lundi 19 janvier 2009

Gibraltar

Ce post va nous apporter de nouveaux éléments et son lot de surprises.

Trinité
Je voudrais revenir en bref sur le billet précédent car on a tout simplement avec le Phsi kabyle (mazigh, "libyque") la trouvaille tant espérée. Ce symbole, fibule ou lampe à huile, est notre trinité! Il explique les 3 états de la matière (gaz/liquide/solide), la fertilité et la femme (très érotique croyez-moi), le mythe de Poseidon et Clito, Poseidon lui même (Neptune pour les romains), l’ordre des saisons et du temps, ce symbole explique les phases, emphases et donne l’explication des sons emphatiques dans notre langue, etc...Il explique aussi les mesures, le poids, l'équilibre, la balance. Il faudra prendre toutes les variantes de ce Phsi (fs, fz, ft, fd) ainsi que celles avec le f altéré ou muté en v (vs,vz, vt, vd). En voici qlqs exemples.
phadh = soif
laZ = faim, par extension famine, disette
Ces deux mots en apparence n'ont rien en commun (racines diverses). Je rapelle que pheZ = mâcher (en grec phaghos dans lotophages = mangeurs de lotus), 'ech = manger. Le Z emphatique serait en fait un son phsi, un z multiplié par ph ou à la puissance ph (maths basiques, c'est pas de la linguistique!). Le mot laZ serait la+phz qui donnerait laphez, laphzi: la- est une négation (ul-ash = pas) et phz indique simplement la nourriture, les aliments ou food en anglais (fd)!, pisha (ps) en russe. On peut faire la même chose avec deux mots opposés phesus, phesas (léger)- Zay (lourd): on aura phesas et Zay avec le Z emphatique égal à ph+z/s devenir phesay ou phezay. Donc phesas-phesay/phezay à partir de quoi on peut conclure que le suffixe as/us est dimunituf (ça été vérifié depuis longtemps) et le suffixe -ay tout le contraire, un amplificateur.
Idem pour les membres, supérieurs (mains) ou inférieurs (pieds). Le phd (D) pour les jambes, les pieds (i-phaden), ved (debout), phednin (orteils) et pht (S, T) pour les mains (phetus, phus), doigt (aDHadh oû le DH emphatique est ph+th/dh donc aDHadh = aphthadh/afthadh avec ph.t). Ou prenez les verbe dTinez (s'abaisser) qui devient phedines, le vrbe RedTi (se courber en 2) pour le saut de mouton qui devient Rephdhi, Rephti avec un rapprochement technique (sans raccourci) facile à faire avec reptile ou raptor en anglais.

Le verbe Zal' = prier (en sémite-arabe Saly, Salat=prière) oû le Z emphatique devient phs (plus probable que phz/pht/phd) et donnera le verbe Zal = phesal, phsal tout comme selem/salam = phsalam donc on a la racine psal- et psalme de psalmodier! C'est du pareil au même! Idem pour a-Zalim (oignon sauvage) qui serait a-phesalim/a-vesalim presque identique à veSel = oignon!
De la même façon on peut rapprocher notre langue du grec et du latin. Notre pierre, roche a-ZRu serait a-phezRu, a-phesRu, a-phetRu, a-phedRu assez proche de petra (pierre en latin, en grec). Le mot uzzal = fer serait a-phezal ce qui le rapproche de a-ZRu/aphezRu = pierre et aussi du coulement phsi et du dieu des forges Héphasitos ('efest). Idem si l'on prend avec le T emphatique dTidTuh/dTudTah = petit/mignon qui serait phetituh, clairement proche de petit en français. Par ailleurs je pense qu'on peut trouver une solution à l'énigme grecque du pt archaique supplanté par un simple p dans ptolys devenu polys ("ville") et le nom de la dynastie des Ptolémée. On y reviendra plus tard.

