vendredi 5 juin 2009

Algerminal

Ce post offtop va inauguer un nouveau genre pour animer ce blog, le billet de l'auteur en réaction à l'actualité.

Billet D.S

Je suppose que si ça vous avez lu le post précédent Tag Halal vous aurez compris la cupidité des tangos. Imaginez un peu un repenti qui passe non pas à la trappe mais à la caisse.
Le préposé: Monsieur vous voulez encaisser comment, en espèces ou en chèques?
Le tango: Pas de chèques, hashak! Uniquement des billets frais!
Le préposé: Vous voulez comment, en billets de 50 ou de 100?
Le tango: En billets de sang, bien entendu.
Et oui ainsi va l'Argélie, l'Algérie à l'envers, en larmes et en sang...
Et oui même notre billet est de larmes et de sang. Les tangos se sont encore une fois distingués en participant aux épreuves du bac à leur façon: carnage
On se demande vraiment si la source-tango est intarissable...Dernièrement on parle d'une pépinière-tango:
Tango junior
Ces enfants nés au maquis n'apprendront rien d'autre que le livre de leurs parents.
Et la jungle au maquis comme en dehors du maquis.
Le livre et la jungle. Ces enfants sont loin de rappeller le sympathique sauvageon
Mowgli
Ces enfants sont des mineurs et des mineurs fils de mineurs.
Ils sont mineurs mais à ça le temps remèdiera.
Et puis ils sont mineurs fils de mineurs et ça les champs en témoigneront, tout comme le sang de leurs victimes.
Le livre et la jungle. Ces tangos-mineurs mineurs ne raseront pas les murs, ils prendront les sentiers. Les sentiers lumineux...
S.M.
Ces mineurs comme tous les mineurs de ce pays sont au charbon, tous des galibots.
C'est toute la jeunesse du pays qui est sacrifiée sur l'autel des autres, les ennemis de la Vérité et du Créateur.

Tragédie. Tragicomédie. Long-trajet comédie. Humour noir.
Il était une fois en Kabylie pas loin de l'Algérie.
Le front en langue kabyle a un double sens "front, destin" (anyir, tha-wenza).
Une maman poule, une paysanne.
Son enfant chéri, un garçon.
La mère louait le ciel au quotidien pour que son fils grandisse et devienne un homme de lumière, un intellectuel ou au moins un être instruit. Pas mal pour un fils de paysanne.

La mère répétait à son fils cette phrase au quotidien en l'embrassant sur son front:
"A'mmi! ad yefk Rebbi tha-phath ar w'anyir ik". Littéralement: "Mon fils, que Dieu illumine ton front" (sens figuré: illumine ton destin).
La paysanne a vieilli, le garcon a grandi et il est devenu un homme.
Vous voulez savoir si les prières de sa maman ont abouti?
Vous voulez savoir ce qu'il est devenu?
Si oui, cliquez ici ou .

Ainsi va le monde dans un pays qui était notre, dans un pays devenu autre.