mercredi 28 mai 2008

Seminarium Liβycum

La question éternelle de savoir si c’est «au début ce fut la poule, l’œuf ensuite» ou l’inverse se pose aussi en étymologie quand on cherche à donner une origine à un mot. La tâche se complique davantage pour les mots libyques sachant qu’il est «convenu», et convenable pour les «autres» comme pour les esprits servils, que le doute joue contre nous. Cependant l’analyse sincère et honnête du lexique kabyle (berbère en général) moderne m’a convaincu qu’un très grand nombre de mots supposés empruntés au latin et surtout au sémite-arabe sont en réalité des mots vernaculaires qui s’inscrivent dans une logique, un système propre au libyque (au berbère) qui n’existe pas ailleurs et il y a lieu de se poser la question «qui a emprunté à qui?». Donc aux poubelles les apriori et dorénavant les mots de notre langue-mère suspectés d’être des emprunts vont être traités de mots «interférents» avec telle ou telle langue avant d’être analysés et ensuite d’emprunts lorsque ce sera un emprunt avéré et flagrant ou confirmé après analyse. Et dans tous les cas il faut faire appel à un tiers (autres langues) et à un arbitrage impartial (analyse) pour faire face aux mensonges, à la pression et à l'insolence de l'usurpateur.

Le séminaire libyque
Au sens religieux non, mais au sens commercial «séminaire» fait partie de mes habitudes et obligations professionnelles. Un séminaire est toujours à la source du succès futur. Le mot «séminaire» vient du latin seminarium = pépinière (plant de jeunes arbres/lieu oû on cultuve). Qui sème récolte : le grain – le fruit pour les uns et le vent – la tempête pour d’autres. L’espoir de faire renaître la pépinière libyque est sans doute mon voeu le plus cher comme pour beaucoup des nôtres, fasse le Créateur que ce voeu soit exaucé dans un futur proche.
Ce sujet sera donc consacré à la semence. Sans le grain et le labeur il n’y a pas de vie. Prenons la peine d’y voir plus clair, linguistiquement parlant. Le mot latin seminarium vient donc du latin semen/semenis = graine qui a donné le verbe seminare = semer. La graine ou la semence initiale version latine sementis vient du grec Σπέρμα [sperma] = semence, sperme, grain, germe. Comme nous le constatons la semence/la graine du monde végétal (céréales, fruits, légumes, fleurs, etc...) et celle du monde animal (l’homme inclus!) se confondent linguistiquement. En russe par exemple semence/pépin/famille contiennent la même racine SM de semence (se’mia/ semechko/semya). Voyons ce qu’il est en est pour les autres. Voici un petit lexique à lire avant de passer à l’analyse qui fera confronter nos mots interférents avec le latin et surtout avec le sémite-arabe (ce substrat agricole serait d’origine phénicienne très probablement).
