Introduction
Pour simplifier je vais transcrire notre Ph en simple F.
Nous avons vu récemment sur ce blo la formule de change f = th, par extension on peut dire aussi que v = dh.
Dans le post précédent nous avons la nouvelle formule de la semi-voyelle P (f, p, b) qui se cacherait derrière le M, soit Mp ~ b (p, v, f). Donc le lexique "mp" (mb, mv, mf) comme ombre, empan, empire nous intéresse tout comme la comparaison du M au P (b, v, v).
Là nous allons combiner ces deux formules de change f = th et Mp=f, v, b, p pour avoir au final la déduction qui combinerait le M et "th", donc au lieu de Mf (Mp, Mb, Mb) on aura Mth (Mdh).
Empan
J'avais déjà annoncé que l'empan kabyle thardhasth va dévoiler beaucoup de secrets. On a vu que la racine thar- ou far est la base d'un triangle et la base en général (Per en ancien égyptien serait aussi la base et non pas seulement "maison"). Donc avec le M devant le "th" j'aurais:
thardhasth - Mthardhast : [M.th.r] [dh.s (t)]
Le mètre unité de mesure est là! Mètre est un mot issu du grec metron qui signifie mesure.
100
Nous disons en kabyle meya ou miya pour 100, bien évidemment on nous dit que c'est une emrpunt à l'arabe mi'ea. Ce mot en kabyle MY avec le iY ou Ï serait transcrit autrement soit -iLLa comme dans famille ou bien -klia de -glia dans famiglia en latin/italien.
meya/miya: milla, meglia, meklia
On distingue clairement le méga- grec et mille latin, seulement ici il s'agit de centaine et non pas de mille.
Comment dit-on en kabyle 2, double? syn, en arabe ithnaïn. Et 200? mytyn, mytsyn assez proche de l'arabe mi'ea-teïn.
200: mytyn
2: syn
En clair le mot mytyn se lirait ainsi MY-TYN "100 x 2" ou "cent-double/2 fois". La lettre M kabyle atteste clairement les notions de "proximité, mitoyen, semblable" tout comme "l'espace" et probablement "l'orbite".
Il est bon de rappeller que les dizaines seraient attestées par la terminaison -YN (shryn, setsyn) en kabyle comme en sémitique-arabe. Probablement ce Y serait un L ou kL (gL) ce qui donnerait YN en kLN ou LN des "yeux" (allen), tout comme "ayn" arabe, eye en anglais, oeil en français, donc OEIL élément très important à souligner car en Egypte antique l'oeil (d'Horus) était aussi utilisé comme base des calculs.
1000
Pour le nombre 1000 en kabyle nous dison alef tout comme en sémitiques alef. Voyons ce mot à la lumière des formules de change citées dans l'introduction.
lef
leth
lemth
On voit clairement avec la racine LMT le sens de limite, ici c'est le nombre-limite, le maximum car après la dizaine, la centaine c'est Mille qui ferme la marche. Le sens de ce mot lemth à transcrire lemdh correspond parfaitement au sens de la lettre kabyle kabyle/mazigh "dh" (ou "th" qui marque la fin, le terminus, l'arrivée, la destination finale ( a-weDH, dha, dhayen, etc...), chose introuvable en sémitiques.
D'autre part nous avons ilem (vide, zéro), introuvable en sémitiques, qui indique la limite basse (minimum), soit le zéro en comparaison avec la limite haute, soit 1000.
Donc Alef, aleth/alemth serait le nombre maximal limité, un nombre fini donc rationnel. Tout le contraire de levdha (infini, éternité) de lambda qui serait infinie et qui cacherait probablement le chiffre irrationnel Pi comme on l'a souligné dans le billet précédent.
Lemedh
Reste à comprendre le vrai sens de ce mot qui en kabyle signifie "étudier", mot visible en sémitiqiues: talmud en hébreu et timidh (élève) en arabe.
Le lamedh phénicien (attesté en sémitiques) signifie "bâton", il serait probablement l'explication du fait que les valeurs numériques du Alef (aleth, alemth) soient 1, 11 et 111
I: un bâton = 1
II: deux bâtons = 11
III: trois bâtons = 111
En réalité ce lamedh serait "une colonne", sens attesté d'ailleurs en arabe âamud alfiqari (colonne vertébrale), voir aussi en kabyle aamudh avec son sens de bâton si j'ai bonne mémoire. Au final je suppose que cette méthode de calcul était connue depuis longtemps en Egypte ancienne, avec le calcul selon des colonnes de "mille", "cent", "dizaine", comme on nous appris à l'école ou comme sur un abaque.
Le sens de colonne avec la racine KL ou plus largement XL n'est attesté que chez nous SL de a-salas, mais pas de trace de cette racine en sémitiques. C'est en fait le L divin qui atteste cette colonne et les colosses: khilla (beaucoup, colossal) en kabyle, khillia en grec a donné kilo. Alors...
En arabe le mot "âi'lm" indique "savoir, science" et le mot "âalem = monde, univers". Notons que la racine SN indique "savoir, le savoir" en kabyle/mazigh comme d'ailleurs en ancien égyptien. Notre verbe lemedh (étudier) pourrait être lemeth ou avec Mp simplement lempeth, lemfeth (lumière fath?). Il serait intéressant de le rapprocher du grec mathéma (science) qui a donné mathématiques. La racine [m.th] est commune à lemedh/lemth et à mathéma. A première vue on pourrait essayer d'introduire le L et on aura lemthema/lemdhema voir une forme plus courte lemdha/lemtha, ou avec un S (par rapport au SN = savoir) lemsa. Alors à part le mot a-musnaw un scientifique ou plus précisément un mathématicien en kabyle ou mazigh ça sonnerait comment? a-Lemthan-Lemthay, Lemdhan-Lemdhay ou Lemsay-Lemsan. Et si c'était vrai alors c'est quoi alors le sens du toponyme Tlemcen? C'est un toponyme donc des coordonnées, avec M~B (f ,v, p) Tlemcen sera Tlefsan ou Thallaphsann que l'on déchiffrera une autre fois (thallaphsa = hydre, thalla = source, fontaine), vraisemblalement ça sera Thalla Phsan ou Thalla Fezzan (Fès-Fez pour occident/ouest?), ou avec le M on aura Thalla Mesan (mizan?), dans les deux cas c'est un toponyme mazigh typique.
Le mot sans doute le plus âpte à nous réconcilier avec notre lexique grâce à ce Mp et ne plus prêter attention aux mensonges et prétentions des camarades orientaux est "la balance":
myzan
mpesa: on voir bien pes-/peser des langues romanes
wesan/wezen, vesan: vesi- des langues slaves, russe ves'(poids), ves'y (balance).
Je présume que dorénavant les mauvaises langues vont se taire et ne plus proférer des bourdes au sujet de qui a emprunté à qui. A bon entendeur!
Je présume que dorénavant les mauvaises langues vont se taire et ne plus proférer des bourdes au sujet de qui a emprunté à qui. A bon entendeur!