jeudi 1 janvier 2015

Nubia

Les haricots barbares ...

An 2015 donc. L'homme adore diviser le temps, l'espace, l'argent...et d'autres hommes. Cependant, celui qui manipule et divise le mieux les hommes n'est autre que le diable. Chers lecteurs, le dieu Ptah, à qui l'on a si souvent fait appel ces derniers temps pour le comparer au terrible Akli (akli uzal) et qui serait "dans le gros" (partie entière d'un nombre), va céder sa place à une autre divinité, le diable qui serait dans les détails (partie décimale d'un nombre) : Seth.

Seth "le dieu rouge" serait peut-être le fer (uzal en kab) tout simplement ; on peut même supposer que ce nom égyptien Seth aurait donnée, outre Satan et l'Enfer chez les religieux, sideros (fer) en grec d'où sidérurgie, sedidh (rouille) en kabyle et même hadid (fer) en arabe. Cette dernière désigne le Dimanche par Ahed (de wahed Unique) : dimanche serait-il le jour de Fer, le jour rouge, le jour de Seth ?

Si Ptah a été rapproché de l'unité, du Un (1), Seth, lui, devrait être rapproché de la notion de diviseur...et l'on peut se poser la question de savoir si son nom Seth a qlq chose à voir avec les chiffres Six (6) ou Sept (7).
Prenons un nombre décimal, par exemple vingt virgule quinze (20,15).
20,15
Vous ne pouvez pas imaginer tout l'intérêt que représente cette simple virgule !
Avant la virgule, on est "dans le gros", càd dans la partie entière ; tandis qu'après la virgule, on entre dans le détail, le domaine du diable (Seth) par excellence !
Par exemple, les dates, les doigts, c'est aussi lee détail. 
Dédale et son labyrinthe seraient issus de ce détail.
L'animal qui symboliserait le mieux ce détail serait un oiseau, un pivert, un pivert huppé de préférence (d'Afrique du Nord justement).
La partie décimale, après la virgule (0,15 dans notre cas) est celle des serfs, des esclaves, des Hébreux d'Egypte aussi peut-être, des travailleurs : c'est aussi ça le détail. 
Le métier le plus concerné serait celui de tailleur (celui qui fait du sur mesure par excellence), de tailleur de pierre à fortiori dans notre contexte de l'Egypte ancienne.
Chose très rare, le sémitique-arabe, si ce n'est pas du masri (arabe égyptien), nous explique la relation virgule-détail en les désignant par le même terme :
tafassil = les détails ; fassila = la virgule.
Ajoutons un autre terme de la même racine :
fassoulia = haricot (idem en grec fassolia repris en russe fassol').
Puis le terme latin Vassal phonétiquement proche de haricot en grec et en arabe, et tout s'imbrique !
Virgule ~ Vassal
On comprend pourquoi est-ce que le détail, la partie décimale après la virgule (0,15) est travail (labour), serf, esclave, etc. Le terme sarf (petite monnaie) en kab et en arabe argotique ne serait-il pas le serf, l'esclave, le vassal (les haricots :) ) ? Par ailleurs, la relation esclave/serf - travail/labeur est attestée clairement en slaves (ex.russe) : rab (esclave) vs rabota (travail) ; tout comme en sémitiques si l'on combinait l'hebreu aved (travail) et l'arabe 3abid (esclave).

On voit que la virgule est vassale...et un haricot. Comment appelle-t-on les haricots (rouges notamment) en Afrique du Nord ? En arabe argotique c'est Loubia, tandis qu'en kabyle c'est Luvian avec la terminaison N typiquement kabyle. Cette Loubia ou Luvia (luvian) serait très probablement une altération (N en L) du nom d'un pays voisin et/ou vassal de l'Egypte ancienne : Nubia ou la Nubie
20,15 serait transcrit autrement Egypte, Nubie. La virgule marque la différence entre les Entiers et les Décimaux, entre Libres et Esclaves, entre Seigneurs et Serfs.

Pour l'anecdote, cette piste de Nubie nous mène à supposer, du moins à ne pas exclure cette hypothèse, que l'anglois neighbour (voisin) serait une altération du latin labor (labour, labeur, travail), et serait en même temps en relation avec border (la frontière en anglois). Notre virgule devient alors tout simplement une limite, un bord, une frontière. La Nubie pour l'Egypte ancienne serait alors plutôt le pays frontalier, limitrophe (ce qui est vrai) et pas forcément un pays vassal ou d'esclaves. 

Appliquée aux anciens Grecs, cette supposition expliquerait pourquoi les Grecs d'Athènes traitaient de barbares leurs voisins Macédoniens (faisant partie du monde hellénistique pourtant). Au bon vieux temps, celui qui était au-delà de la frontière était un voisin certes, mais un détail (décimal), un barbare forcément :) Et, chose étonnante, ce barbare serait un laboureur, un producteur d'haricots rouges, d'haricots barbares...