samedi 31 janvier 2009

Dynamo

Post express qui va nous montrer à quel point la langue-mère peut nous surprendre!

On a déjà écrit que la consonne du milieu, le T-D kabyle, mazigh "libyque", atteste beaucoup de choses intéressantes, plus particulièrement que le D sous ses formes diverses (dh, d, th, t) atteste la matière grasse, huileuse, poisseuse, visqueuse, gluante, collante, adhésive comme on peut le constater facilement sur le mini lexique:
wdhi = beurre,
zith, fsith/fsidh? = huile
n'teDH = se coller, adhérer
neDH = nouer (noeud)
sheDH = glisser
(le sh scindée en s+k donnerait s'kedh, le verbe arabe s'qeT = tomber pourrait venir de là)
ilfeDH, ilefDHan = crasse
Bref, le D mazigh conviendrait à la définition de "noyau fluide". Maintenant on a dit dans le post précédent que le D atteste aussi l'attraction et l'aimant (dkir), donc le magnétisme. Le D mazigh serait-il un noyau liquide, un fluide conducteur, une dynamo? Le lien suivant vous dira à quel point celà est important:
http://www.futura-sciences.com/fr/news/t/physique-1/d/le-champ-magnetique-terrestre-enfin-explique_10514/

On va prendre un autre aspect de ce sujet avec un autre petit lexique avec la racine [S.D]:
thurSaDH = déchets, ordures

seDHidh = rouille, y seDesh = (il est) rouillé
m'sheDH = peigner
thi-m'shedT = peigne (interférence avec le sémite-arabe, laissez tomber car ça n'a plus d'intérêt!)
sedTel = raser la barbe; l'mus n'sDHila = (lame de) rasoir

sDHila = barbiche d'1-2 jours ou en italien setola!
ineZ'DH = poil, cheveu, fibre
a- ZedTa = métier à tisser
Zedh = tisser
shedTiDH = vêtement, donc toile tissée
thi-sisth, sisdh? = araignée
Quelle relation entre une les poils de la barbe, les cheveux (poils aussi), le peigne, la toile tissée? Ce sont les fibres, les piquants (comme en français: barbe - barbelés), les pointes, tout ce qui se dépose à la surface comme la rouille ou les aiguilles de fer sur un aimant? Surtout du point de vue de la physique (rappellez vous les expériences d'écoliers!) c'est celà en commun: http://www.sciences.univ-nantes.fr/physique/perso/gtulloue/Elec/Champs/champE.html
L'électrostatique!
A votre avis, après avoir lu ce bref billet en rapport au magnétisme et à l' électrostatique, serait-il difficile aux générations de demain d'expliquer en kabyle (mazigh en général) aux enfants kabyles (mazigh en général) ce qu'est le magnétisme, la physique? Le champ de travail qui nous attend est immense mais franchement nous avons les moyens d'y parvenir et le jeu vaut la chandelle, même si nous on y goûtera pas les générations futures en profiteront, c'est là un acte patriotique et pieux de ceux qui refusent de voler le temps à son Créateur. A bon entendeur!

vendredi 30 janvier 2009

Paradoxe

Ce court post est surtout pour informer de l'évolution des choses concernant ce blog.

Les choses sont ce qu'elles sont, surtout ces derniers temps, d'oû une réduction du temps libre consacré à ce blog. Donc probablement votre humble serviteur sera moins pléthorique qu'avant mais paradoxalement c'est en ce moment que les choses les plus sérieuses, les plus intéressantes et les plus dures commencent. Ceci demande un travail de concentration et d'analyse plus long que d'habitude. Au final si ce blog risque de perdre en quantité (de billets) il en est tout autre pour la qualité des révélations concernant notre langue et notre identité.

Le centre
Je me suis en fait attaqué aux sons du centre (voir post Classement Draft) S-Z d'un côté et T-D de l'autre. Je mes suis rendu à l'évidence après avoir découvert le Phsi que véritablement le Xi (Ksi) kabyle (ks, gz), "libyque" mazigh, devrait être inventé ou simplement ajouté car il s'avère qu'il est là. Donc ce centre, ce cercle fermé devrait contenir ceci dans deux noyaux différents:
noyau 1: S - Z + X (ks, gz) ou groupe gamma K, G, GH, Q
noyau 2: T - D
Les sons mixés qui en résultent:
ST/TS, SD/DS,
ZT/TZ, ZD/DZ
XT/TX (kt, gt, ght, qt), XD, DX (dk, dg, dgh, dq)
Les sons chuintants Sh, Zh (j), Dzh (Dj français) viendrait de là.

