Introduction
Le personnage du capitaine Némo sorti de la plume du génie français Jules Verne, à mon avis génie très sous-estimé, est sans doute connu de tous. Aujourd'hui on va se limiter à l'étude linguistique de ce nom, plus précisément des lettres N et M.
D'abord qlqs rappels.
La formule 4x4 des billets précédents (q=sh=sc=sph) va être élargie notamment sa partie Q pour inclure toutes les variantes de la gamma kabyle/mazigh: q, gh, G occulsif, K occlusif, kh (pour les moments les sons g/k spirants on prend pas).
Dans le post précédent on a identifié le schéma des affixes et de leur placement, c'est à dire ce qui est un préfixe pour le grec et le latin (les européennes) serait placé en suffixe en kabyle. Voici les premiers exemples que j'avais donné hier sur le site ADN.
-NMD de Numidie serait N+MD, ici la racine MD de medhel /mdhun/mdha (circuit fermé, barrage, bassin d’eau) et de meden (gens), tha-medhit (ville). Cette racine MDh indique clairement un tri, une sélection. N+MD de Numidie avec l’affixe inversé serait MD+N de a-mdhan/meden qui signifie CITOYENS, CITADINS !
- Cette même trouvaille peut s’appliquer à nos frères de Libye. Le pays du Fezan, soit FZN = FZ+N. On inverse et on aura N+FZ soit Nefousa le pays mazigh libyen ! Le nom de famille Fezan indique qlq'un issu d'une région FZ ou FS comme Fès.
- Voici un exemple tonitruant ! Le verbe kabyle kthil qui signifie mesurer une longueur/une taille avec la coudée kabyle/mazigh. Donc c’est KTL qui serait KT+L. Déjà on voit le KT de coude (KD). J’inverse l’affixe et j’aurai L+KT...qui en russe LKT (lokot’) signifie aussi le coude !
Numidie
On voit clairement le sens de Numidie qui d'ailleurs était la partie nord oû résidaient des mazigh sédentarisés bien avant l'époque romaine, époque à laquelle est sans douté née la version de Numidie issu du grec nomadhos (nomade). Cette hypothèse ne tient pas la route surtout vue du côté kabyle oû le lexique architectural atteste clairement des notions de constructions de maisons modestes de pierre et de bois du villageois kabyle tout aussi valables pour les grands édifices. Ce qui dénoté un passé bien plus valeureux que ce qu'on nous impose. On en reparlera car ce thème est très intéressant géométrie mazigh à l'appui.
La clé de l'énigme se trouverait dans notre lexique comme le lexique grec, notamment DM de demos (peuple) qui a donné démocratie, ce radical DM "indivisible" peut-être une forme inversée de notre radical MD de numide. C'est dans le sens de diamant en ancien grec a-dhamos (a privatif en grec) qui signifie "indivisible" que se trouverait la réponse à l'opposition du DM grec au MD mazigh.
Alors d'oû est venue cette version de "nomades"? Il s'agit d'une mauvaise interprétation du lexique et d'une mutation N-M qui a changé la donne!
D ou "dh" en kabyle atteste clairement la barrière qui sépare l'espace et le temps aussi (conjugaison des verbes).
Géométriquement M est une médiane, le D très plat est un plan.
MD ou medh en kabyle atteste clairement la barrière, obstacle, bloc, barrage entre deux parties:
medhel = fermer (une porte, un caveau), thi-medhlin = pierres tombales. Le suffixe inverse serait lemedh = étudier (découvrir)
ghamedh (aamedh) = autoriser, permettre, laisser faire/passer; avec l'affixe inversé: a-madhagh = maquis dense (donc obstacle infranchissable)
qmeDH = boucler, affixe inversé a-medhiq = un coin, une province.
tha-mdha = barrage, digue en kabyle.
a-mdhun = bassin (d'eau), tha-mdhsh-th = nappe d'eau.
