vendredi 30 janvier 2009

Paradoxe

Ce court post est surtout pour informer de l'évolution des choses concernant ce blog.

Les choses sont ce qu'elles sont, surtout ces derniers temps, d'oû une réduction du temps libre consacré à ce blog. Donc probablement votre humble serviteur sera moins pléthorique qu'avant mais paradoxalement c'est en ce moment que les choses les plus sérieuses, les plus intéressantes et les plus dures commencent. Ceci demande un travail de concentration et d'analyse plus long que d'habitude. Au final si ce blog risque de perdre en quantité (de billets) il en est tout autre pour la qualité des révélations concernant notre langue et notre identité.

Le centre
Je me suis en fait attaqué aux sons du centre (voir post Classement Draft) S-Z d'un côté et T-D de l'autre. Je mes suis rendu à l'évidence après avoir découvert le Phsi que véritablement le Xi (Ksi) kabyle (ks, gz), "libyque" mazigh, devrait être inventé ou simplement ajouté car il s'avère qu'il est là. Donc ce centre, ce cercle fermé devrait contenir ceci dans deux noyaux différents:
noyau 1: S - Z + X (ks, gz) ou groupe gamma K, G, GH, Q
noyau 2: T - D
Les sons mixés qui en résultent:
ST/TS, SD/DS,
ZT/TZ, ZD/DZ
XT/TX (kt, gt, ght, qt), XD, DX (dk, dg, dgh, dq)
Les sons chuintants Sh, Zh (j), Dzh (Dj français) viendrait de là.

Le D atteste une notion d'adhérence, de densité alors que le S ou Z une notion de poids.
Le T ou D en suffixe -aDH, -adT attestent la platitude, l'horizon, le lointain, l'inconnu, l'obscur
dkir, k spirant, = aimant. Ici la racine dk indiquerait l'attirance, l'attraction. les racines proches tk, tsk le confirment: tseki=y être, participer (sequir en latin d'oû le terme secte), teki = s'appuyer (sur un support/appui). La chuintante zh (j) serait issue de là dans les termes qui signifient attraction, attirance: jevedh = tirer (vers soi), adjev = plaire, termes déformés avec les sons sémitiques et d'ailleurs ils se retrouvent sous cette forme en arabe. Idem pour le terme dhakhel (dakhel en arabe) = à l'intérieur, terme qui serait en kabyle plutôt dheg'kel, k spirant.
Au contraire dans dheg'er = pousser, dheq'eR = jeter, projeter la racine dh.g/dh.q atteste la propulsion.
Prenons le verbe sedh = damer (voir aussi shud = lier), son inverse serait des ou dez = fendre, casser, pulvériser (voir aussi a-mendTas = marteau). Tout comme le suffixe -thes dans phethuthes = s'effriter, réduire en miettes, le contraire de phethath = morceau (solide donc).
Deux lettres du même noyau attestent la quasi-adherence et la fermeture complète: TD de dTeDH (téter), n'dTeDH = se coller à, adhérer à. Voir aussi sus/gug dans susem = se taire, la fermer et gugem = muet.
Le DH atteste l'horizon, l'horizontal; dheg attesterait lui une transversale: gheg-dhys = au travers, ici dhys indique i-dhys = côté.
On peut continuer sans fin. Bref, là nous avons des notions de physique qui doivent remonter à la surface. Je finirai juste sur un mot, "paradoxe". Il vient du grec para (à côté de) + dhoksa (opinion). Il est à peu près sur que ce doxa, dhoksa grec est ce qu'est pour nous dqs, tqt. Dans ce cas précis c'est dTeq comme dans le verbe 'endTeq = se prononcer/s'exprimer, ce verbe pourrait être 'yni/hyni = dire + dTeq = opinion (doksa grec), donc 'endTeq = dire son opinion. En d'autres termes notre deqs (assez), dToqeth (nombreux, en masse) seraient proche du terme déca (10) grec ou dizaines/douzaines en français.

Ce centre avec ses "noyaux" va sans doute nous révéler des choses étonnantes. Essayez de comprendre le verbe dTaRDHeq = exploser, éclater, surtout la racine DHeq qu'on a déjà dit impliquée dans le sens de pousser, projeter, propulser. Bonne chance!