jeudi 15 janvier 2009

L'arc atlantique

Ce post va nous emmener loin dans le temps, s'en suivra une "hypothèse" bouleversante.

Avant-propos
Aujourd'hui ja vais probablement égaler Apulée, sur un registre particulier évidemment et non pas littéraire, car je risque d'être traité de sorcier. D'oû mon souci de répéter encore une fois que je n'incite personne à me croire mais uniquement à réfléchir.
J'avais émis des doutes sur le Q que je soupçonnais d'être un intrus. Aujourd'hui nous allons commencer à trouver les premières solutions à cette énigme.


10 gram' d'Apulée
J'avais parlé des sons composés ou comme disent les spécialistes les digrammes th, dh, ph, etc... J'avais signalé aussi que le son kabyle (mazigh, libyque) ph pouvait se scinder (p+h, f+h) et qu'il serait parfois une syllabe (h voyelle) porbablement équivalente à la syllabe pw (pu, po, py) en grec et en latin. Cet adapteur en qlq sorte va nous permettre de mieux lire et comprendre les appellations latino-grecques, dans le cas précis de passer d'Apulée à Apollon. On peut prendre d'autres exemples, les toponymes surtout: à quoi ressemblerait phRe'a (Fréha, en Kabylie) en latin ou en grec? Avec le ph en pw et le h aspiré (ou en ia/ya) on aura pureya, poreya, pyreia comme Pyrée en Grèce. Rigolo non?! Mais svp pas de raccourci. L'intérêt est de systématiser cette recherche et de l'élargir à tous les domaines avec multiples exemples pour la vérifier, ex. Port aurait été chez nous phRt.

Satisfaction
Maintenant on passe au deuxième adapteur qui nous permettra d'avancer, celui du Q supposé à juste titre comme étant un apport sémitique, très probablement, mais alors très probablement!, phénicien.
Pour vous faciliter la tâche je vais vous donner un exemple comparatif:
quR = dur, rigide, sec
kw, kaw = sec (zéro humidité)
Bref, le Q aurait été à l'origine un kw, gw! Ces g/k seraient des spirantes ou G/K occlusives.
Maintenant un peu de géométrie, attachez vos ceintures car très probablement:
gw donne gwr/gwR = cercle
kw donne kwr/kwR = carré
Vous voyez déjà que kur de tha-kurth (la pelote, bobine) serait en réalité gur (tha-gurth), simplement les g et k spirants sont très souvent confondus et sont donc altérés. Remarquez aussi que le latin avec qu (kwa) transmet cette forme intermédiaire entre kw d'origine et Q emprunté aux sémitiques. Je vous laisse vérifier cette supposition en utilisant cette formule Q = gw/kw, vous devinerez le carré, quartz, quasi, quart, etc... Voyez ce qu'est une corde (kordé en grec), les cordes, etc....Prenez beaucoup d'exemples (qrats = bouteille) et vous serez surpris. Moi je vais vous en donne deux:
Exemple 1
qudhRa, lequdhRa = puissance (ce mot se retrouve en sémitique-arabe)
qudhRa ....kwdh-Ra, gwdh-Ra
god-Ra, dieu Ra en anglais: amusant comme raccourci! Et si c'était les Goth?
qudhRa....kwth-Ra, gwth-Ra
qewth ... kwth, gwth (goût/goûter? la variante gwdh aurait donné goth, quel raccoucri!)
qewth = nourriture, alimentation, ce qui est mangeable

