La dualité
Depuis un bon moment déjà certains aspects de notre langue kabyle (mazigh) me posaient problème. C'est le cas de ce que j'appelle "suffixes doubles" comme les terminaisons -rar, -rur, -rir, -lal, -dad, -mam, etc...
Je pense avoir compris cette énigme: la lettre double du suffixe, exemple R dans la terminaison "-rar" de urar, serait en fait une forme qui cache la lettre opposée de ce R en l'occurence L, donc le suffixe devrait comporter un R et L. Cette supposition concerne les autres lettres et il suffit juste d'identifier les duos, les lettres qui s'opposent et se permutent, L et R sont un excellent exemple. Voici les premiers duos identifiés, on léargira par la suite aux autres lettres:
R - L
M - N
T - D
S - Z
T/D - S/Z
Pour mieux retenir cette formule de permutation par duos retenez la comparaison 4 grecque: tetra-tessera (quadruple-quatre en grec)
Zéralda
Cette ville est situé à l'ouest d'Alger du côté donc de Chenoua, son étymologie m'est inconnue donc je prends apriori ce toponyme autochtone comme étant déchiffrable en langue mazigh. Pour ce faire je prendrai d'abord des toponymes kabyles.
- tha-qRaR-th (acropole!): la racine qRaR serait mixte (L+R) ou mixte inverséé donc qRal (tha-qraL-th)ou qLaR qui donnera tha-qLaR-th. Intéressant de voir le sens de ces 2 mots, tha-GRAL-th!. Au moins nous on a trouvé notre graal, ha-ha!
-tha-ZRAR-th: tha-ZRAL-th ou tha-ZLAR-th.
Ici nous voyons bien tha-ZRAL-th (tazralt pour simplifier) qui n'est que la forme authentique de Zéralda. Le terme ou toponyme azrar signifie chaîne (de montagnes), le mot le plus proche jerar signifie "fermeture éclair" pour sa forme en chaîne.
Les patronymes ZERAR, SERAR seraient Zeral, Seral.
Le paronyme kabyle ZeRWR serait ZERWL, il quivaudrait au ZERWAL rifain et shawi.
De la même façon on peut déchiffrer le Djurdjura, jeR-jeR (ici "j" opposé au "sh"):
jeR-jeR serait jeR-jeL. D'abord le suffixe jel de Jijel. Ensuite son opposé:
sheR-sheL ou bien Cherchell en pays chenoui à l'ouest d'Alger.
Pour les patronymes cette "formule Duo" est sans doute très intéressante: hedad serait hedat ou hetad; inversement haman serait hamam ou hanan tout proche de a'anane, etc...
Pour mieux retenir cette formule de permutation par duos retenez la comparaison 4 grecque: tetra-tessera (quadruple-quatre en grec)
Zéralda
Cette ville est situé à l'ouest d'Alger du côté donc de Chenoua, son étymologie m'est inconnue donc je prends apriori ce toponyme autochtone comme étant déchiffrable en langue mazigh. Pour ce faire je prendrai d'abord des toponymes kabyles.
- tha-qRaR-th (acropole!): la racine qRaR serait mixte (L+R) ou mixte inverséé donc qRal (tha-qraL-th)ou qLaR qui donnera tha-qLaR-th. Intéressant de voir le sens de ces 2 mots, tha-GRAL-th!. Au moins nous on a trouvé notre graal, ha-ha!
-tha-ZRAR-th: tha-ZRAL-th ou tha-ZLAR-th.
Ici nous voyons bien tha-ZRAL-th (tazralt pour simplifier) qui n'est que la forme authentique de Zéralda. Le terme ou toponyme azrar signifie chaîne (de montagnes), le mot le plus proche jerar signifie "fermeture éclair" pour sa forme en chaîne.
Les patronymes ZERAR, SERAR seraient Zeral, Seral.
Le paronyme kabyle ZeRWR serait ZERWL, il quivaudrait au ZERWAL rifain et shawi.
De la même façon on peut déchiffrer le Djurdjura, jeR-jeR (ici "j" opposé au "sh"):
jeR-jeR serait jeR-jeL. D'abord le suffixe jel de Jijel. Ensuite son opposé:
sheR-sheL ou bien Cherchell en pays chenoui à l'ouest d'Alger.
Pour les patronymes cette "formule Duo" est sans doute très intéressante: hedad serait hedat ou hetad; inversement haman serait hamam ou hanan tout proche de a'anane, etc...
Ajoutons un excellent exemple: le verbe fruri (éclore, fleurir) serait fruli ou plutôt fluri...comme en latin. Donc tha-frara (aurore) serait tha-flara? Pas sûr!
Un peut d'humour. Le terme barbare (du grec varvaros) peut avoir une explication assez déconcertante (ici "b" opposé à "p").
bar-bar serait d'abord bar-bal, ensuite soit par-bal ou pal-bar. Bref, soit barbellum (barbus), soit parabellum (prêts à la guerre), soit palabre (discussion oiseuse, du festi quoi!). Mais là ce n'est qu'une blague!