Le D atteste une notion d'adhérence, de densité alors que le S ou Z une notion de poids.
Le T ou D en suffixe -aDH, -adT attestent la platitude, l'horizon, le lointain, l'inconnu, l'obscur
dkir, k spirant, = aimant. Ici la racine dk indiquerait l'attirance, l'attraction. les racines proches tk, tsk le confirment: tseki=y être, participer (sequir en latin d'oû le terme secte), teki = s'appuyer (sur un support/appui). La chuintante zh (j) serait issue de là dans les termes qui signifient attraction, attirance: jevedh = tirer (vers soi), adjev = plaire, termes déformés avec les sons sémitiques et d'ailleurs ils se retrouvent sous cette forme en arabe. Idem pour le terme dhakhel (dakhel en arabe) = à l'intérieur, terme qui serait en kabyle plutôt dheg'kel, k spirant.
Au contraire dans dheg'er = pousser, dheq'eR = jeter, projeter la racine dh.g/dh.q atteste la propulsion.
Prenons le verbe sedh = damer (voir aussi shud = lier), son inverse serait des ou dez = fendre, casser, pulvériser (voir aussi a-mendTas = marteau). Tout comme le suffixe -thes dans phethuthes = s'effriter, réduire en miettes, le contraire de phethath = morceau (solide donc).
Deux lettres du même noyau attestent la quasi-adherence et la fermeture complète: TD de dTeDH (téter), n'dTeDH = se coller à, adhérer à. Voir aussi sus/gug dans susem = se taire, la fermer et gugem = muet.
Le DH atteste l'horizon, l'horizontal; dheg attesterait lui une transversale: gheg-dhys = au travers, ici dhys indique i-dhys = côté.
On peut continuer sans fin. Bref, là nous avons des notions de physique qui doivent remonter à la surface. Je finirai juste sur un mot, "paradoxe". Il vient du grec para (à côté de) + dhoksa (opinion). Il est à peu près sur que ce doxa, dhoksa grec est ce qu'est pour nous dqs, tqt. Dans ce cas précis c'est dTeq comme dans le verbe 'endTeq = se prononcer/s'exprimer, ce verbe pourrait être 'yni/hyni = dire + dTeq = opinion (doksa grec), donc 'endTeq = dire son opinion. En d'autres termes notre deqs (assez), dToqeth (nombreux, en masse) seraient proche du terme déca (10) grec ou dizaines/douzaines en français.

Ce centre avec ses "noyaux" va sans doute nous révéler des choses étonnantes. Essayez de comprendre le verbe dTaRDHeq = exploser, éclater, surtout la racine DHeq qu'on a déjà dit impliquée dans le sens de pousser, projeter, propulser. Bonne chance!

jeudi 22 janvier 2009

Iris

Ce post est consacré à un anthroponyme mazigh: ZeRwall ou Zeroual.

Bleu
Ce patronyme mazigh ZeRwall est très répandu chez nos frères et cousins à l'est en pays Shawi tout comme chez nos frères et cousins à l'ouest au Rif. Il signifie (homme) aux yeux bleux, blue-eyed en anglais, c'est l'équivalent de ghalanos en grec ou goluboglazi ou sinéok en russe.
En Kabylie c'est souvent le toponyme qui génère les patronymes. L'étude des toponymes kabyles montre que très probablement ZR et wL se trouvent aux côtés opposés, ZR (sud-ouest) et wall', wall'y (est-nord). Cela explique pourquoi cet anthroponyme ZeRwall' n'existe pas chez les kabyles. Les plus proches techniquement sont ZeRal?, ZeR-gyn, voir ZeR-Hwn et surtout le toponyme ghZerzal, on y reviendra lors d'un autre post traitant d'un probable Xi (ksi/gzi) "libyque" et son remplacement par le Z emphatique (Z=ph.X).
J'ajouterai qu'il y a toujours confusion par rapport à la couleur, c'est bleu ou vert, chose que l'on retrouve dans le mot zegzaw (vert, bleu); en réalité beaucoup de langues et de cultures confondent ces deux couleurs, les japonais en premier lieu et sans oublier les français bleu-vert (immature).
Pour comprendre le sens de ZeRwall il suffit de se limiter à ZR car wall' n'est que 'all, allen = oeil/yeux, wall'i = regarder, voir. Pour en savoir plus sur les couleurs en langue mazigh lisez l'un des premiers billets sur ce blog Le spectre libyque. Nous avons aussi l'adjectif aZRaRaq ou son autre forme aZeRqaq (bleu) qui interfère avec le sémitique-arabe aZReq (bleu), donc il faudra établir l'origine de ce mot ZRaRaq ou ZeRqaq en démasquant le Q et en analysant le suffixe -qaq de ZeRqaq (bleu), Reqaq (fin), leqaq (tendre) d'un côté, et en comparant ZR-Raq à une autre couleur 'aw-Ragh (jaune, or) oû le suffixe est le même, Regh/Req = brûler, briller. Alors ZR c'est du bleu ou du vert?

United colors
On va utiliser un calque pour mieux comprendre. Chez les slaves et en particulier chez les russes la couleur bleue goluboï (bleu ciel) est directement liée au pigeon golub' (colombe golub'-golubka), à sa coloration. Une brève analyse montre que pour nous l'oiseau de référence est l'étourneau a-ZeR'ZuR. Qu' ont-ils de commun ces deux oiseaux? Vous n'avez qu'à regarder les photos. D'ailleurs c'est la même chose pour le nez, pour les russes nez de pigeon (gulkin nos/golubiny nos) signifie tout petit nez, alors que pour nous a-ghendjuR serait un mot déformé de ghendZuR qui serait donc un nez d'étourneau (assez long, en forme de bec?) et non pas seulement un nez acquilin comme on le traduit quoique ghundja va dans le sens de courbé/acquilin dans tha-ghundjayth = la cuillèr(e), a-ghundja = la louche.