Grain = latin: granum ; kabyle: a-aqa ; sémite-arabe: heb/heb’a (d’oû l’emprunt a-hvuv= figue sèche en kabyle, synonymes vernaculaires: inighmen, tha-zarth). Grain/graine - grain de beauté se retrouvent dans le sémite-arabe heb: grain/graine, bouton (sur le visage par exemple, emprunté dans le kabyle l'heb) et dans le kabyle: a-aqa = grain/graine, a-aqur = bouton (sur le visage/le corps), a-aqush = perle (d'un collier).
Racine = en sémite-arabe: djadher/aSel ; en kabyle : a) 1 mot interfèrent l’asel, l’autre est un emprunt flagrant l’djedhra. b) aZar au pluriel iZoran qui signifie aussi veine.
Sperme = en kabyle: Zell comme en dialecte DZ (devenu très vulgaire); en sémite-arabe: al-maniï, maniï (d’oû peut-être influence ou emprunt en kabyle «aman ihramen» litt. «eaux pécheresses», sève préspermatozoidale des garçons entrants en puberté)
Semer: en sémite-arabe: aghres (plants), zaraâ (grains), nabet, bazer ; en kabyle: 2 mots interfèrent zraa, aghres + le mot vernaculaire essentiel Zo ou plutôt SZo =semer/planter, autre mot n'tu = planter.
Moissonner/ Récolter/Récolte = du latin recolligere=receuillir; en sémite-arabe: haSad; en kabyle : mger [m’ger]
Faucille/Serpe: du latin falcicula/du latin sarpere=tailler ; en sémite-arabe: mihesh/mindjel ; en grec : δρεπάνι [dhrepaní]; en kabyle : amger/imger
Pépin = en sémite-arabe: bazra, badhra; en kabyle : ighes qui signifie «os», au sens de noyau, comme en russe kostochko «petit os» pour désigner le pépin/noyau de fruit uniquement, sinon c'est "semechko" pour le grain de semence.
Germe= du latin germen ; en sémite-arabe: djarthum (emprunt reconnu) voir dawd al-ardh = lombric ; en grec : μικρόβιο [mikrovio] d’oû microbe en français ; en kabyle : ? peut-ête i-jermedh (g se mute en j) qui signifie lombric et qui pourrait être vraisemblablement rapproché du germe/microbe/bactérie.
Racine = en grec: ρίζα = [riza] traduit [rhiza]; en sémite-arabe: djadher/aSel ; en kabyle : a) 1 mot interfèrent l’asel, l’autre est un emprunt flagrant l’djedhra. b) aZar pluriel iZoran qui signifie aussi veine.
Agriculture = du latin: agricultura du grec agro(champ)?; en grec: γεωργία [gheorghia] traduit [georgia] ; en sémite-arabe: ziraâ, ghirasa, felaha; en kabyle: 2 mots interfèrent zraa, aghres (d’oû tha-meghrusth = figuier/arbre/plant).
Champ = en sémite-arabe: haql; en grec: αγρός [aghros] traduit agro ; en kabyle: i-ger.
Semoule = du latin simila (fleur de farine) ; en sémite-arabe: samid; en grec: σιμιγδάλι [simighdhali]; en kabyle: smidh. !!! il y a quasi interférence.
Farine = du latin farina, dérivé de far=blé; en kabyle: a-wren ; en grec: αλεύρι [aleïri]; en sémite-arabe: daqiq/sahin.

