vendredi 22 février 2008
K - bill
L’histoire est avant tout écrite par les vainqueurs et c’est souvent «des histoires de chefs», l’histoire de leurs seigneurs, ou de leurs saigneurs, c’est comme vous voulez. Mais c’est aussi, en partie du moins, l’histoire du peuple, le peuple vaincu s’entend. Aujourd’hui lorsque nous nous penchons sur notre histoire, notre vraie histoire, nous devons faire preuve d’intelligence, de patience, de sagesse et de courage. Inutile de vous rappeller que «quelqu’un» nous a désignés malheureux, sauvages, barbares, etc...Si vous êtes prêts à l’accepter je vous prie d’arrêter là votre lecture. Nos peuples, ou si vous préferez notre peuple, il a survécu à toutes les hécatombes, parfois oubliées ou le plus souvent héroisées par nos ennemis. Il est vrai que notre géant Atlas nous a souvent permis de nous cacher, de nous éloigner des foyers de guerre, comme des foyers de civilisation hélas. A cause de la grande étendue de notre territoire mais de son relief surtout qui nous a toujours empêché d’avoir une «vue d’ensemble», de se voir les uns les autres, de se sentir les uns les autres, nous avons perdu notre mémoire collective, nous nous sommes hétérogénisés jusqu’à ne plus se reconnaître. L’océan et la mer nous ont-ils été d’un secours pour parer à des invasions, nous ont-ils rapproché des autres dans le bien comme dans le mal, ont-ils été à l’origine d’une très lointaine décadence, incertaine mais devinable? Difficile d’y répondre. Notre terre, l’espace vital de notre peuple, n’a pas échappé aux catastrophes naturelles: tremblements de terre fréquents et ravageurs, sécheresses, désertification, érosion, etc.., des tsunamis (?) et peut-être même à un cataclysme planétaire dans un passé trop lointain pour que les hommes s’en souviennent. Nos ressources naturelles n’ont cessé de se tarir depuis des millénaires: restent peu de forêts, le bois se fait rare, l’eau encore plus rare, la faune et la flore se réduisent en espèces et en nombre, «la terre noire» ou les champs cultivables ne sont hélas pas prédominants sur nos territoires, etc... Pire encore, nos maigres ressources ont été, et le sont toujours, le plus souvent spoliées par les usurpateurs et nourissent nos oppresseurs au lieu de servir notre peuple. Notre peuple paye de ses deniers, de sa terre et de son sang, sa servitude sur ses propres terres. Cela s’appelle la kabbale. Régler le bill (l’addition) K, voilà à quoi est réduit notre peuple, par exemple celui de Kabylie la bien-nommée, le refuge des Kabbaliés, l’exemple parfait du Peuple saigné à blanc et de la Digue culturelle.
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