Le problème est que chez les mazigh nomades du sud le mot tha-mdha = oasis! a-nu = puits. Donc c'est cette version qui a été choisie à tort par les étrangers pour l'étymologie de Numidie, là on a rectifié le tir!
Métropolis
Bon il est temps de vous monter ce qu'il en est de la mutation de M en N ou l'inverse.
M numide = N maure. Et vice-versa.
M numide et parfois latin = N grec. Et vice-versa.
ND du grec andro-(andros = homme/être) ex. anthropologie serait MD en numide (kabyle/shawi de nos jours) de meden/amdhan?
Métropole vient du grec meter (mère) polis/ptolis (ville, cité). MD ou MT avec le sens de mère se retrouve autrement chez nous MD ou MdT de femme, épouse (tha-medTuth).
Pour mémoriser cette permutation M-N il faut prendre notre GM (gh.m) comme tha-ghmaeRth (angle, coin, coude) contre le grec GN (gh.n) de ghonia/gonia (angle) comme dans hexagone. Il est évident qu'avec cette permutation M-N on a ouvert un très grand chantier (encore un!) car il faudra vérifier d'abord au sein même de notre lexique kabyle oû le M a remplacé le N plus l'inverse, ensuite faire la même chose en comparant au lexique des autres langues mazigh, après par rapport au grec et au latin et enfin par rapport aux sémitiques, l'arabe notamment. Donc ce phénomène de permutation M-N est encore plus vaste que celui du L-R, donc ça demandera beaucoup de temps pour en venir à bout. Le mot NUL en français issu du latin serait en kabyle MWL en plus on inverse l'affixe (en bleu) on aura WLM ou simplement en kabyle moderne Ylem, ilem = vide, rien. Ce radical négatif YL ou WL comme "wl = coeur" est visble ailleurs WLash (y a pas, pas), WL-amek (y a pas comment) , wl-aygher (pas la peine), etc...Don le NUL en français est YLM en kabyle. Vous pouvez prendre des exemples et essayer cette méthode.
Madaure
C'est le nom de la ville natale de notre cher Apulée, ville toujours appellée Madaure mais avec un suffixe de petitesse "ush" MedhwRush (M'daourouch) en pays Shawi.
MDWR de Madaure est avec la racine MD que l'on retrouve en toponymie kabyle MD (medhuha à Tizi, ath-hmedh est aussi un toponyme croyez-moi, on y reviendra), etc...
MDWR à l'ouest en partant de la Kabylie ou d'Alger sera avec un N maurétanien! Il devient NDWR comme dans Nador chez nos frères chenouis tout comme chez nos frères rifains. Cette forme est aussi présente dans Nédroma près de Tlemcen, Nédroma serait NDWR-YM NDWR-WM soit Nador -ym ou Nador-um ou s'il était arabisé Oum Nador (comme Oum el-bouaghi en pays Shawi). En fait ce YM serait Ymi (bouche) ou Yem (mère) comme dans Yema Guraya et tenez vous bien il est probable qu'un H majeur (comme dans Hraw en kabyle ou Here en anglais) pourrait se cacher derrière le W de Madaure, Nador, Nerdoma. Ex.de Nador NDWR qui serait NDWHR ou ND-WHR oû l'on devine facilement WHR des toponymes de "lions" AHras, WehRan (Oran), thi-Herth (Tiaret), etc...Donc un kabyle ou un shawi devrait prononcer Mador et non pas Nador, Médrona (la matrone!) et non pas Nédroma.
Donc par les toponymes nous pouvons tracer la frontière antique qui séparait la Numidie à l'est et la Maurétanie à l'ouest: le N est maurétanien (ouest-Algérie, Maroc actuels) et le M numide (est-Algérie, Tunisie actuelles) M kabyle et shawi. Je me demande si maintenant nous à l'est (kabyles, shawis) on ne devrait pas prononcer Narakesh (au lieu de Marrakech de nos frères à l'ouest), Nerwk au lieu de Meruk (Maroc), etc...Je pense que ça ne vaut pas la peine, tout ça date de l'antiquité et donc fait partie du passé!