Vigne: en latin vitis de vinea (proche du latin vena=veine), voir aussi de vinum=vin; en kabyle: thi-Zorin (féminin de i-Zoran=les racines/veines, qui signifie ici petites veines/racines vu que cette plante est grimpante et ses petites racines sont à la surface de la terre) par ailleurs le mot raisin (latin racemus=grappe de vin) se dit a-DHil; en grec:αμπέλι [ampeli] prononcer [abeli]; en sémite-arabe: al-karama/daaliya. Il y a une corrélation totale kabyle-latin pour la vigne!
En outre, dans le berbère et le kabyle en particulier «g» (g-gué-spirant) dans eg’/ger’ signifie générer, créer, procréer, féconder, faire ainsi que organiser, préparer; le R indique la terre et dans les suffixes la forme. Le contraire de ger est n'ger = extinction de lignée, extinction, dégénération, extermination, fin (fin du monde: n'ger n dunith); verbe/participe enger = ne pas avoir de descendance/ruiné; verbe senger = exterminer, éradiquer

Analyse

1. Agricola.
L’origine agricole GR s’explique pour deux langues :
a) le grec. Le champ, la terre cultivable, est appellé aghros (ou agro pour les latins, sans le suffixe -os) qui est en relation directe avec le mot grec qui désigne la terre ghê (ou géo pour les latins). La déesse de l’agriculture chez les grecs était Démeter (Cérès chez les romains) et le dieu de la vigne était Dionysos (Bacchus chez les romains) et du théâtre aussi. A première vue «aghros» interfère avec le mot gheres = planter en sémite-arabe (très probablement d’origine phénicienne) et évidemment du kabyle eghres=planter, d’oû tha-meghrusth = figuier/arbre fruitier et même tha-ghurasth = la rûche et en toponymie a-Guni wbu’a-Ghras (village natal du regretté Massi Guermah). Ici l’hypothèse d’un emprunt du kabyle au sémite-arabe est exclue vu que la racine GH.R ou G.R parle d’elle-même, on le verra plus bàs. Donc c'est un "emprunt"-travesti, à eux de se justifier sur l'origine de ce mot dans leur langue.
b) le libyque et sa variante berbère moderne (le kabyle en particulier). Le nom générique i-Ger pour désigner le champ cultivable s’inscrit dans le même logique linguistique que «m’ger» = moisson, i-mger = faucille/serpe (ce qui laisse penser à une récolte/moisson de céréales) avec toujours la même racine G.R (g spirant). On peut essayer de déchiffrer ce mot i-ger = 1. soit le G spirant serait en relation avec le K spirant (consonne du même groupe «énergique» gh, q, G/g, K/k, kh) donc en relation avec le sol a-kal (k spirant) – par le logique du grec – et le R en suffixe comme toujours signifierait la forme (-er=hémisphère). Cependant je n’en suis pas convaincu. 2) très probablement i-ger serait lié au verbe ger et la racine g (g spirant) = générer, créer, procréer, féconder, faire, organiser, préparer. Celà se comprend que l’appelation de la terre-mère (ghé/gué, ghaïa/ Gaïa chez les grecs) génitrice, féconde et procréatrice contienne ce «g». Une parenthèse s’impose. L’appelation de «mère» en kabyle yema à mon avis aurait été à l’origine probablement ghema ou gema et la mutation du g en y () a fait le reste, peur-être pour différencier de egma=frère ; on en reparlera de cette mutation une autre fois mais sachez qu’en grec gamma suivie de é/i se lit comme dans γιαγιά/ghiaghiâ qui se prononce [iaia] ou [yayâ] = grand-mère. Pour la petite histoire en grec mère = μητέρα [mitéra] d’oû le nom de la déesse Démeter mais pas de «g» de Gaïa. Revenons à notre champ: i-ger = G genèse/regénération/création/procréation + R terre = terre génitrice/génératrice/féconde/fertile donc terre nourrissante. Et simplement i-ger = la terre généreuse. La terre-mère. Par ailleurs en kabyle on distingue bien les types de champs par leur portée et leur fonctionnalité (céréales, plants et arbres, etc...): a-zaghar = plaine pour les céréales/les fruits; a-guni (plants surtout), tha-mazirth = (légumes, fèves/pommes de terre surtout), thi-vhirt/pl.thivhirine -Tibhirine en toponymie-[le "h" de "half" anglais n'existant pas en libyque ce mot aurait été à l'origine thi-vgirth/thi-vkirth/thi-vkhirt] = jardin, potager (légumes et fleurs surtout) voir son synonyme u-rthi; les terres non-arables sont appellées thi-gherghar (gher-ghar: "champs secs"). Selon la "logique" impartiale et raisonnable on peut déduire que l’origine libyque du mot agricole i-ger ne fait aucun doute (pour moi du moins!), pas la peine d’aller plus loin ou d’interpréter la mythologie greco-romaine. Concernant «le champ» le sémite-arabe haql est hors d’état d’interférer, tant mieux. Mais le plus curieux est que la plaine en sémite-arabe est dite saHl/saHel (H de "his" anglais) qui veut dire aussi facile car surface peu ondulée ou facile à cultiver? Ou peut-être facile à prendre à l'adversaire, lors d'une invasion ou d'une razzia par exemple? Et d'oû viendrait le mot kabyle luDHa = plaine, terme supposé être issu de l'arabe ou du dialecte arabe DZ, alors qu'en kabyle ludha signifie aussi et plutôt marais? Est-ce un néologisme d'une certaine époque après que la plaine fertile ait été transformée en marais? Si oui on pourrait situer l'apparition de ce néologisme dans le temps, ça c'est sûr!