Revenons aux choses sérieuses.
'urar = chant en choeur de femmes mazigh.
'wrar serait 'wral.
Un "h" ou "kh" ici aspiré se cache derrière le W
'wral = huwral ou khwral...qui n'est que la chorale ou chant en choeur!
Halal ou haram?!
Nous avons vu à maintes fois le sens de haRa (cour, sphère) depuis le post Zéro. Ce mot n'existe pas en sémitiques, en arabe notamment. Par contre les camarades prétendent que les mots harem, haram, halal sont des mots sémitiques-arabes:
haram = péché, interdit, illégal
halal = bon, conforme aux dogmes, légal.
Ces mots ont en kabyle mazigh une notion très simple : légal-illégal, permis-interdit, noble-bâtard, héritier-déshérité, libre-vassal.
On applique la même formule de mutation du duo L-R au premir mot halal:
halal ~ haRAL. Ici le terme haRa (cour) réapparaît!
halal-haram seraient en fait:
haRal - haRam
Donc le L indique "oui" (légal) alors que le M indique "non" (illégal). On reverra ça en géométrie le moment venu.
Voilà qu'on a fini avec les prétentions récurrentes des camarades orientaux. Je pense même que c'est de là (haRa = cour) qu'ils ont tiré le mot huri, huriya = libre. Quant au Graal il serait en relation avec un autre récipient tha-qaRUR-th (flacon) de tha-qRaghts (bouteille), intéerférents avec l'arabe qarura-qar'âa, oû qarur/garur devient garul ou galur. Idem pour le mot hemam (hammam, thermes) qui à la racine contient "ham" (chaud, chauffer) mazigh qui équivaudrait au thermos grec.
Maintenant il faudra vérifier tout notre lexique avec cette nouvelle "clé": a-dhrar, a-mellal, ldjadj, a-leqaq, a-qefaf, a-mrar (morale!), etc... Par exemple a-mellal (blanc) serait plutôt a-merral ce qui réconforte ma thèse de merg au lieu de melh (sel). Ce terme j'ai bien peur va nous renvoyer vers minéral ou Dieu sait quoi encore. On verra plus tard.
Un peut d'humour. Le terme barbare (du grec varvaros) peut avoir une explication assez déconcertante (ici "b" opposé à "p").
bar-bar serait d'abord bar-bal, ensuite soit par-bal ou pal-bar. Bref, soit barbellum (barbus), soit parabellum (prêts à la guerre), soit palabre (discussion oiseuse, du festi quoi!). Mais là ce n'est qu'une blague!
Revenons aux choses sérieuses.
'urar = chant en choeur de femmes mazigh.
'wrar serait 'wral.
Un "h" ou "kh" ici aspiré se cache derrière le W
'wral = huwral ou khwral...qui n'est que la chorale ou chant en choeur!
Halal ou haram?!
Nous avons vu à maintes fois le sens de haRa (cour, sphère) depuis le post Zéro. Ce mot n'existe pas en sémitiques, en arabe notamment. Par contre les camarades prétendent que les mots harem, haram, halal sont des mots sémitiques-arabes:
haram = péché, interdit, illégal
halal = bon, conforme aux dogmes, légal.
Ces mots ont en kabyle mazigh une notion très simple : légal-illégal, permis-interdit, noble-bâtard, héritier-déshérité, libre-vassal.
On applique la même formule de mutation du duo L-R au premir mot halal:
halal ~ haRAL. Ici le terme haRa (cour) réapparaît!
halal-haram seraient en fait:
haRal - haRam
Donc le L indique "oui" (légal) alors que le M indique "non" (illégal). On reverra ça en géométrie le moment venu.
Voilà qu'on a fini avec les prétentions récurrentes des camarades orientaux. Je pense même que c'est de là (haRa = cour) qu'ils ont tiré le mot huri, huriya = libre. Quant au Graal il serait en relation avec un autre récipient tha-qaRUR-th (flacon) de tha-qRaghts (bouteille), intéerférents avec l'arabe qarura-qar'âa, oû qarur/garur devient garul ou galur. Idem pour le mot hemam (hammam, thermes) qui à la racine contient "ham" (chaud, chauffer) mazigh qui équivaudrait au thermos grec.
Maintenant il faudra vérifier tout notre lexique avec cette nouvelle "clé": a-dhrar, a-mellal, ldjadj, a-leqaq, a-qefaf, a-mrar (morale!), etc... Par exemple a-mellal (blanc) serait plutôt a-merral ce qui réconforte ma thèse de merg au lieu de melh (sel). Ce terme j'ai bien peur va nous renvoyer vers minéral ou Dieu sait quoi encore. On verra plus tard.