Gnawas
Le terme maure vient du grec mavros (noir, sombre), sa racine est MVR soit affixe M et radical VR. Ce radical se retrouve en kabyle et dans toutes les langues mazigh: verkan = noir, sombre. il est l'opposé de shevhan ShV+hN. Ce mot verkan serait VR+kN. Dans les deux cas l'affixe kN (han-kan-gan) indique la coloration, ce gN, kN ou hN est souvent prononcé avec le h/g/k aspiré donc seulement avec un N. D
verkan: VR +kN ou "k" aspiré = VR+N. Le radical c'est VR, l'affixe c'est N (kN, gN, hN).
verkan: VR+N. déjà on voit ici le sens de "étranger" a-veRani (de veRa = dehors, étranger)
verkan serait vergan: VR+gN
VR+gN inversé donnerait gN+VR
Maure ou MVR grec serait M+VR, on l'inverse on aura VR+M, on permute M-N du grec au mazigh et on aura VR+N. Je recapitule:
Maure M+VR grec > (M en N) N+ VR > (affixe N inversé) VR+N = ver'an/verkan
Noir ou Negro en romanes est issu de là NgWR.
Mais il faut retenir qu'en langue kabyle (mazigh) le terme verkan est un toponyme (lien direct avec topographie du lieu), donc le lieu verkan ou Berkane au Rif est une prononciation "numide" et non pas "maure" sinon il aurait été verkam/Berkam (Bergamote, ha-ha!). Non, c'est à vérifie mais il n'est pas exclu qu'au Rif (à l'ouest donc) Nador est typiquement maure (ça aurait été Mador en "numide") alors que les Berkan est un toponyme "numide" donc les rifains de Berkane pourraient être venus de l'est, du pays Shawi?
Revenons au "noir" verkan/vergan VR+N ou VR+gN. Ce terme serait aussi un explocation du toponyme Navarre en Ibérie. Et de Guinée au sud!
VR+gN inversé gN+VR (ici le V devient plus soft w/f) = gN+WR
gn+WR a donné le terme péjoratif en kabyle "vu th-genurth" (genura).
gN+WR a donné le terme gnawa.
gNWR sans R gNW est dans gnu/knu = courber/coucher/incliner/descendre
gNW de Gnawa est le toponyme de GWN ou Guinée!
gNW muté phonétiquemnt kNF de knef = griller/brûler.
gNW muté (g = j) encore plus done jnev, a-jeniw = danse de possédés/transe, etc...
gNW muté (g=dj et W en b) a donné djanub (sud) à en arabe, c'est là qu'ils l'ont piqué.
a-gwni (agwuni) comme dans le toponyme a-gwni aRus en kabylie doit-il forcément signifier un point cardinal précis, le sud? Et la mutation M-N expliquerait le patronyme a-gumi?
Donc les gnawas sont de Guinée. Voici ce que l'on écrit sur les Gnawas.
Et voici Gadry un guinéen qui chante en kabyle et surtout une chanson de Dda Lwennas sans aucun accent, c'est simplement hallucinant.
Alors d'oû est venue cette version de "nomades"? Il s'agit d'une mauvaise interprétation du lexique et d'une mutation N-M qui a changé la donne!
D ou "dh" en kabyle atteste clairement la barrière qui sépare l'espace et le temps aussi (conjugaison des verbes).
Géométriquement M est une médiane, le D très plat est un plan.
MD ou medh en kabyle atteste clairement la barrière, obstacle, bloc, barrage entre deux parties:
medhel = fermer (une porte, un caveau), thi-medhlin = pierres tombales. Le suffixe inverse serait lemedh = étudier (découvrir)
ghamedh (aamedh) = autoriser, permettre, laisser faire/passer; avec l'affixe inversé: a-madhagh = maquis dense (donc obstacle infranchissable)
qmeDH = boucler, affixe inversé a-medhiq = un coin, une province.
tha-mdha = barrage, digue en kabyle.
a-mdhun = bassin (d'eau), tha-mdhsh-th = nappe d'eau.
Le problème est que chez les mazigh nomades du sud le mot tha-mdha = oasis! a-nu = puits. Donc c'est cette version qui a été choisie à tort par les étrangers pour l'étymologie de Numidie, là on a rectifié le tir!
Métropolis
Bon il est temps de vous monter ce qu'il en est de la mutation de M en N ou l'inverse.
M numide = N maure. Et vice-versa.
M numide et parfois latin = N grec. Et vice-versa.
ND du grec andro-(andros = homme/être) ex. anthropologie serait MD en numide (kabyle/shawi de nos jours) de meden/amdhan?
Métropole vient du grec meter (mère) polis/ptolis (ville, cité). MD ou MT avec le sens de mère se retrouve autrement chez nous MD ou MdT de femme, épouse (tha-medTuth).
Pour mémoriser cette permutation M-N il faut prendre notre GM (gh.m) comme tha-ghmaeRth (angle, coin, coude) contre le grec GN (gh.n) de ghonia/gonia (angle) comme dans hexagone. Il est évident qu'avec cette permutation M-N on a ouvert un très grand chantier (encore un!) car il faudra vérifier d'abord au sein même de notre lexique kabyle oû le M a remplacé le N plus l'inverse, ensuite faire la même chose en comparant au lexique des autres langues mazigh, après par rapport au grec et au latin et enfin par rapport aux sémitiques, l'arabe notamment. Donc ce phénomène de permutation M-N est encore plus vaste que celui du L-R, donc ça demandera beaucoup de temps pour en venir à bout. Le mot NUL en français issu du latin serait en kabyle MWL en plus on inverse l'affixe (en bleu) on aura WLM ou simplement en kabyle moderne Ylem, ilem = vide, rien. Ce radical négatif YL ou WL comme "wl = coeur" est visble ailleurs WLash (y a pas, pas), WL-amek (y a pas comment) , wl-aygher (pas la peine), etc...Don le NUL en français est YLM en kabyle. Vous pouvez prendre des exemples et essayer cette méthode.
Madaure
C'est le nom de la ville natale de notre cher Apulée, ville toujours appellée Madaure mais avec un suffixe de petitesse "ush" MedhwRush (M'daourouch) en pays Shawi.
MDWR de Madaure est avec la racine MD que l'on retrouve en toponymie kabyle MD (medhuha à Tizi, ath-hmedh est aussi un toponyme croyez-moi, on y reviendra), etc...
MDWR à l'ouest en partant de la Kabylie ou d'Alger sera avec un N maurétanien! Il devient NDWR comme dans Nador chez nos frères chenouis tout comme chez nos frères rifains. Cette forme est aussi présente dans Nédroma près de Tlemcen, Nédroma serait NDWR-YM NDWR-WM soit Nador -ym ou Nador-um ou s'il était arabisé Oum Nador (comme Oum el-bouaghi en pays Shawi). En fait ce YM serait Ymi (bouche) ou Yem (mère) comme dans Yema Guraya et tenez vous bien il est probable qu'un H majeur (comme dans Hraw en kabyle ou Here en anglais) pourrait se cacher derrière le W de Madaure, Nador, Nerdoma. Ex.de Nador NDWR qui serait NDWHR ou ND-WHR oû l'on devine facilement WHR des toponymes de "lions" AHras, WehRan (Oran), thi-Herth (Tiaret), etc...Donc un kabyle ou un shawi devrait prononcer Mador et non pas Nador, Médrona (la matrone!) et non pas Nédroma.
Donc par les toponymes nous pouvons tracer la frontière antique qui séparait la Numidie à l'est et la Maurétanie à l'ouest: le N est maurétanien (ouest-Algérie, Maroc actuels) et le M numide (est-Algérie, Tunisie actuelles) M kabyle et shawi. Je me demande si maintenant nous à l'est (kabyles, shawis) on ne devrait pas prononcer Narakesh (au lieu de Marrakech de nos frères à l'ouest), Nerwk au lieu de Meruk (Maroc), etc...Je pense que ça ne vaut pas la peine, tout ça date de l'antiquité et donc fait partie du passé!
Gnawas
Le terme maure vient du grec mavros (noir, sombre), sa racine est MVR soit affixe M et radical VR. Ce radical se retrouve en kabyle et dans toutes les langues mazigh: verkan = noir, sombre. il est l'opposé de shevhan ShV+hN. Ce mot verkan serait VR+kN. Dans les deux cas l'affixe kN (han-kan-gan) indique la coloration, ce gN, kN ou hN est souvent prononcé avec le h/g/k aspiré donc seulement avec un N. D
verkan: VR +kN ou "k" aspiré = VR+N. Le radical c'est VR, l'affixe c'est N (kN, gN, hN).
verkan: VR+N. déjà on voit ici le sens de "étranger" a-veRani (de veRa = dehors, étranger)
verkan serait vergan: VR+gN
VR+gN inversé donnerait gN+VR
Maure ou MVR grec serait M+VR, on l'inverse on aura VR+M, on permute M-N du grec au mazigh et on aura VR+N. Je recapitule:
Maure M+VR grec > (M en N) N+ VR > (affixe N inversé) VR+N = ver'an/verkan
Noir ou Negro en romanes est issu de là NgWR.
Mais il faut retenir qu'en langue kabyle (mazigh) le terme verkan est un toponyme (lien direct avec topographie du lieu), donc le lieu verkan ou Berkane au Rif est une prononciation "numide" et non pas "maure" sinon il aurait été verkam/Berkam (Bergamote, ha-ha!). Non, c'est à vérifie mais il n'est pas exclu qu'au Rif (à l'ouest donc) Nador est typiquement maure (ça aurait été Mador en "numide") alors que les Berkan est un toponyme "numide" donc les rifains de Berkane pourraient être venus de l'est, du pays Shawi?
Revenons au "noir" verkan/vergan VR+N ou VR+gN. Ce terme serait aussi un explocation du toponyme Navarre en Ibérie. Et de Guinée au sud!
VR+gN inversé gN+VR (ici le V devient plus soft w/f) = gN+WR
gn+WR a donné le terme péjoratif en kabyle "vu th-genurth" (genura).
gN+WR a donné le terme gnawa.
gNWR sans R gNW est dans gnu/knu = courber/coucher/incliner/descendre
gNW de Gnawa est le toponyme de GWN ou Guinée!
gNW muté phonétiquemnt kNF de knef = griller/brûler.
gNW muté (g = j) encore plus done jnev, a-jeniw = danse de possédés/transe, etc...
gNW muté (g=dj et W en b) a donné djanub (sud) à en arabe, c'est là qu'ils l'ont piqué.
a-gwni (agwuni) comme dans le toponyme a-gwni aRus en kabylie doit-il forcément signifier un point cardinal précis, le sud? Et la mutation M-N expliquerait le patronyme a-gumi?
Donc les gnawas sont de Guinée. Voici ce que l'on écrit sur les Gnawas.
Et voici Gadry un guinéen qui chante en kabyle et surtout une chanson de Dda Lwennas sans aucun accent, c'est simplement hallucinant.
Merci à l'auteur du clip sur dailyMo rimk-h
Ce post est dédié à ce guinéen Gadry, je promets que je reviendrai sur le thème de nos voisins du sud-ouest, le golfe de Guinée on reverra le véritable périple d'Hammon.