2. Interférences avec le sémite-arabe
Les 4 mots agraires "interférents" (arabe vs kabyle), considérés comme des vernaculaires sémites-arabes par le grand public sous la houlette de la junte "culturo-religieuse", qui nous intéressent sont: aSel vs laSel, ziraâ/ezraâ vs zraa, eghres vs ghres/thameghrusth/aghras et herth vs hreth.
aSel: La racine indique l’origine, le fondement, ce qui est à la base souvent d’une famille d’humains ou de végétaux. En sémite-arabe la base = el-assas’/ el-qaîida ; racine se dit = aSel/djadhr et déraciner se dit = Hadjr d’oû le terme Hidjra ou istasil le contraire de enraciner = asel. On remarquera que djadhr/djedhra se retrouve en dialecte DZ « djedra» dans les patronymes par exemple bou-djedra et même en kabyle parfois (emprunt avéré): l’djedhra signifie tronc (en arabe djadheâ) et dans peut-être aussi dans jedder = insulter , jedi/lejdhudh = grand-père, les aïeuls, etc... Le plus intéressant est qu’en sémite-arabe ce terme djadhr (racine) est déterminant et omniprésent, entre autres il définit l’origine, l’ascendance: djed = grand-père, l’aïeul. L’arbre est dit shedjara/shedjra, proche de djedhra (tronc), djadhr (racine) mais pas de relation avec la semence; logiquement le terme djadhr est le terme originelle arabe pour désigner la racine. Alors qu’en est-il du aSel (s emphatique)? Eh bien après analyse et vérification des dictionnaires en ligne ce mot paraît être isolé en sémite du moins dans ce contexte. Le suffixe «l» en article masculin singulier du mot a-Sel serait peut-être contracté de l’arabe avec le temps, car en berbère c’est «a» qui marque le masculin singulier. Généralement quand un mot sémite-arabe est emprunté par le kabyle le S emphatique se mute en Z emphatique: a-Salat devient tha-Zalith, Suwm = jeûner devient uZaem, etc...Cette mutation ne se produit pas pour les mots latins (et grecs probablement) quand ils sont empruntés par notre langue. Peut-on supposer l’inverse, c’est à dire qu’un mot libyque/berbère qui serait passé au sémitique/arabe verrait son Z emphatique se muter en S emphatique? Si oui, la semence a-Zell (en berbère) deviendrait a-Sel (en arabe) et dans ce cas tout s’explique sachant que la semence est à l’origine de tout. Ou peut-être cette mutation est «interne» au berbère ou simplement un phénomère phonétique, allez le savoir. Pour nous on va supposer que a-Sel (a-SZel) = Z (SZ) graine de vie (pour rappel: en grec Zoé = vie) + L vertical qui désigne le monde animal (R pour les végétaux dans Zra/SZra). Dans tous les cas le mot a-Sel s’inscrit parfaitement dans le système libyque et s’explique logiquement. Zel (ou SZel) = semence monde animal + Zo (ou SZo) = semer monde végétal, planter + a-Zar (a-Szar) = racine + S/Z qui incarnent le monde végétal (voir posts précédents) démontrent une certaine homgénéité, un logique, un système; seulement voilà, le «L» qui est en libyque une verticale, qui aussi atteste entre autres les notions d’altitude, d’allure et de célérité (un post y sera dédié) mais surtout la source (L: thalla=fontaine/illel=mer/aL =source, fontaine), l’être et le Suprême va aussi interférer avec certains mots sémites-arabes: naq'el = soulever/relever (axe vertical remarquez) en kabyle/ naqel = transporter en arabe; qla = déraciner, arracher & démarrer en kabyle/ eqlaâ oi iqtelaâ = déraciner en arabe (synonymes: khaleâ , nezaâ, etc...). Ça peut créer un imbroglio mais toujours est-il qu’il y a souvent des mots clés pour trancher. Vous connaisssez la rue d’isly [rue d’izli], entendu parler du sanguinaire «bishuh» (Bugeaud, duc d’Isly, nom d’une rivière au Maroc oû il a gagné une bataille)? C’est le mot i-Sli/isly (fiancé, jeune marié) et son féminin thi-Slith (fiancée, jeune mariée, bru). Le mot i-sly avec sa racine [S.L] indique on ne peut mieux l’état de procréer, de semer pour une nouvelle génération et pas seulement le mariage et la fête! Avant de devenir i-sli/thi-slith donc adultes les jeunes sont i-lemZi/thi-lemZith despubères, c'est bien le "s/z" qui l'indique, le mot ilem/lem = vide (ici pas encore adultes).
