samedi 5 novembre 2011

Notre Dame

Il y a de ces Dames en Kabylie...

Une mauvaise traduction peut causer préjudice à notre identité en quête de soi et de renaissance. La preuve !

De la sainte patronne de la cité des lumières...

Notre Dame

Par exemple, le nom de la sainte patronne protectrice de la ville de Vegayeth (Bougie) Yemma Gouraya sur les hauteurs de la ville des lumières et ville phare de Kabylie. Littéralement Yemma signifie "Mère" (ma, notre); Gouraya n'est pas expliqué pour le moment sauf rapprochement fait avec agour (lune) pour expliquer Yemma Gouraya (déesse de la lune, Isis quoi !). L'équivalent de Yemma Gouraya l'autre côté de la méditerranée, c'est à dire chez les cathos, c'est :
Yemma (ma/notre Mère) ~ (ma, notre) Dame
Yemma Gouraya = Notre Dame de Gouraya
Il y a lieu de rappeller que des Saintes protectrices il n'en reste qu'en Kabylie; partout ailleurs en ADN il n'y a à ma connaissance que des Saints (sidi) sans doute depuis l'arrivée des envahisseurs arabes-musulmans. Aujourd'hui il nous incombe à nous kabyles de construire un monument digne de ce nom, dans un style punico-libyque évidemment, sur ce lieu sacré de Notre Dame de Gouraya qui draine de milliers de pélerins chaque année (j'aimerais m'y rendre dès que l'occasion se présentera). Il faut lancer cette idée et en débattre publiquement surtout sur la manière de lever des fonds pour financer un tel projet (les occupants ne vont pas le financer, croyez-moi); c'est un moyen fantastique pour mobiliser toutes nos forces vives, tous les kabyles qu'un tel projet. C'est ce que nous avons de mieux à faire nous kabyles au lieu de subir, d'observer et de palabrer sur les monuments des autres ici ou qui nous concernent pas ou, pire encore, rester les bras croisés alors que les fusées hilaliennes prolifèrent en Kabylie même. La sainte patronne, la protectrice Yemma Gouraya a besoin d'être défendue et de son temple, elle nous le rendra. Vivement un projet du Temple de Notre Dame de Gouraya ! Une fois ce haut lieu sacré sera doté de sa "cathédrale identitaire" les kabyles reprendront le chemin perdu, le chemin du temple, de LEUR temple : ce jour-là on sera armés pour combattre les usurpateurs qui veulent éradiquer notre identité et mettre à mort la Kabylie.

Les seigneurs
Les dames d'abord, ensuite à tout seigneur, tout honneur :)
Techniquement le passage de Yemma à Dame serait expliqué par la formule:
Y (i,y) kabyle ~ D latin
evdhu, yevdha (yebda) pour "début, commencer, entamer" n'est rien d'autre que DBT de début, débuter; ce D aurait sauté en kabyke sans doute à cause des hilaliens chez qui bidaya (début) aussi existe.
Debouze = Yebouze ou Yebous
Et ainsi de suite, il faudrait voir dans quels cas le D aurait sauté. Prenons amenay, imenayen (cavaliers, nobles chevaliers, donc seigneurs par extension) qui vivent grâce à nos légendes et notre mythologie (aujourd'hui hélas ! on est débordé par la valetaille en Kabylie, où sont passés les imenayen, hein ?!). Imenayen =? Dominayen proche de Dominus (maître) Dominicus (Seigneur) en latin ? Ce n'est pas exclu. A suivre donc.

Encore une fois, je souhaite de tout coeur voir naître ce projet du Temple de Yemma Gouraya qui en plus des retombées économiques (tourisme) sera tout bénéfice pour le peuple kabyle et même capital pour l'identité kabyle car ce temple canalisera toutes nos pensées et fera office de carte postale de la Kabylie. Que les hommes et femmes de bonnes familles kabyles et ayant une notoriété publique avancent main dans la main pour fédérer nos forces er lancer ce projet.