Satire
Cet offtop est consacré au sujet abordé dans le billet précédent, voici comment un citoyen X avec un passeport de présumé coupable a osé relever le défi en obtenant d'abord ses visas et puis en allant jusqu'au bout de ses peines c'est à dire en faisant le voyage en France et aux USA.
Les mésaventures de
Comicaze
Le comiquaze, komikaze ou comicaze doit aller aux USA en passant par la France, façon de passer les deux épreuves de contrôle poussé réservé à des individus potentiellement dangereux comme lui. Première étape de l'épreuve, notre héros prend son vol vers Paris à bord d'un avion d'une compagnie française, il est seul dans l'avion ou presque car il est accompagné d'un groupe de frenchies qu'il croit être des membres du groupe "G. i. j'ai haine". Notre comicaze attérit à l'aéroport Bugeaud de Paris. Il est acheminé vers un terminal à part oû un comité d'accueil l'attend de pied ferme. A la place de l'habituelle cabine de la paf et des portiques de sécurité il voit devant lui une construction rappellant l'arc de triomphe. En réalité à la place de portique les frenchies ont décidé de mettre cette porte au sein même de l'aéroport comme ça ils peuvent mettre les argéliens à la porte, puis dans l'avion, les déporter en l'espace de 5 minutes. Ce sont les Portes de Tri, là oû la déportation est en passe d'atteintdre la célérité de la téléportation. Notre héros est soumis d'abord à un contrôle par le staff médical de l'équipe de Val de Disgrâce, examen passé avec succès avec mention "apte", ensuite il est soumis à un interrogatoire par la paf-pafiste.
- Vous logez oû durant votre séjour en France?
- A la belle étoile...
- Monsieur, dans ce cas vous ne serez pas admis sur notre sol sacré!
- Madame, "La belle étoile" est un hôtel, une marque des "Pas mal Logis de France".
- D'accord. Vous connaissez la Marseillaise, vous l'avez sifflée?
- Heu...Pardon, Madame, je connais mes droits, veuillez respecter la convention de Genève concernant "les passagers présumés dangereux"! Je suis pour un très court séjour en France donc ne suis pas obligé de connaître la marseillaise ou de savoir dancer l'arlésienne comme c'est le cas pour les argéliens qui viennent chez vous pour plus de 48 heures.
- Monsieur, qu'est ce que vous avez dans cette boîte, des explosifs?
- Ah ça, c'est de la cheuma*! (*chique) Je suis chemeur, madame!
- Vous êtres chômeur? Vous venez chercher du travail ici?
- Vous avez mal compris, c'est du tabac à chiquer, c'est plus pratique par les temps qui courent avec les interdictions de fumer, de circuler...
- Monsieur, vous êtes sûr que ce n'est pas du hachich ou du kif?
- Non, la cheuma et le hach ce n'est pas kif-kif madame, ça ce n'est que de la chique.
- Bon, d'accord pour cette fois je vous laisse passer. Bon voyage et bon débarras, monsieur.
- Merci et à vous de même, madame.
Merci à l'excellent Dilem pour la caricature.
Après une nuit à la belle étoile notre héros prend le chemin de l'aérogare pour prendre son vol vers les US. Le voici qui passe l'enregistrement auprès de la compagnie Gamma Airlines qui a su répondre aux besoins du marché en lançant, après les VIP First, Biz et Eco une classe VDP (very dangerous person) justement réservée aux ressortissants des 14 pays-salopards. Notre héros se voit proposer une place VDP, une fois à bord de l'avion il comprit ses "avantages" car en plus de la ceinture de sécurité des menottes étaient aussi prévues, au décollage le commandant en plus de recommander d'attacher les ceintures ordonne de mettre les menottes aux passagers VDP. Là aussi notre héros se sentait seul, parmi les passagers ou faux passagers il lui semblait reconnaître les GI's à leurs biceps, les gars du FBI à leurs costumes, les MiB à leurs Ray-Ban, les gars de la CIA à leurs chewing-gums, les gars des Afroamericanwatters (ex. Blackwatters) à leurs Nike; comme il lui semblait reconnaître Robocop, Superman, Spiderman, Bruce Willis et beaucoup d'autres sans doute sensés veiller au grain et assurer la sécurité de ce vol. Tout ce beau monde en cortège pour accompagner un seul passager VDP, c'est un service jamais vu même pour les VIP!
Notre héros attérit enfin à l'aéroport Lee Harvey Oswald de New-York. Politically correct oblige les ricains ont bani le face control et ont adopté le ass control avec des bodyscanners qui déshabillent intégralement la personne, les voyeuristes américains se bousculent pour se faire embaucher dans les aéroports. Notre héros est scanné par une dame bien en chair et avec une poitrine généreuse.
- Sir, arrêtez de regarder mes tits sinon je porte plainte pour sexual harassment!
- Sorry ma'am! Vous m'avez vu nu comme un ver donc je pensais qu'on est désormais familiers...
- No way, ashole! Ok, maintenant tu passes au check point.
A la différence de Paris avec son Arc ou les Portes de Tri les américains ont mis sur place un check-point pour les passagers VDP des 14 pays-salopards. Deux marines gentils comme des pitbull montent la garde devant ce check-point pour VDP. En réalité ce check-point est un tribunal pour les passagers originaires des 14 pays-salopards. Là notre héros comicaze est soumis au polygraphe, intérrogé par un procureur et entendu par un juge. Notre héros en est sorti indemne en justifiant entre autres qu'il n'a pas été à Pearl Harbour le 7 décembre 1941, ni à New-York le 11 septembre 2001. Après trois heures d'attente le juge lut le verdict "You're not guilty. Not yet. So welcome to America", donc notre héros est innocenté, pour le moment.
Le juge avant de laisser entrer notre héros sur le sol américain lui posa qls questions:
- Vos documents, sir.
- J'ai été déjà fouillé et même humilié, mister!
- Shit happens, sir
- C'est ça le pays des libertés, le pays de l'Uncle Bens!
- Uncle Sam, sir.
- Pardon, le pays de l'oncle Sam.
- Quelle est votre destination et quel est le but exact de votre visite aux USA?
- J'irai d'abord en Louisianne, à Alger (Algiers) de Louisianne pour déposer une plainte auprès des instances locales algéro-américaines pour atteinte aux libertés individuelles et à la dignité des personnes. Ensuite j'irai au Grand-Canyon implorer votre grand manitou, pour lui demander de venir à bout de vos démons. A mon retour j'écrirai un livre sur l'histoire du pays de l'Oncle Bens, pardon de l'Oncle Sam; ma version de once upon a time in America ou "il était une fois l'Amérique, de la case de l'Oncle Tom jusqu'à la baraque Obama".
- Ok! Enjoy it comic ass...oh sorry! comicaze!