samedi 23 novembre 2013

Bellum Punicum

Les guerres puniques vues par Mercure...

Prenez les plus cartésien des savants modernes, demandez-lui s'il croit vraiment aux mythes décrits dans les textes religieux ou dans la mythologie grecque : sa réponse sera certainement négative. Ensuite demandez à cette même lumière si les vérités historiques, en tout cas supposées comme telles, telles que par exemple l'existence de l'empire Romain, ou bien si les 3 guerres puniques ont-elles réellement eu lieu : sa réponse sera affirmative, plus encore, il vous prendra pour un cinglé pour le simple fait de lui avoir posé cette question et d'avoir ainsi osé remettre en cause "la vérité historique" et "les faits établis". Entre les lumières - hommes de sciences qui érigent en dogmes une histoire pour le moins douteuse et les mollahs, les rabbins ou les pères d'église avec leurs dogmes religieux respectifs la distance est quasiment nulle, tous sont des fondamentalistes qui veulent imposer à l'humanité leur interprétation de l'histoire et du monde pour mieux la soumettre, sans doute.

C'est la divinité Mercure (Hermès) qui va nous aider à aller chercher le sens rationnel, donc tout bénéf pour l'humanité, de plusieurs mythes et l'histoire antique.

Mercure : le Missionnaire
On va aller rapidement. Relire le récent post Utica: Numides notamment pour la relation numide-alémans et lemedh "étudier". Ensuite se rappeler que nous avons fait le lien sur ce blog entre le kabyle alemas "(du) milieu, moyen" avec le grec ermes, Hermès (Mercure romain). On sait que Mercure/Hermès est "le messager de dieu" ainsi que sa relation avec marché, commerce, mercredi, etc...Voici ce qui est à retenir aussi la signification de Mercure :
- Mercenaire serait l'autre sens de Mercure : dans le cas de Numides et Alémans ce sens expliquerait le vrai sens de "nomade"; par exemple Spartacus "nomados" n'est pas numide ou nomade mais mercenaire. 
- Missionnaire pour Mercure : c'est par excellence "le messager de dieu" aventurier ! C'est une clé pour expliquer par exemple le nom des Allemands en slave (Nemec, Nemets) par rapport aux Slaves eux-mêmes : Nemec donc l'Allemand serait le Missionnaire. En plus de prêcher, ce missionnaire serait celui qui enseigne les écritures (le savoir en général), sa mission est de combattre l'illétrisme (et les ténèbres !) et de répandre les lumières des écritures. C'est dans ce sens là qu'il faudra probablement comprendre le mot Numide (comme Aléman, Allemand). De la même façon, le terme Macédonien serait missionnaire : les Macédoniens d'Alexandre le Grand chargé "d'hélleniser les barbares" seraient vraisemblablement des missionnaires chargés "d'apprendre les écritures aux analphabètes"   On y reviendra ultérieurement.

L'équivalent de Mercure/Hermès chez les anciens Egyptiens c'était Thot et chez les Phéniciens c'était Taaut "inventeur des lettres et des sciences"...on comprend pourquoi Mercure serait un missionnaire "messager des dieux" qui parcourt le monde pour répandre les écritures, le savoir.  

Mercure : le Rossignol     
Le messager est chez les arabo-musulmans rassoul "envoyé". Mais nous on va trouver un autre indice pour le messager des dieux Mercure/Hermès : le rossignol.L'oiseau-chanteur est en relation avec Mercure. 
Curieusement, dans la tradition slave, russe pour être précis, le rossignol (soloveï) esy réputé pour être le soloveï-razboïnik (le rossignol-brigand) : Mercure est justement le protecteur des voleurs ! 
Encore plus curieux, chez nous en Kabylie l'équivalent du rossignol chez les Européens serait un autre oiseau : le chardonneret élégant, thi-merqem-th en kabyle. Le nom kabyle même MRQM de ce chanteur est proche de la forme latine de MERCURE. Le kabyle MRQM est issu de RQM = colorer; bizzarement cette même racine en arabe indique "numéro" raqem.
Quel intérêt de faire le rapprochement entre l'oiseau-chanteur ? Eh bien parce que c'est le sifflement qui nous intéresse. Pourquoi faire ? siffler en fr =  sefer en kabyle = sefar en arabe (en sémitiques SFR signifie aussi "jaune"). Pour faire simple, l'origine étymologique de chiffre ainsi que de zéro serait à chercher ici, dans siffler, dans le chant de chardonneret Kabyle ou de rossignol pour le Russe voir même de goldfinch pour l'Anglais.

Mercure aurait très probablement un lien avec la Lune, probablement la plaine Lune car jaune donc d'or. Toujours par rapport à Mercure/Hermès, cette pleine Lune serait une Monnaie (pièce monnaie), un Mirroir, Or ou Argent (métal). Et très certainement ce dieu Mercure/Hermès serait lié aux Chiffres, Lettres, Calendrier, Ecritures. 

Les guerres puniques 
L'histoire antique conventionnelle aura au moins lé mérite de mettre fin à une ineptie, celle des "chiffres arabes" fortement soutenue par "l'office français des brevets arabes". On sait que les vrais Arabes utilisent d'autres chiffres que voici sur cette image. On sait aussi que les chiffres modernes ont été importés en Europe par l'italien Fibonnaci et c'est de Bougie (Végayeth) en Kabylie qu'il les a appris (remarquez que ce n'est pas de l'Andalousie maure-arabe-musulmane supposée être au sommet de son art à cette époque là). Maintenant notre plus grand atout dans cette polémique.

Hannibal pour moi concrètement c'est cette pièce de monnaie carthaginoise. Hannibal a-t-il vraiment existé ? Moi j'en doute. Ses éléphants ? encore une allégorie ! Et si c'était seulement lui !
Peut-être y avait-il eu des guerres, ou des guerres commerciales entre Rome et Carthage. Mais les guerres puniques, moi désormais j'en doute. Bellum punicum ou la guerre punique serait peut-être bien une parabole pour désigner la guerre des chiffres. Et au final ce sont les romains, les chiffres romains, qui ont gagné (et régné jusqu'à l'arrivée sur scène historique de Fidonnaci) !  

Voici les Puniques : 0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9
Voici les Romains : I, V, X, D, M, etc...

Et les Numides, tantôt alliés des Puniques, tantôt des Romains, seraient quoi alors ? 
Que signifie alors vraiment "phénicien", "punique" , "empire", "empereur (romain)"?
Autant de questions auxquelles il faudra trouver réponses. En tout cas le mythe des guerres puniques est plus que jamais bousculé; quant aux défenseurs du mythe des "chiffres arabes" ils doivent désormais se la fermer.