Une évidence: gwt ou plutôt kwt est en relation avec quota et quantité. Le mot dTuqeth (fréquent, affluent, nombreux) serait Taw-kwth dont la valeur mathématique est à déterminer prochainement taw+ kwt (quota). Le mot ketheR =plus (empruntés par l'arabe kathir = beaucoup) serait kwth-yr = quota-(en) delà/extra-quota ou plus que d'ordinaire.
tha-vaqith, vaqith/faqith = plat, assiette (vakwyt, vagwt, fagwut, fakwt)
feZ, feghz? = mâcher; voir gheZ = mordre (calque russe: kus'at = mordre/kushat = manger)
fakya, lefakya = légumes (mot supposé, par "eux", d'origine arabe fawakiH)
qwa, quwba = bien nourri, ventré. Voire quva = courbé, vouté.
qubets/qube = kwb (cube?), kwp (coupole?)
Il y a matière à réflexion, je suis d'accord avec vous. On peut noter déjà que cette racine gw/kw signifie flux ou courant (kwrn), cela confirme d'ailleurs ce qu'in avait dit avant HW = stream/courant comme dans gW/HW de agw/ag'hw = nuage, leHwa = averse/pluie, aawdhiw/a-Hawdhiw = cheval; on y reviendra. Voir exemples. thi-qith /gwit/kwit = goutte,[M-eau, pluriel aman= les eaux], thi-miqit=migwit/mikwit = goutte d'eau, qwa (yeqwa l'ghashi) = affluence, etc...
Exemple 2
Pour les systèmes de mesure le Q est omniprésent, pardon donc le gw/kw est ominiprésent. On ne vas pas abuser d'exemples, d'aller outre-mesure, on va se satisfaire de deux petits exemples. D'abord le mot wdhm - udhem = visage/face est aussi qdhm -aqadhum soit avec le kw/gw au lieu de q il devient gwadhum/kwadhum voir kwathum: ne-kwa ou nekwa pièce d'identité ça vous dit qlq chose?! Ensuite voyons un autre exemple:
qna, seth-qna (set heqna?) = se satisfaire (ne pas demander outre(mesure)
Si le verbe qna (que l'on retrouve en argot arabe DZ, aussi en arabe?) n'est pas 'eqna ou heqna mais simplement qna devient gwn ou kwn. Je ne sais pas quels sens ont ces racines et quelle relation avec les langues germaniques, avec king/queen (roi/reine) chez les les anglo-saxons ou scandinaves (kvina = femme). Je ne connais pas le sens des racines gwn/kwn en langues celtes sauf le mot breton gwen = blanc, heureux. Si leur racine gwn = heureux, donc satisfait comme qna=kwn en kabyle on a là avec cette interférence un deuxième élément (voir post Pavé flamand). Idem pour le mot QR qeRw = crâne/tête; il pourrait être déchiffré différement g+HR (?) et aussi GWR, la permutation W-H le confirme d'ailleurs. La racine KR our crâne est presque partout existante dans les langues européennes. Donc si qeRu est g+HR on sera proche de Herr (monsieur) en allemand et d'autres mots germaniques; si la racine qR devient gwR on aurrait un mot proche de wr germanique de War (guerre) d'ôu est officiellement parvenu le mot gweRa ou guerre en latin et langues romanes. Tout ça confirmerait peut-être la thèse de l'existence de l'arc atlantique! Celà nécessite un travail plus profond pour confirmer ou rejeter cette supposition.


L'île aux volcans
Le mensonge est tôt ou tard rattrapé par la vérité. L'usurpateur pense qu'il suffit de donner un nom à sa consonance à des villes envahies et à ses habitants soumis pour assoir son pouvoir et pérpétuer le mensonge. Un peu comme la ville d'Alger fondée par Vulughyn Ziri, devenue soit-disant ville arabe, avec son nom arabe qui serait vernaculaire et le seul (unique, comme d'habitude avec ces gens, ces "uniqwm"!) qui puisse être accepté. Ce nom topnymique arabe al-djazayer signifie les îles, donc mot au pluriel; et leur thèse repose sur soit-disant le toponyme du comptoir punique/phénicien ikosium = (une) île aux mouettes, une île au singulier! Je vous dis qu'à Alger il y a autant d'îles que de volcans à Paris, croyez-moi! Y en a marre de leurs mensonges, mais vraiment marre!
En changeant les noms toponymiques et patronymiques l'envahisseur pense avoir coupé le cordon ombilical et couper définitivement le lien entre la terre-mère et ses fils. L'usurpateur use du mensonge pour respirer et la vérité l'étouffe. L'usurpateur est assis sur un volcan dont l'éruption ne devra pas tarder. Je vous laisse remonter le temps et voir un autre exemple plus lointain. Vous avez l'adapteur Q = kw/gw; vous avez les noms des villes puniques et phéniciennes en ADN et en Ibérie, surtout Gadès (Gadir) devenue Cadix et bien évidemment Carthage dont l'étymologie officielle est QRT.HDST (ville nouvelle), il s'agit de golfe dans les deux cas, de nos jours golfe de Cadix et golfe de Tunis. Qui étaient leurs fondateurs et quand?
Carthage doit livrer ses secrets, à vous de jouer!
Bon courage!