Le S libyque a été déja abordé. On a vu qu'il symbolise symétrie axiale (centrale), que le S symbolise le monde végétal et que le S libyque désigne le cycle (et astre = soleil). On sait que le L libyque est "parallèle" (symbole "II"). Aujourd'hui on va voir une forme concrète, géométrique qui va servir de démonstration éclatante.
a-Salas = pilier, colonne (en architecture), poutre.
aS+aL+aS
a-Salas est un CYLINDRE droit à base circulaire: aS (base) + 2 parallèles LL + aS (haut/couvercle). Un cyclindre est engendré par la rotation (S= soleil!)! S signifie l'aire, L la hauteur (altitude), regardez les formules mathématiques d'un cyclindre, on en aura besoin.
C'est aussi un TRONC (qui est un cylindre) d'oû l'appelation S des arbres (et monde végétal).
source du dessin: http://homeomath.imingo.net/cylindre.htm
Essayez de comprendre pourquoi:
- aS = jour ou aSegas = an: c'est aussi un cycle!
- tha-Sa (tha-ssa) = le foie. Vous comprenez bien que le foie est un filtre et ses capacités de recylage!
- nos verbes actifs commencent par un préfixe S (s'aweDH = faire parvenir, s-all'i = faire monter alli = monter, etc...)
- nos verbes de motion/mouvement, y compris vitesse, finissent par aLL/eLL. Ces parallèles libyques " II " qui désignent aussi la source, la parenté, l'existence, l'être et le Divin sont géométriquement démontrées: un cylindre de révolution ou cylindre droit est engendré par la rotation d'un rectangle autour d'un de ses côtés. Comme on le voit sur le dessin plus haut! Quoi de plus explicite que ce dessin du rectangle (du L libyque en rotation) pour illustrer les verbes lli/mdhell = ouvrir/refermer, une porte par exemple!
Un CYCLINDRE en mécanique signifie la motion même (ex. cylindres de voiture!). Prenez tous les mots kabyles et "berbères" en général que vous connaissez et analysez les, vous comprendrez! Voilà ce que recelle la langue-mère! Très probablement le suffixe diminutif (de petitesse) -uS indiquerait une des variantes du cylindre = un cône!
Echos
La mutation de S en K ou l'inverse est un phénomène trés répandu en linguistique. Les mots Celte/Cyber prononcés avec un S par un anglais ou un français seront prononcés Kelt/Kiber par un allemand ou un russe. Idem le K grec de kefalos (tête) se prononce avec un S en latin dans le mot/racine empruntée "céphal". En libyque aussi le S devient K: ansa id usiDH = ansa id kiDH (d'oû viens tu?); très probablement le K = 2 alors que S = parité, paire (il est symétrique!).
On va vérifier le mot a-Salas pour essayer de retrouver ses traces ailleurs. SLS avec sa racine SL + suffixe aS:
a-Salas [sl+s] mutation à la racine [kl] et on aura KLS... Colosse!
La racine SL (comme S) est ompniprésenté en "berbère" pour l'architecture (tha-sara = latte/chevron, a-jegu/a-segu = poutre/colonne centrale, tha-sega, etc...) et pour le bois (a-Slen, aSaf, etc...). On devrait s'intéresser de près au mot Colonne (latin Columna) avec sa racine KL ou SL. Le mot "cycle" lui-même vient du grec "kyklos". On devra analyser la racine SL/KL pour comprendre leurs origines. On le fera plus tard quand on analysera le "cerveau" SR ou KR qui aurait donné en grec kranion (crâne, tête) et qui sait a-qeru (la tête) en kabyle ("berbère" en général). Mais déjà aujourd'hui nous pouvons conclure que S est notion de superficie et que le S symétrique et qui signifie parité, le S libyque est tout simplement ISO comme en grec iso/isos = égal (ex. isocèle = côtés égaux).
Le libyque nous dévoile petit à petit ces mystères. Nous devrons rendre grâce au Créateur et à nos valeureuses femmes qui ont sauvegardé notre langue-mère à travers ces millénaires de disgrâce, de chute, de division, de vie sous l'usurpation et du mal. Nous avons touché le fond, la base du cylindre et maintenant notre cycle est reparti de plus belle: on n'ira que plus haut grâce à la foi en notre peuple et la vérité du peuple, à la foi en Le Créateur et La Vérité.
Ce post est mon hommage à a-salas a-jegu a-lemas , à "la plus colossale, la principale des colonnes" de notre dignité Lalla Fadhma N'Summer.
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