zraâ: ce mot doit être passé au peigne fin ainsi que le lexique sémitique/arabe avoisinant avec la racine ZR; ça ne m'étonnerait pas s'il se confirme que cette racine n'est que dans le phénicien. Pour notre langue c'est on ne plus clair: Z semence + R terre, et Z.R/SZ.R agricole serait l'équivalent du Z.L/SZ.L du genre humain. Notre lexique en témoigne: aZar=racine. Reste donc aux spécialistes de vérifier le substrat phénicien dans le sémite-arabe et nous confirmer. Sinon les mots fellaha/fellah sémites-arabes sont des emprunts avérés que l'on retrouve en kabyle et le berbère en général.
eghres: ce mot à mon avis peut-être tout sauf d'origine sémitique/arabe; en plus du S en suffixe (supposons que c'est un suffixe) qui est étranger au sémitique/arabe, la racine [gh.r] en arabe signifie la négation (gheyr, synonyme layssa), gheyr=changer, ghar=gouffre; il n'a aucune relation avec l'agriculture, le champs, etc...Par contre en kabyle ghres est clairement lié au champs i-ger en plus le lexique le confirme: a-ghrum = pain (khubz en arabe), tha-maghrusth, tha-ghurasth, etc...En fait c'est du côté grec -aghros(agro)=champ- qu'il faut chercher la comparaison avec le libyque. Voilà!
herth: ce mot est attesté dans l'arabe (herth=labourer) et dans le kabyle comme "emprunt" dans hreth=labourer, herthadhem=saison des labours. Sur la forme oui car le "h" de half anglais n'y est pas en libyque donc il faut chercher quelle lettre a été usurpée. Nous avons le verbe krez (k spirant) synonyme de hreth = 1.labourer 2.silloner. On dit bien ikerz/ikrez unyir iw (mon front est en sillons). Il est proche de kres (k emphatique) qui signifie cristallisé/ratatiné et de keresh[k.r.sh] = mordre seulement krez finit par "z" de semence donc de labour. Revenons à l'emprunt "hreth". Si nous plaçons non pas le "kh" mais sa forme light soit le k spirant l'on aura kreDH...mot existant en kabyle! KreDH (k spirant, dh emphatique) = égratigner, gratter, griffer (en arabe khadesh d'oû probablement les emprunts khvesh=griffer, tha-khebashth= râteau en kabyle). Ce mot kreDh [k.r.d] est proche, et il a le même sens, de...kratzen en allemand (sic!), scratch en anglais (holy shit'an!). Sans blagues! C'est une énigme quand même. Bon, l'essentiel est que là on a appris que le "h" sémitique se muterait vraisemblablement en "k" spirant libyque pour les mots empruntés (dans les 2 sens) et les interférents. La chasse est ouverte!

Pourquoi Carthage, du phénicien "Qrthdst" [qart-hadasht]=nouvelle ville (appelée de nos jours qartadj par les arabes), devient chez nous kerthagen [kerth'agen] -k spirant- avec le sens (?) de kerth + agen (ageni/aguni)= labourer + colline, ce qui est loin du sens initial de la ville phénicienne, coincidence? Drôle comme interprétation sauf que...sauf qu'en espagnol, en Ibérie + Amérique latine, Carthage est devenue carthagena [kartakhena], appelation plus proche de la nôtre originale que de l'originelle. Comme quoi nous ne somme pas seuls!

Suivront 2 prochains posts complémentaires du même thème.

Aucun commentaire: