jeudi 8 mai 2008

Der krieghund

Avant-propos
En ce jour de commemoration de le deuxième guerre mondiale et notamment des massacres à Kherrata, Guelma et Sétif je suis tombé sur un article du quotidien en ligne «Le Matin.dz» qui a ravivé ma rage, voici le lien :
http://www.lematindz.net/news/1405-france-television-et-le-ministre-de-la-defense-au-secours-de-loas-un-docume.html
Il est question d’un chien de guerre, d’un chien tout court mais de renommée sinistre, qui répond au nom de Georges Oudinot que vraisemblablement les médias français en ces temps de Napoléon 3.5 veulent présenter comme un «brave». Puisqu’il s’agit d’une insulte directe à la mémoire des victimes, mes compatriotes des Ath-Duala je considère que mon droit de réponse m’autorise à apporter mon témoignage «hérité» (légué par les parents, les proches, les voisins) sur les exactions de ce scum sadiste. Je vous demande juste de ne pas étendre votre haine de cette canaille, qui sans doute va s’ensuivre après la lecture de ces lignes, à tous les français, inutile de faire l’amalgame entre les chiens et les hommes.

Le krieghund
Ce krieghund (chien de guerre) a commis une multitude de crimes contre les civils kabyles. Il paraît que c’est un «brave capitaine» rescapé de la déroute de «Dieu, bien fait!», pardon de «Dien-Bien-Phu». Eh oui, en face il y avait une armée vietnamienne bien soutenue en armes et en génie militaire par les soviétiques. Mais les paysans désarmés c’est bien plus facile à se mettre sous les crocs, ah les chiens? L’humiliation quotidienne par ses paras des paysans désarmés, notamment de «l’homme à la toge blanche», les assasinats gratuits, la torture, le bloccus décrété avec le lancement de l’opération «jumelles», les enfants qui n’ont pas survécu à la faim et aux épidémies, mon frère ainé mort avant de voir la libération et ses frères et soeur qui naîtront après, son petit cousin, les morts, les veuves, la mort, la famine,...Bref, le palmarès de ce chien mérite la légion d’horreur. Ses collaborateurs parmi nos traîtres, les chiens-de-chiens, méritent le cyanure, au plus vu que le hara-kiri ne convient qu'aux braves mais pas aux harkiris; que leurs enfants n’aient pas peur, le peuple ne les tient pas responsables des crimes de leurs géniteurs et leurs droits sont intouchables.
Il en est un crime qui hante souvent mes cauchemars tant il est atroce et monstrueux. Devant son quartier général à «Béni-Douala» le chien animait «son» bûcher au sens propre du mot. La mère d’un maquisard, un adolescent d’à peine 17 ans qui tombera plus tard au champ d’honneur en défendant sa dignité et sa partie, fut exécutée sur le bûcher du chien car elle ne voulait pas avouer oû se cachait son fils. Ce chien aidé par ses acolytes, les paras et les chiens-de-chiens, condamna notre pauvre femme à l’immolation. Elle est morte brûlée vive. Dans la douleur et les larmes. Sous les yeux de ces voisins terrorisés et des passants impuissants «tenus en respect» par les paras et les chiens-de-chiens armés jusqu’aux crocs. Puisse le Créateur être avec nous et que l’âme de cette femme et celle de son fils reposent en paix.
Vous voulez que je leur pardonne? No way! Go to hell bastards!
Le 12 juillet 1998. La France est championne du monde de foot. C’est la joie en France. Dieu fait bien les siennes et ce jour là c’est un français d’origine kabyle qui symbolisa le succès de son équipe. Zidane - roi de France. Un français d’origine kabyle oui, mais surtout portant le même patronyme (à une voyelle près, la dernière) que la femme immolée par le chien Oudinot. Ma première pensée alla ce jour-là à cette femme et à son fils tombés pour l'honneur de leur peuple et de leur terre. Les sons de ce patronyme de ce grand sportif proche de celui de "l'immolée" sont connus de par le monde. Par contre les noms de son bourreau le chien et des chiens-de-chiens ainsi que ceux de tous les "rebuts de la chimère" (Algérie-française empire arabe) méritent qu'on crache dessus ainsi que sur les noms de ceux qui font l'apologie des crimes de guerre de ce chien.


Epilogue:
La place du chien oû il éxécutait nos civils pendant la guerre d'Algérie sera héritée par les autres usurpateurs. Le chacal a pris la place du chien. C'est là, à la même place, qu'en 2001 a été froidement exécuté le jeune lycéen Massinisa Guermah. Il a été assassiné par deux guétoules armés, deux éxécuteurs et représentants de l'usurpation négationiste.

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