GMT
Ce que signifie GMT tout le monde le sait, Greenwich meridian time. En Algérie à une certaine époque on le déchiffrait autrement avec une touche d'humour: Général Moussa Traoré, ancien président malien qui était souvent en Algérie car il avait une villa sur la côte est-algéroise. Donc Greenwich est le centre imaginaire, le point de repère pour mesurer le temps. La géodésie comme votre GPS aussi besoin de ce repère, du méridien comme de l'équateur (longitude, latitude) pour se situer sur le globe terrestre, déterminer la position.
Donc le méridien passe par Greenwich en Angleterre, en ADN la ville de Mostaganem dans l'ouest algérien se situe sur ce méridien, centre ou point zéro en longitude. Mais oû était situé le méridien dans la haute antiquité, la période dite punique-phénicienne en Afrique du Nord et en Ibérie?
Le méridien de l'époque punique-phénicienne (grands navigateurs) ou à la période antérieure aux puniques serait très probablement situé à Gibraltar, entre le Rif (nord du Maroc) et L'Ibérie (Espagne du sud).
Les colonnes d'Hercules des anciens grecs indiquent bel et bien Gibraltar.
La clé pour comprendre tout ça réside dans les toponymes même, ceux du Rif et d'Ibérie. Les villes rifaines sous occupation espagnole svt Ceuta, mll Mellila tout comme les autres villes en territoire marocain du nord vrk Berkane, tngr Tanger, Tetouan, nd-wr Nador (en Algérie aussi Nador au Chenoua à l'ouest d'Alger, ndrwm Nedroma à côté de Tlemcen en Oranie) sont des éléments clés pour comprendre comment était mesuré le temps et comment les navigateurs utilisaient cette "carte" géographique pour naviguer.

