samedi 11 avril 2015

Le jour de grâce

Azul, Bonjour, les amis !

Il m'est difficile d'expliquer certaines choses...A coup sûr, les 07-10 avril 2015 sont des jours de grâce pour l'enfant de Kabylie que je suis et auteur de ce blog aussi :) Les craintes, l'anxiété et les tourments sont derrière, "la chambre noire" aussi; celle-là même qui mène au chemin des lumières. C'est le jour de grâce pour la Kabylie, avec la quasi-certitude que la Renaissance kabyle est plus qu'un rêve, c'est une réalité indéniable.  

Jubile, enfant de Kabylie, c'est ton jour de grâce !

Il n'y pas mieux que cette excellente chanson de Dda Lounis pour illustrer tout ce que je ressens, et même pour expliquer ce chemin, qui a duré au moins 7 ans, vers les Lumières avec la sensation du devoir accompli (ce qui ne signifie pas que ce blog sera fermé) et la certitude de pouvoir faire triompher l'idée kabyle, d'où la nécessité de passer à l'étape suivante qui nécessite plus de rigueur, une méthodologie, etc., et qui me permettra, j'espère, de déchiffrer intégralement l'algorithme kabyle,  "l'échiquier égyptien", "l'empreinte phénicienne/punique" dans le kabyle et, au final,...numériser la langue kabyle. Pas moins que ça, mais les défis à priori impossibles me tentent particulièrement :)  
La lumière kabyle ? tha-phath (tafat) en kab, c'est ce que de l'autre côté de notre Méditerranée on désigne par espace. Un exemple parmi des milliers d'autres, sortis "libérés de la chambre... grise :)" ces jours de grâce avec une facilité déconcertante, preuve que désormais je suis en possession d'un "gros morceau", de notre "pierre de Rosette" kabyle qui me permettra de déchiffrer l'algorithme de la langue kabyle pour ensuite, c'est mon rêve, la numériser. 

ifer ibawen,. yegman d asawen xellun-ţ ɛecṛa. yeḫya-ţ-id yiwen
(Allégorie : feuille/plante de fève qui pousse (vers le haut), que dix peuvent anéantir, un seul suffira (pourtant) pour la ressuciter). Il en va de même pour la Kabylie, pour notre espoir de revival kabyle.
Paroles de sage kabyle, le maître (chikh) Mohand Ou'Lhoucine, reprises par Dda Lounis dans le dernier couplet de la chanson citée plus haut, sonnent quasiment comme une prophétie, pour un Kabyle, bien entendu. Désormais ça doit être la devise de chaque Kabyle qui aspire à redonner, même en solo, à sa patrie et à sa culture la place qu'elle mérite dans le monde moderne. A bon entendeur.