ET LA MAISON KABYLE...
Ce qui va suivre est d’une importance
capitale, chers amis. Je vais faire en sorte que tout soit compréhensible, il
vous suffit juste d’être attentif.
MERCURE
Nous l’avons vu dans le billet où l’on a fait
le rapprochement entre agour (lune, mois) kabyle avec agora (marché, forum) en
grec, Mercure et Lune auraient supplanté le Soleil. En gros, le terme kabyle
(mazigh) devrait désigner Mercure en plus de Mois et Lune ! Faisons
simple :
Mesure vient de mensura en latin ;
Mois vient de mens en latin ;
Mesurer = Mois = Lune = (et aussi) Mercure
JOUR DE DIEU, JOUR DU MILIEU ?
Prenons le calendrier romain (chrétien) :
- Mercredi est le jour du marché, le
jour de dieu Mercure (Hermès grec), le jour du milieu de la semaine : 3+ 0
+ 3, soit 0 le jour de Dieu (4ème) : en slaves (russe)
« mercredi » est appelé « sredniy » (médian, moyen, du
milieu).
- Jeudi est le jour de Dieu (et de Jupiter
chez les Romains de l’antiquité). Néanmoins, Jeudi est dans le calendrier
chrétien le 5ème jour et pas celui du milieu.
Alors, le 4ème jour serait le jour
du Marché ? Dieu devrait-il être associé au Milieu (donc au Centre), ou
bien à 5, cinquième jour
LA KHAMSA Vs HERMES
C’est là qu’on va découvrir des choses
intéressantes !
D’abord, « thi-melayin thi-beybuyin »,
ça sonne juste ! Eh oui, moi je prononce naturellement (comme aux Ath
Dwaya) a-mellay (blanc), thi-mellayin (les œufs), et non a-mellal,
thi-mellalin. Cette particularité régionale vaut ce qu’elle vaut, sauf que dans
notre cas précis, c’est bien du Ya qu’on a besoin que de Lla qui pourrait, au
moins dans certains cas, être une influence arabe ou même latine.
Là je suis à 100% sûr que l’hypothèse avancé
des années en arrière sur mon blog est bel et bien juste :
‘Ermes (Hermès) grec = Alemas « du
milieu, médian, etc. » ou plutôt aYemas
On va faire court avec cette découverte de la
formule de passage :
Y kabyle (prononcé L dans certaines régions) =
X ou KH arabe, et X (KH) et GH grec.
- Exemple 1 :
Yiwen = 1 (Un) en kab (Liwen si on prononçait L
au lieu de Y)
Yiwen (Un) en kab = Ghonia « angle,
coin » : ceci renforce la récente hypothèse de Igawawen (izwawen)=
chanteurs religieux ; zawiya (angle en arabe ayant simplement supplanté le
vernaculaire) ; lexwan seraient aussi leYwan : le Yiwen kabyle est un
« Angle, Un (1) » et probablement « Unité » ou
« Egalité » (on vérifiera ça à part).
- Exemple 2 :
Mais la meilleure démonstration est
celle-ci :
a-yemas (alemas) « du milieu, etc. »
= aghemas, akhemas.
ayemas, alemas en kab étant équivalent du grec
‘Ermes (Hermès), l’on aura :
a-Yemas, a-lemas (du milieu) = KHAMSSA (Cinq,
5) = HERMES (et donc Mercure)
Est-ce que vous tout compris ?
Le symbole de la Khamsa = Hermès : ce
symbole nord-africain - mais attention, les vrais Arabes ne l’ont pas adopté
car ils le considèrent comme un symbole païen…, et ma foi, ils ont
raison ! - , est donc partagée avec les Grecs (dieu Hermès) et les Romains
(dieu Mercure)…et sans doute aurait-il existé chez les Phéniciens et Puniques,
et d’office chez les anciens Egyptiens.
Les conclusions à en tirer sont nombreuses, on
y reviendra, mais dès à présent on peut utiliser en kabyle ayemas (allez,
alemas, puisque vous insistez !) au lieu de khamsa pour désigner 5, mais
aussi la paume de la main et voir même le (doigt) majeur.
MERCREDI Vs JEUDI
On sait maintenant que Mercure (Hermès) est
associé au chiffre 5. Cette fois on va prendre le calendrier musulman. Le 5ème
jour de la semaine lekhmis en kab (al-khamis en arabe) – c’est donc la Khamsa,
Hermès/mercure - n’est sans doute pas « le jour du milieu » (de la
semaine). Et le jour du marché – qui est mercredi (pour Mercure, Hermès) dans
le calendrier romain/chrétien – est affecté auquel des jours de la semaine du
calendrier musulman ?
Les contradictions constatées dans le calendrier
romain/chrétien et son équivalent musulman découle du fait que leur
« milieu » n’est pas le bon. Les deux calendriers semblent ignorer le
Soleil (au lieu de Mercure/Hermès) et d’Héliocentrisme, car le jour de marché
au milieu de la semaine, le jour 0 dans notre formule 3 (jours précédents) + 0
(alemas !)+ 3 (jours suivants) devrait être celui de Dieu, ou anciennement
du plus grand dieu (Zeus grec, Jupiter romain) ou plus probablement le Soleil
(indice du savoir des anciens sur l’héliocentrisme).
Voici maintenant qlq chose d’intéressant à
étudier (au sujet du Soleil justement) :
- Ce n’est pas pour rien qu’on a rapproché
récemment thimes en kabyle (feu) de shams (soleil) en sémitiques (arabe, du
moins) ;
- La « khamsa » (5) serait
apparentée à ayemas, alemas « du milieu » en kabyle ;
- En kabyle le terme thimes « le
feu » ou « la flamme »,
voir « foyer de feu » , devrait se transcrire thYmes, et thaLmas et
ThaKHames pour les formes altérées : akham (maison, foyer) en kabyle,
chaoui (mazigh) serait a-Yam ou aLam comme dans ayemas/alemas : akham
serait « le foyer » (et « le feu ») pour personnifier le
sens de « maison » ;
- On dit de nos jours akham (foyer, maison) et
khamsa (5) mais toujours aYemas/a-Lemas et non akhemas : faut faire qlq
chose, les amis !
- La maison kabyle ou chaoui (mazigh plus
généralemen) akham, axxam qui fait allusion au Foyer et au Feu, et très
vraisemblablement au Soleil au sens de « Foyer » qui indique le
Milieu, le Centre (comme en optique par ex., foyer entre 2 lentilles de lunette)
s’aligne clairement sur…l’ANCIEN EGYPTIEN avec sa racine PR de
« maison » mais aussi de « pharaon »,
« pyramide », « palme » (Fadhma/Fatima, flamme) et donc
« la khamsa » (lire billet Pyramides : l’hypothèse kabyle)…et PR
« feu » en grec : là je l’affirme, Pyramide en grec contient à
la base le terme grec PYR « feu » !
Je vous félicite tous car l’hypothèse kabyle
au sujet des Pyramides vient de se confirmer ! Et en plus on a localisé la
vraie origine (dans le temps, bien antérieur aux khorotos hilaliens) de la
« khamsa » ici reliée à Hermes/Mercure et, plus intéressant encore, à
l’ancienne Egypte.
On exploitera tous les éléments récoltés
aujourd’hui avec patience pour dégager de nouvelles hypothèses qui nous
aideront à mieux comprendre notre identité, donc étudier notre mémoire (notre
passé) et, par voie de conséquence, à maîtriser notre futur.