Gibraltar
Vous connaissez sans doute la version officielle selon laquelle Gibraltar serait djebel tareq soit en arabe mont de Tarik, le commandant des forces maures-arabes-musulmanes qui ont envahi l'Espagne au 8ème siècle. Ce commandant mythique n'apparaît nulle part ailleurs, nulle part, aucune trace comme s'il s'était évaporé. Gibraltar de djebel tareq, soit. Et s'il l'on voyait une autre alternative, hein? Pour celà on va passer par d'autres frères, nos cousins du sud les Tamachek.
Communément ils sont appellés Touaregs, vraisemblablement du mot tha-rga (targa) qui a plusieurs significations. Cette racine [rg] se retrouve dans le lexique latin et dans les langues romanes comme le français (irrigation, regler). Tha-rga signifie très exactement un passage étroit, souvent pour faire passer l'eau, un canal, un canal d'iirigation par exemple, une rigole. Le sens le plus exact, excusez moi si j'offense votre pudeur, du mot tha-rga est la ligne entre les fesses, la ligne qui scinde les deux fesses, qui peuvent s'écarter ou au contraire se fermer. Prenez le verbe avec la même racine plus un D emphatique DH'Reg = défequer; ce mot peut nous amener à l'étymologie du mot cathédrale expliqué en grec "chair" (kathedra), à la base du mot hedhra/edhra = siège ('edhra aurait le sens de cul/anus selon wiktionnaire, à vérifier donc); notre DH empahtique porte le PH du phsi magique (voir plus haut) et il serait phedh'reg, en relation avec les membres postérieurs aDHaR (fdhar vedar?, ved= debout), peut-être qu'un aspiré h/H ou un k/g spirant se cache derrière le A (aDHar = kaDHaR) et le mot serait kaphdhar, gaphdhar/Haphdhar très proche de katedhra grec, le sémité arabe qif (debout) pourrait venir de là. Par ailleurs, toujours par rapport au corps humainn i-rgel signifie paupière qui sert à ouvrir/fermer l'oeil à l'instar d'une écluse. Voilà pour cette racine RG en anatomie. Dans la nature c'est le passage entre deux falaises, deux rochers. C'est un détroit.
Il se trouve que Gibraltar est aussi un détroit. Donc cette racine [rg] atteste canal étroit, détroit. Donc on a déjà identifié tareq de l'appellation à la crazy-joe (shakespeare = cheikh zoubir, c'est un système!) de ce détroit par les arabes et maures arabisés, il reste donc le mot djebel.
Cette racine [rg] se confirme ailleurs avec le sens abordé:
regel , rgel = boucher (un trou, plus largement un flux, flux liquide, eau). Ce mot irait dans le sens que le détroit ou le canal d'irrigation peut s'ouvrir et se fermer, et réglémenter le débit.
Rehel (qui serait Rekel ou Rekel car h est soit aspiré, soit c'est un spirant g/k) = parsauter, sauter une, un obstacle. Ce verbe diffère de nephel = passer d'une rive à l'autre (aucun obstacle). r'kel = coup de pied
R'keDH = écraser du pied
La racine [rk] indiquerait le pas.
herkel qui serait Herkel, gerkel = bouger, se remuer
herek qui serait Herek, gerek, kerek = bouger, se mettre en action
argw, argu = rêver
yDH = nuit
On ne va pas donner dans le détail mais le mythe grec d'Hercules (Hérakl', 'erakli) tout comme celui de Iason/Jason et les argonautes avec leur épreuve du passage dangereux du détroit des roches broyeuses seraient en relation directe avec ce qu'on vient de voir plus haut.
Les 12 travaux d'Hercules (souvent en Afrique du Nord d'ailleurs) seraient une fable avec un sens rationnel qui concerne des définitions géographiques, géodésiques, cartographiques et aussi la division du temps, il pourrait s'agir simplement des 12 mois mais il y a mieux: les 12 travaux d'Hercules sont les 12 fuseaux du globe terrestre, comme les fuseaux horaire. Il y en a au total aujourd'hui 24 (comme les heures) mais à l'époque lointaine mythologique c'était 12 en double (12x2), les 12 autres sont reflétés de l'autre côté du monde, de leur méridien (autre hémisphère); Tout est relié à l'astronomie et aux constellations d'étoiles (hydre, etc...). Lisez un peu sur Hercules et Antée fils de Gaya: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ant%C3%A9e. Voilà que maintenant c'est aux grecs de s'intéresser au kabyle (mazigh) alors que j'avais appellé et j'appelle toujours mes compatriotres à s'intéresser au grec et à la Grèce en général.
Mes amis R'keDH (Rek-phedh) indique tout simplement un phénomène qu'on appelle en physique la pression! Ah, le Phsi kabyle/mazigh! La racine [rg, rk] de canal/détroit indiquerait le sens de "régler" (ouvrir/fermer comme une trappe). Le même sens de "pression" doit se retrouver dans l'appellation Gibraltar, Ce détroit sert à équilibrer la pression entre deux mondes celui de l'autre côté (océan atlantique) et de ce côté de la mer méditerranée! Gibraltar aurait été donc le centre du monde. Gibraltar déforme djebel (?) tareq (targa = détroit). Le mot sémité-arabe djebel serait sans doute une déformation d'un mot qui expliquerait le sens de flux, pression (dhephel? ). Mais très probablement le mot djebel serait probabalement une traduction de la variante originelle en mazigh (punique?) pour désigner un mont, une montagne a-dhrar qui à mon avis devrait s'écrire avec un spirant k/g ou un aspiré h/H devant le A considéré comme article, ceci aurait donné hadhrar/Hadhrar/kadhrar ou plutôt gadhrar. Dans ce cas il n'y a qu'à se rappller la jumelle de Carthage en Ibérie la ville de Cadix appellée en punique Gadir (en grec Gadeira, Gades en latin), mot sans aucun doute identique à Agadir. Vous n'allez tout de même pas croire que les mots Gadir, gadhrar sont des mots sémitiques sinon pourquoi auraient-ils été arabisés à la période des invasions arabes ?! Je rappelle qu'officiellement Gadir serait punique au sens de gader = mur, rempart (entendez phénicien d'office sémite), et dans ce cas là "punique" et "phénicien" n'ont absolument rien à avoir avec les sémites. Après la "chute de Carthage " (voir post La terre promise) on a désormais sa jumelle Gades/Cadix en renfort. Je reviens vers l'étymologie du mot Gibraltar. Donc ce djebel tareq serait une déformation-adaptation de gadhrar tharga ou l'inverse tharga ghadhrar soit le détroit de Gades/Cadix. A moins que ce ne soit gathrar/yathrar au sens, vous n'allez pas le croire mais c'est envisageable!, au sens de gate (les portes) en anglais ou Tor en allemand! On y reviendra un jour sur ce sujet en abordant la toponymie kabyle. L’Espagne étant sous les Wisigoths avant l’arrivée des arabes au début du 8ème siècle on ne doit pas exclure une appellation germanique de Gibraltar. Ne connaissant pas l’allemand j’ai néamoins trouvé ce qui aurait pu être une déformation ayant abouti à djebel tareq : Gabel + Tworeg. Le mot gabel signifierait fourche (donc bifurcation, carrefour ?) et le mot tworeg signifie barrière (voir aussi Tor = portes). Ceci aurait pu donner Gabel Tworeg (bifurcation – barrière). Je ne sais pas si ça sonne en allemand ou c’est complètement ridicule! Au final nous avons en plus de la version officielle djebel tareq (mont de Tarek) 3 autres alternatives, d'autres ne sont pas à exclure. Le temps départagera. Andalousie
L'origine de ce mot n'a pas été comprise et ne l'est toujours pas. Déjà vous aurez compris que les arabes et les alliés maures n'avaient pas les connaissances antiques ou préantiques concernant Gibraltar, l'ADN et l'Ibérie. En fait tout laisse supposer que le centre du monde, le méridien de l'époque préantique ou de la période punique-"phénicienne" (avant la période sémite qui n'a aucune trace en vocabulaire avec ce qu'on vient de voir et les toponymes que l'on va aborder) était situé dans le détroit de Gibraltar et plus exactement le Greenwich de cette époque aurait été soit Ceuta (sft -7), soit Tanger. La division entre les 2 mondes se reflètent par "nd, nt" (and, ant) et la racine inversée tn, dn (tan-, dan-). Regardez la racine grecque anté (antérieur, avant) et latine anti- (opposé) et son reflet en kabyle dans ylindi (an passé, an antérieur), sel-ilindi (avant année dernière). On a qu'à prendre les toponymes:
Tan-ger
Tetwan qui serait Ti-tan (autres variantes: ti-dan, ti-djan qui se retouvent en athroponymes w-dan, me-dan, w-djan oudjani, ti-djan)
nad-wr Nador
mwr-tan Maurétanie
Toutes situées du côté du couchant, de la nuit (yDH = nuit, gumaDH = occident). Lexique: andha = oû? nadhi = chercher (oû?), dha = ici, dhyn = là-bas, tha-menaT (région, province).
Prenons maintenant l'Ibérie. Iberica oû la racine vrk comme dans verkan (Berkane) indique non pas seulement la couleur noir/sombre mais le point de repère (temps, espace) comme notre kal averkan aux Ath-Dwala; ça c'est du blindé 100% croyez-moi! D'ailleurs cette géodésie en couleurs exlique pourquoi on a en ADN des formes arabisées mais qui laissent entrevoir le sens originel: kl + couleur (kel verkan) kl de akal ou tkala/thala homonyme de thalla = source/fontaine qui sera arabisé en aïn pour donner les toponymes Aïn-Beïda (blanche), Ain-Sefra (Jaune), Ain-Hemra (rouge) et autres couleurs alors qu'une source/fontaine est soit claire ou trouble. On y reviendra un peu plus tard. Revenons à l'Ibérie. Andalousie ou and-lwz, luz-tan Lusitanie ou Portugal qui serait lwz-tan oû le lwz indique clairement la couleur rouge-orangé du soleil couchant (voir en kabyle le sens de wiz, lwiz et lwns en toponymie), il ya de quoi se demander pourquoi portokali/burtuqali pour l'orange en grec et en arabe! C'est aussi la couleur du noyau (lwz), qui dit noyau dit centre. Luz (lush) signifie aussi lumière en portugais. Très probablement andalws attesterait d'abord des coordonées sur la carte et ensuite les autres interprétations (homonymes) comme lwnys en kabyle est un toponyme (ath-lewnis) qui a donné un patronyme lewnis et nos pas l'inverse, j'en suis persuadé. Je me décide à avancer l'hypothèse suivante:
Le méridien de la haute antiquité, si ce n'est avant, est bien du côté de Gibraltar et il serait la ceinture qui relierait Merida en Extramadure à Tanger.

Pour finir. Nous avons la conviction que les colonnes d'Hercules citées par Platon sont bien à Gibraltar. Nous avons compris par oû passait le méridien, quel était le centre du monde à une époque très lointaine. Nous avons identifié le sens des racines "-ant/-and" et leur inverses. Un petit raccourci avec les Amériques: l'origine du mot « Andes » vient du quéchua anti qui désigne les habitants d'une zone montagneuse. Le plus intéressant est le mot atlant, la ville Atlantis qui a donné Atlantide. Est-ce que vous croyez en l'existence d'une civilisation ancienne de ce côté de l'Atlantique? On a trouvé il y a très longtemps des explications rationnelles (voir post Jumeau d'Atlas, Atlas les anneaux, Atlantide) au mythe de l'Atlantide.

Croyez-vous maintenant à l'existence de l'Atlantide de Platon? Bon courage!