samedi 2 novembre 2013

Gimel, l'alchimiste

La formule du Caméleon...

Alchimie, chimie seraient, toujours selon l'ompniprésent et omnipotent "office français des brevets arabes", issu de l'arabe al-kimia. Mdr ! Allez, un grand toz ! à tous ces bourricots et voici notre alchimiste, en double svp!

                                                 source 

Caméléon
C'est en effet la formule du caméléon qui explique tout.
C'est "le gimel du caméléon" qui aurait sauté devant le M
M = GM, CM, ChM
Le terme caméléon serait issu du grec khamaileon "lion qui se traîne par terre" (sic !)
Des ivrognes qui se traînent par terre on en a vu aussi.
Voici le caméléon qui fait traîner par terre les moujiks bourrés 
Malt en ang., fr. = Ch'malt
Mélange en français = Ch'mélange 
Ch'Mél (khmel) en russe : houblon, ivresse
Ch'amr (khamr) en arabe : vin, boisson alcoolisée
Le brasseur de bière ou le fabricant de whisky sont des alchimistes.

Alchimiste
Notre alchimiste de trouve au milieu.
alemas "milieu" en kabyle = alChemas, aleCmas, aleGmas, aleKmas
Hermès en grec = HerChmas 
(ce n'est pas un hasard si pharmacien a été rapproché de hermes "hermessien" dans un billet récent).  
alemas "milieu" (Hermès) = alchimiste
Le milieu sans doute pour "mélange", "mixte" voir même "liquide".

Xamsa
Du coup, l'origine étymologique du nom de al-khamis pour "jeudi" (en arabe mais aussi en kabyle lekhmis). On a à juste titre supposé que le kabyle alemas "milieu" est rapprochable du grec ermes, Hermes (Mercure romain) pour "mercredi" ou milieu de la semaine, tout comme al-khamis a été accordé à l'arabe (voir "La chemise du jeudi" sur ce blog) tandis qu'en kabyle, et pas seulement en kabyle, le jeudi serait lié à la notion de pont (qentar). A la lumière de "la formule du caméleon" on devra revoir ces deux hypothèses ultérieurement.

Gimel
On y arrive. La lettre gimel est en sémitiques dite gimel pour chameau. Eh bien nous on va désormais l'appeler par "gimel de caméléon". Non, chameau n'est pas un terme vernaculaire arabe. Le terme latin camellus est là pour attester la relation entre les noms de chameau et de caméléon. 
Ensuite, ce gimel (G, C, Ch, K) rétabli devant le M est visible dans les appelations mazigh du chameau :
LM: a-lem "chameau" en tamacheq (touareg) 
LGM: alghem "chameau" en kabyle
(RGM : arghem "chameau" en rifain)
En arabe aussi gamal (djamal) de chameau = gamil (djamil) pour "beau". C'est un indice important à exploiter. 
L'explication grecque du caméléon "le lion qui se traîne par terre" est applicable au chameau au sens du chameau qui se roule par terre (ou dans les cendres) comme le font d'autres animaux comme l'âne qui se roule au milieu du chemin fréquenté, au milieu !

On a exliqué que les éléphants d'Hannibal seraient d'abord autre chose que ce que l'on croit (donc à prendre au sens figuré) et que ces éléphants sont devenus chez nous des chameaux (lire Hannibal les chameaux sur ce blog). Ici avec "le gimel du caméléon" ou G/C rétabli devant M nous ouvre une piste inespérée pour déchiffrer cette légénde. On y revienra plus tard mais d'ores et déjà on peut affirmer que Mille = C-Mille (camellus : chameau) donc égal à Elephant = alef (mille en arabe, hébreu mais aussi en kabyle). A suivre donc.