C'est le moment de vous rappeller qu'en mythologie mazigh le dieu a-nZaR est personnifié par l'arc en ciel, le N étant l'arc/l'anneau (on l'a démontré il y a longtemps sur ce blog), il est évident que ZR de ce nom de dieu des eaux atteste le spectre de la lumière. Cette racine ZR atteste aussi le sens de a-ZaR/i-ZuRan = 1.racine(s) 2.veine(s); les veines sont de quelle couleur, bleue ou verte? La peau très claire laisse apparaître les veines bleues où passe le sang. En outre la racine ZR se retrouve dans la désignation des roches, aZRu = roche. Vous comprendrez pourquoi ZR se retrouve dans y-ZRi = la vue, kh'ZeR = regarder, ZeR = voir, savoir.
Cette racine ZR atteste plus exactement l'IRIS de l'oeil (les russes le désignent par membrane d'arc-en-ciel). L'iris ressemble étrangement à ensemble de racines/veines/vaisseaux. Très souvent l'iris est vert-bleu, de là peut-être est venue la confusion.
Par ailleurs nous avons compris grâce à la révélation Phsi mazigh "libyque" que les emphatiques, Z en particulier, seraient des sons composés, donc Z= phz (phs, pht, phd). Ceci nous a permis de rapprocher notre roche/pierre a-ZRu (phezru, phetru) de la pierre (petra) grecoromaine; cela nous permet maintenant de mettre un lien direct entre la lumière pht (tha-phath) et son spectre visible, soit la vue i-ZRi (i-phezri?). Phs/phat = lumière et Z = spectre visible. Hallucinant, non? Par ailleurs si on a dit que phsi signifie "1.fondre, 2.déficeler/desserer" vous comprendrez maintenant le sens exact de pheser (étaler/étendre, ex. étendre le linge pour qu'il sèche, d'oû l'autre sens de phser = sécher) et de pheser (clarifier, expliquer, détailler, interpréter, commenter) que l'on retrouve en sémitique-arabe (qui a emprunté à qui, hein les gars?!). Vous comprendrez peut-être même partiellement le sens de Ra/Rê, dieu soleil des anciens égyptiens. Au final que signifierait donc ZR? A mon avis ZR signifie simplement coloré, en couleurs; nous avons mellal (blanc, plus largement: mat/ pâle?) l'ensemble des couleurs et le blanc atteste la réflexion de la lumière; vrk/verkan (noir, sombre) l'absence de couleurs et donc l'absorption de la lumière. Et donc ZR la couleur, sa clareté et son lustre (brillance, éclat). Sachez aussi que bleu vient de l'allemand blau = brillant. En qlq sorte notre ZR serait le khRoma/chroma (couleur) des grecs. Donc ZeRwall' serait celui aux yeux colorés, aux yeux clairs, bleu ou vert peu importe. Cette racine ZR atteste le troisième phénomène (1.réflexion pour le blanc et 2.absorption pour le noir), la transmission de la lumière. Ces 3 phénomènes sont dans la structure même de l'oeil humain: la sclère (blanc d'oeil) MLL, l'iris colorée ZR et la pupille noire VRK. La lumière transmise ne sera pas blanche mais colorée, la lumière transmise meilleure est d'un beau bleu (500 nm)...Elle est hallucinante notre langue! Vous saisissez maintenant le sens de ZR dans notre lexique comme aZRem boyau, a-ZaR racine ou veine au sens de transmission?! N'est ce pas là aussi une bonne explication à l'origine de la croyance européenne, apparement venue d'Espagne médiévale, au sang bleu, sang noble, sang royal? NB: on se rend compte que le mot a-ZRu signifierait plus minéral que roche, pierre.

Je vous laisse écouter l'excellent chanteur rifain Zerwali (ZeRwall'), dommage que le clip avec sa meilleure chanson maayemi (pourquoi?) ne soit pas disponible sur le net.

Merci à l'auteur du clip sur DailyMo: berbero.

lundi 19 janvier 2009

Gibraltar

Ce post va nous apporter de nouveaux éléments et son lot de surprises.

Trinité
Je voudrais revenir en bref sur le billet précédent car on a tout simplement avec le Phsi kabyle (mazigh, "libyque") la trouvaille tant espérée. Ce symbole, fibule ou lampe à huile, est notre trinité! Il explique les 3 états de la matière (gaz/liquide/solide), la fertilité et la femme (très érotique croyez-moi), le mythe de Poseidon et Clito, Poseidon lui même (Neptune pour les romains), l’ordre des saisons et du temps, ce symbole explique les phases, emphases et donne l’explication des sons emphatiques dans notre langue, etc...Il explique aussi les mesures, le poids, l'équilibre, la balance. Il faudra prendre toutes les variantes de ce Phsi (fs, fz, ft, fd) ainsi que celles avec le f altéré ou muté en v (vs,vz, vt, vd). En voici qlqs exemples.
phadh = soif
laZ = faim, par extension famine, disette
Ces deux mots en apparence n'ont rien en commun (racines diverses). Je rapelle que pheZ = mâcher (en grec phaghos dans lotophages = mangeurs de lotus), 'ech = manger. Le Z emphatique serait en fait un son phsi, un z multiplié par ph ou à la puissance ph (maths basiques, c'est pas de la linguistique!). Le mot laZ serait la+phz qui donnerait laphez, laphzi: la- est une négation (ul-ash = pas) et phz indique simplement la nourriture, les aliments ou food en anglais (fd)!, pisha (ps) en russe. On peut faire la même chose avec deux mots opposés phesus, phesas (léger)- Zay (lourd): on aura phesas et Zay avec le Z emphatique égal à ph+z/s devenir phesay ou phezay. Donc phesas-phesay/phezay à partir de quoi on peut conclure que le suffixe as/us est dimunituf (ça été vérifié depuis longtemps) et le suffixe -ay tout le contraire, un amplificateur.
Idem pour les membres, supérieurs (mains) ou inférieurs (pieds). Le phd (D) pour les jambes, les pieds (i-phaden), ved (debout), phednin (orteils) et pht (S, T) pour les mains (phetus, phus), doigt (aDHadh oû le DH emphatique est ph+th/dh donc aDHadh = aphthadh/afthadh avec ph.t). Ou prenez les verbe dTinez (s'abaisser) qui devient phedines, le vrbe RedTi (se courber en 2) pour le saut de mouton qui devient Rephdhi, Rephti avec un rapprochement technique (sans raccourci) facile à faire avec reptile ou raptor en anglais.

Le verbe Zal' = prier (en sémite-arabe Saly, Salat=prière) oû le Z emphatique devient phs (plus probable que phz/pht/phd) et donnera le verbe Zal = phesal, phsal tout comme selem/salam = phsalam donc on a la racine psal- et psalme de psalmodier! C'est du pareil au même! Idem pour a-Zalim (oignon sauvage) qui serait a-phesalim/a-vesalim presque identique à veSel = oignon!
De la même façon on peut rapprocher notre langue du grec et du latin. Notre pierre, roche a-ZRu serait a-phezRu, a-phesRu, a-phetRu, a-phedRu assez proche de petra (pierre en latin, en grec). Le mot uzzal = fer serait a-phezal ce qui le rapproche de a-ZRu/aphezRu = pierre et aussi du coulement phsi et du dieu des forges Héphasitos ('efest). Idem si l'on prend avec le T emphatique dTidTuh/dTudTah = petit/mignon qui serait phetituh, clairement proche de petit en français. Par ailleurs je pense qu'on peut trouver une solution à l'énigme grecque du pt archaique supplanté par un simple p dans ptolys devenu polys ("ville") et le nom de la dynastie des Ptolémée. On y reviendra plus tard.

GMT
Ce que signifie GMT tout le monde le sait, Greenwich meridian time. En Algérie à une certaine époque on le déchiffrait autrement avec une touche d'humour: Général Moussa Traoré, ancien président malien qui était souvent en Algérie car il avait une villa sur la côte est-algéroise. Donc Greenwich est le centre imaginaire, le point de repère pour mesurer le temps. La géodésie comme votre GPS aussi besoin de ce repère, du méridien comme de l'équateur (longitude, latitude) pour se situer sur le globe terrestre, déterminer la position.
Donc le méridien passe par Greenwich en Angleterre, en ADN la ville de Mostaganem dans l'ouest algérien se situe sur ce méridien, centre ou point zéro en longitude. Mais oû était situé le méridien dans la haute antiquité, la période dite punique-phénicienne en Afrique du Nord et en Ibérie?
Le méridien de l'époque punique-phénicienne (grands navigateurs) ou à la période antérieure aux puniques serait très probablement situé à Gibraltar, entre le Rif (nord du Maroc) et L'Ibérie (Espagne du sud).
Les colonnes d'Hercules des anciens grecs indiquent bel et bien Gibraltar.
La clé pour comprendre tout ça réside dans les toponymes même, ceux du Rif et d'Ibérie. Les villes rifaines sous occupation espagnole svt Ceuta, mll Mellila tout comme les autres villes en territoire marocain du nord vrk Berkane, tngr Tanger, Tetouan, nd-wr Nador (en Algérie aussi Nador au Chenoua à l'ouest d'Alger, ndrwm Nedroma à côté de Tlemcen en Oranie) sont des éléments clés pour comprendre comment était mesuré le temps et comment les navigateurs utilisaient cette "carte" géographique pour naviguer.

Gibraltar
Vous connaissez sans doute la version officielle selon laquelle Gibraltar serait djebel tareq soit en arabe mont de Tarik, le commandant des forces maures-arabes-musulmanes qui ont envahi l'Espagne au 8ème siècle. Ce commandant mythique n'apparaît nulle part ailleurs, nulle part, aucune trace comme s'il s'était évaporé. Gibraltar de djebel tareq, soit. Et s'il l'on voyait une autre alternative, hein? Pour celà on va passer par d'autres frères, nos cousins du sud les Tamachek.
Communément ils sont appellés Touaregs, vraisemblablement du mot tha-rga (targa) qui a plusieurs significations. Cette racine [rg] se retrouve dans le lexique latin et dans les langues romanes comme le français (irrigation, regler). Tha-rga signifie très exactement un passage étroit, souvent pour faire passer l'eau, un canal, un canal d'iirigation par exemple, une rigole. Le sens le plus exact, excusez moi si j'offense votre pudeur, du mot tha-rga est la ligne entre les fesses, la ligne qui scinde les deux fesses, qui peuvent s'écarter ou au contraire se fermer. Prenez le verbe avec la même racine plus un D emphatique DH'Reg = défequer; ce mot peut nous amener à l'étymologie du mot cathédrale expliqué en grec "chair" (kathedra), à la base du mot hedhra/edhra = siège ('edhra aurait le sens de cul/anus selon wiktionnaire, à vérifier donc); notre DH empahtique porte le PH du phsi magique (voir plus haut) et il serait phedh'reg, en relation avec les membres postérieurs aDHaR (fdhar vedar?, ved= debout), peut-être qu'un aspiré h/H ou un k/g spirant se cache derrière le A (aDHar = kaDHaR) et le mot serait kaphdhar, gaphdhar/Haphdhar très proche de katedhra grec, le sémité arabe qif (debout) pourrait venir de là. Par ailleurs, toujours par rapport au corps humainn i-rgel signifie paupière qui sert à ouvrir/fermer l'oeil à l'instar d'une écluse. Voilà pour cette racine RG en anatomie. Dans la nature c'est le passage entre deux falaises, deux rochers. C'est un détroit.
Il se trouve que Gibraltar est aussi un détroit. Donc cette racine [rg] atteste canal étroit, détroit. Donc on a déjà identifié tareq de l'appellation à la crazy-joe (shakespeare = cheikh zoubir, c'est un système!) de ce détroit par les arabes et maures arabisés, il reste donc le mot djebel.
Cette racine [rg] se confirme ailleurs avec le sens abordé:
regel , rgel = boucher (un trou, plus largement un flux, flux liquide, eau). Ce mot irait dans le sens que le détroit ou le canal d'irrigation peut s'ouvrir et se fermer, et réglémenter le débit.
Rehel (qui serait Rekel ou Rekel car h est soit aspiré, soit c'est un spirant g/k) = parsauter, sauter une, un obstacle. Ce verbe diffère de nephel = passer d'une rive à l'autre (aucun obstacle). r'kel = coup de pied
R'keDH = écraser du pied
La racine [rk] indiquerait le pas.
herkel qui serait Herkel, gerkel = bouger, se remuer
herek qui serait Herek, gerek, kerek = bouger, se mettre en action
argw, argu = rêver
yDH = nuit
On ne va pas donner dans le détail mais le mythe grec d'Hercules (Hérakl', 'erakli) tout comme celui de Iason/Jason et les argonautes avec leur épreuve du passage dangereux du détroit des roches broyeuses seraient en relation directe avec ce qu'on vient de voir plus haut.
Les 12 travaux d'Hercules (souvent en Afrique du Nord d'ailleurs) seraient une fable avec un sens rationnel qui concerne des définitions géographiques, géodésiques, cartographiques et aussi la division du temps, il pourrait s'agir simplement des 12 mois mais il y a mieux: les 12 travaux d'Hercules sont les 12 fuseaux du globe terrestre, comme les fuseaux horaire. Il y en a au total aujourd'hui 24 (comme les heures) mais à l'époque lointaine mythologique c'était 12 en double (12x2), les 12 autres sont reflétés de l'autre côté du monde, de leur méridien (autre hémisphère); Tout est relié à l'astronomie et aux constellations d'étoiles (hydre, etc...). Lisez un peu sur Hercules et Antée fils de Gaya: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ant%C3%A9e. Voilà que maintenant c'est aux grecs de s'intéresser au kabyle (mazigh) alors que j'avais appellé et j'appelle toujours mes compatriotres à s'intéresser au grec et à la Grèce en général.
Mes amis R'keDH (Rek-phedh) indique tout simplement un phénomène qu'on appelle en physique la pression! Ah, le Phsi kabyle/mazigh! La racine [rg, rk] de canal/détroit indiquerait le sens de "régler" (ouvrir/fermer comme une trappe). Le même sens de "pression" doit se retrouver dans l'appellation Gibraltar, Ce détroit sert à équilibrer la pression entre deux mondes celui de l'autre côté (océan atlantique) et de ce côté de la mer méditerranée! Gibraltar aurait été donc le centre du monde. Gibraltar déforme djebel (?) tareq (targa = détroit). Le mot sémité-arabe djebel serait sans doute une déformation d'un mot qui expliquerait le sens de flux, pression (dhephel? ). Mais très probablement le mot djebel serait probabalement une traduction de la variante originelle en mazigh (punique?) pour désigner un mont, une montagne a-dhrar qui à mon avis devrait s'écrire avec un spirant k/g ou un aspiré h/H devant le A considéré comme article, ceci aurait donné hadhrar/Hadhrar/kadhrar ou plutôt gadhrar. Dans ce cas il n'y a qu'à se rappller la jumelle de Carthage en Ibérie la ville de Cadix appellée en punique Gadir (en grec Gadeira, Gades en latin), mot sans aucun doute identique à Agadir. Vous n'allez tout de même pas croire que les mots Gadir, gadhrar sont des mots sémitiques sinon pourquoi auraient-ils été arabisés à la période des invasions arabes ?! Je rappelle qu'officiellement Gadir serait punique au sens de gader = mur, rempart (entendez phénicien d'office sémite), et dans ce cas là "punique" et "phénicien" n'ont absolument rien à avoir avec les sémites. Après la "chute de Carthage " (voir post La terre promise) on a désormais sa jumelle Gades/Cadix en renfort. Je reviens vers l'étymologie du mot Gibraltar. Donc ce djebel tareq serait une déformation-adaptation de gadhrar tharga ou l'inverse tharga ghadhrar soit le détroit de Gades/Cadix. A moins que ce ne soit gathrar/yathrar au sens, vous n'allez pas le croire mais c'est envisageable!, au sens de gate (les portes) en anglais ou Tor en allemand! On y reviendra un jour sur ce sujet en abordant la toponymie kabyle. L’Espagne étant sous les Wisigoths avant l’arrivée des arabes au début du 8ème siècle on ne doit pas exclure une appellation germanique de Gibraltar. Ne connaissant pas l’allemand j’ai néamoins trouvé ce qui aurait pu être une déformation ayant abouti à djebel tareq : Gabel + Tworeg. Le mot gabel signifierait fourche (donc bifurcation, carrefour ?) et le mot tworeg signifie barrière (voir aussi Tor = portes). Ceci aurait pu donner Gabel Tworeg (bifurcation – barrière). Je ne sais pas si ça sonne en allemand ou c’est complètement ridicule! Au final nous avons en plus de la version officielle djebel tareq (mont de Tarek) 3 autres alternatives, d'autres ne sont pas à exclure. Le temps départagera. Andalousie
L'origine de ce mot n'a pas été comprise et ne l'est toujours pas. Déjà vous aurez compris que les arabes et les alliés maures n'avaient pas les connaissances antiques ou préantiques concernant Gibraltar, l'ADN et l'Ibérie. En fait tout laisse supposer que le centre du monde, le méridien de l'époque préantique ou de la période punique-"phénicienne" (avant la période sémite qui n'a aucune trace en vocabulaire avec ce qu'on vient de voir et les toponymes que l'on va aborder) était situé dans le détroit de Gibraltar et plus exactement le Greenwich de cette époque aurait été soit Ceuta (sft -7), soit Tanger. La division entre les 2 mondes se reflètent par "nd, nt" (and, ant) et la racine inversée tn, dn (tan-, dan-). Regardez la racine grecque anté (antérieur, avant) et latine anti- (opposé) et son reflet en kabyle dans ylindi (an passé, an antérieur), sel-ilindi (avant année dernière). On a qu'à prendre les toponymes:
Tan-ger
Tetwan qui serait Ti-tan (autres variantes: ti-dan, ti-djan qui se retouvent en athroponymes w-dan, me-dan, w-djan oudjani, ti-djan)
nad-wr Nador
mwr-tan Maurétanie
Toutes situées du côté du couchant, de la nuit (yDH = nuit, gumaDH = occident). Lexique: andha = oû? nadhi = chercher (oû?), dha = ici, dhyn = là-bas, tha-menaT (région, province).
Prenons maintenant l'Ibérie. Iberica oû la racine vrk comme dans verkan (Berkane) indique non pas seulement la couleur noir/sombre mais le point de repère (temps, espace) comme notre kal averkan aux Ath-Dwala; ça c'est du blindé 100% croyez-moi! D'ailleurs cette géodésie en couleurs exlique pourquoi on a en ADN des formes arabisées mais qui laissent entrevoir le sens originel: kl + couleur (kel verkan) kl de akal ou tkala/thala homonyme de thalla = source/fontaine qui sera arabisé en aïn pour donner les toponymes Aïn-Beïda (blanche), Ain-Sefra (Jaune), Ain-Hemra (rouge) et autres couleurs alors qu'une source/fontaine est soit claire ou trouble. On y reviendra un peu plus tard. Revenons à l'Ibérie. Andalousie ou and-lwz, luz-tan Lusitanie ou Portugal qui serait lwz-tan oû le lwz indique clairement la couleur rouge-orangé du soleil couchant (voir en kabyle le sens de wiz, lwiz et lwns en toponymie), il ya de quoi se demander pourquoi portokali/burtuqali pour l'orange en grec et en arabe! C'est aussi la couleur du noyau (lwz), qui dit noyau dit centre. Luz (lush) signifie aussi lumière en portugais. Très probablement andalws attesterait d'abord des coordonées sur la carte et ensuite les autres interprétations (homonymes) comme lwnys en kabyle est un toponyme (ath-lewnis) qui a donné un patronyme lewnis et nos pas l'inverse, j'en suis persuadé. Je me décide à avancer l'hypothèse suivante:
Le méridien de la haute antiquité, si ce n'est avant, est bien du côté de Gibraltar et il serait la ceinture qui relierait Merida en Extramadure à Tanger.

Pour finir. Nous avons la conviction que les colonnes d'Hercules citées par Platon sont bien à Gibraltar. Nous avons compris par oû passait le méridien, quel était le centre du monde à une époque très lointaine. Nous avons identifié le sens des racines "-ant/-and" et leur inverses. Un petit raccourci avec les Amériques: l'origine du mot « Andes » vient du quéchua anti qui désigne les habitants d'une zone montagneuse. Le plus intéressant est le mot atlant, la ville Atlantis qui a donné Atlantide. Est-ce que vous croyez en l'existence d'une civilisation ancienne de ce côté de l'Atlantique? On a trouvé il y a très longtemps des explications rationnelles (voir post Jumeau d'Atlas, Atlas les anneaux, Atlantide) au mythe de l'Atlantide.

Croyez-vous maintenant à l'existence de l'Atlantide de Platon? Bon courage!

samedi 17 janvier 2009

La lampe merveilleuse

Ce post va nous éclairer, c'est le cas de le dire car on a une lampe magique!

Avant-propos
D'abord pour compléter le post précédent relatif à Carthage et surtout aux minoéns voici un lien oû vous pouvez lire plus sur la civilisation minoénne, l'écriture minoénne en général et le linéaire A surtout:

http://aleph2at.free.fr/index.html?http://aleph2at.free.fr/ecritures/cretoise/alphabet.htm / http://www.cliolamuse.com/spip.php?article38 http://www.antikforever.com/Grece/Minoens/les_minoens.htm
Ensuite il faudrait s'intéresser à la poterie minoénne. Je tiens à remercier notre frère Lazare de son aide, d'avoir signalé l'oeuvre de Jean Servier qui avait fait un rapprochement entre un modèle de poterie kabyle des Ath -Yenni, une lampe à huile pour les cérémonies de mariage, et une poterie minoénne appellée figurine féminine de Tyrinthe non pas en forme de croissant mais en forme de la lettre grecque Psi.

Je rappelle que j'avais il y a un bon moment donné ma version sur l'origine du mythe de Psychée et Amour de notre cher numide Apulée et en particulier sur l'étymologie du mot psychée (psakh en grec sans étymologie convaincante, fsakh en kabyle = s'effondrer, s'évanouir, perdre connaissance, fondre).
Je rappelle qu'on a parlé du dieu des forges Hépahaistos ('efesth- remarquez bien) en mythologie grec. C'est lui qui aurait fait le trident de Poseidon (poteidwn en crétois).
Lexique kabyle
phsekh, fsekh = s'évanouir, s'effondrer, perdre connaissance
phsy, fsi = 1. Fondre, 2. Défaire/déficeler/dénouer; 3. adj. phsakh = ecrasé (pour les fruits), voir variante avec "d" au lieu de "s" a-phedikh = plaie saignante; a-pheDHis = masse, marteau.
tha-phsuth = le printemps
sevsi, sephsi? = joint (tout ce qui se consomme)
a-phus, a-phetus = la main
s'ferfedh, phetesh = tater, palper, chercher des doigts
fedh (pheth) de thi-phedhnin = les orteils
i-faden = les jambes (pieds racine p.dh en grec)
phath (tha-fath) = lumière (idem en grec ph.t/ph.s)
phsas, fesas = léger
a-yephus = droite, donc droit, tout droit comme un faisceau de lumière
thalaphsa = hydre
phsi avec T à la place de S:

phthuthes = éffriter, réduire en poudre
phtheR = manger à midi (soleil au zénith)
pheth, pheth dans phethayin (thu-fthiyin = oeufs

a-phthath (fthath) = morceau/bon morceau de viande cuite (bouillie)
th-yslith = la mariée, ysly = le marié (phethysly? phethisly?)

phsim/phzim/vzim de tha-vzimth = fibule
Notre pétrole
Ils ont le pétrole et nous on a zith w zemmur "l'huile d'olive"! Analysez ce qui a été dit plus haut et vous devrez comprendre beaucoup de choses, de l'étymologie déformée du mot poterie en kabyle, de l'origine de la déesse de la fertilité, de la mariée et Psychée et peut-être même de l'alignement des 3 pyramides de Gizeh suivant le zénith en ordre décroissant au soltice d'été, aux équinoxes (le même en mars/en septembre) et le soltice d'hiver (soleil au plus bas) et tout ça par rapport au baudrier d'Orion, supposition à vérifier bien sûr.

Et surtout comprendre l'étymologie de Poseidon car celà nous rapprochera d'une révélation sans doute très importante. Observez bien la correspondance entre fibule kabyle-lampe kabyle-psi grec-poseidon (trident)-Hephasistos dieu des forges et regardez bien le mini lexique kabyle, et comprenez bien le sens de levdha (lephdha/lephtha) = toujours, éternité ou plutôt qui ne s'éteint jamais soit la flamme éternelle; le lé- serait-il un privatif comme ul de ulash (n'y a pas, sh/ash/ashu = quoi)? Ou bien c'est le mot complet qui donne cette signification? Ici ph.th de tha-phath = lumière (ws/wz de wiza/lwiz est dans la même logique, wsyr Osiris aussi!). Le contraire de levdha/lephtha (éternité) est thalaphsa = hydre mais certainement "éclipse" ou pours nous qui sommes bien informés aujourd'hui le trou noir! Vu que l'hydre a des tentacules comme les galaxies spirales il y a de quoi être bouleversé par notre lexique... Pour le moment je partage avec vous deux mots dont une révélation importante. D'abord vous voyez que le couple avec la même racine thallaphsa (l'hydre)-phetus (main)-pheth laisse croire que les racines [ph.t], [ph.dh] de thi-phedhnin (les orteils) indiquent tentacules! Vous pouvez à l'aide d'astronomie et maths comprendre déchiffre thallaphsa, combien de tentacules et surtout comprendre oû les camarades sémites ont "inventé" (ou piqué?) leur aleph devenu alpha! Un autre mot, important mais cannibalisé par la langue des autres: la lampe merveilleuse est une lampe à huile, à huile! C'est une lampe à non pas zyth (cannibalisé par la forme sémitisée zeyt =huile) comme nous disons aujourd'hui mais phsith! Vous aurez compris pourquoi. Mes compliments les amis PhSi- est de retour dans notre langue! Bienvenue la belle!
Ce post est dédié en premier lieu à nos grands artisans en Kabylie (potiers, orfèvres, forgerons, tapissiers, etc...) et en particulier à ceux et celles des Ath-Yenni, les gardiens des arts et métiers.

Post-Scriptum 1: les premières "recherches" semblent confirmer les responsabilités par région, Ath-Yenni pour les arts et métiers, Ath-Dwaya (Ath-Douala) d'oû je suis originaire - les gardiens du Temple (religion, langue, astronomie, médecine, sciences en général), j'ai la ferme conviction que le fameux akal-averkan était un observatoire astronomique avant sa déchéance, soit avant qu'il ne nous soit pris pour être transformé en temple musulman; Les Ath-Yirathen - les gardiens des arts de guerre, et mes amis et voisins, yredh signifie non pas lion mas guerrier/warrior en anglais!, il fallait prendre Ath-Yrathen (Fort-Napoléon, Fort-National) pour dominer tous les clans de ce côté de la Kabylie Ath-Yirathen, Michelet-AEH, Ath-Yenni, Ath-Dwala, etc..., d'ailleurs les généraux français l'ont compris à la bataille des Icherriden et la prise ensuite de la place forte des Yrathen devenue Fort-National oû une caserne a été construite, elle y est toujours. Les Yflissen en Kabylie maritime seraient les gardiens des métiers nautiques, construction navale, armements de vaisseaux de guerre, etc...Plus on élargira nos recherches aux autres régions (ex. Maathkas pour la poterie) plus on saura, mais déjà les responsabilités sont on ne peut plus claires!


Post-Scriptum 2: On va tout de suite déchiffrer le mythe "Psychée et Amour" écrit par le génial numide Apulée. Il s'agit du mythe de l'olivier, mythe de l'extraction de l'huile d'olive! Amour le monstre vert, qui ne vient que la nuit tombée. La couleur de l'olive, d'abord verte, vire au noir à maturité complète, vers octobre-novembre, la récolte serait préssée (écrasement des fruits) vers la période du solstice d'hiver (22 décembre) durant laquelle la nuit prend le dessus sur le jour. On a deux variantes, soit Psychée est associée à l'huile, Amour à l'olive; soit plus probablement Psychée à la partie charnue (car elle est belle!) et Amour au noyau de l'olive. Une autre version n'est pas à exclure. Qui dit noyau dit cœur pour les fruits, surtout que c'est une histoire d'amour entre Psychée et Amour (Eros pour les grecs, Cupidon pour les romains). Demandez vous pourquoi le mot huile en français, oil en anglais tous du latin olea; et pourquoi ul (wl) =coeur en kabyle/mazigh. La variante avec le "r" ur = coeur attesterait sans doute le sens de "noyau". Un grand coucou à nos cousins rifains! Inutile de vous demander de tirer chapeau à notre génial Apulée, c'est un géant, un géant! Il faut traduire au kabyle (et autres langues mazigh) ses Métamorphoses, L'âne d'or, pour que les enfants mazigh/kabyles le connaissent et reconnaissent au moins comme ils reconnaissent Zidane! (comme ce garçon de Amagaz du côté de Bougie, photo Aziz77). C'est le moindre des hommages à ce grand homme. Apulée - superstar!

jeudi 15 janvier 2009

La terre promise

Le jour de vérité est là: l'usurpateur va recevoir la première claque.


Je jure sur l'honneur devant Le Créateur et les hommes que ce qui suit est une conviction sincère sans aucun objectif autre que celui de servir la Vérité.

Vous nous disiez et dites QRT.HDST = ville nouvelle, fondée par les "phéniciens" et surtout sémites. Vous nous dites que QRT est qariya(t) = village et ville uniquement dans ce cas, et que HDST est haditha(t) = moderne, nouvelle. Vous dites avoir apporté la civilisation aux "sauvages" dans l'antiquité et vos contemporains sémites-arabes sont convaincus par la propagande qu'ils ont réalisé le même "exploit" malgré la réalité criante, le désastre incontestable et votre "apport civilisationnel" qui se résume à votre seul (unique!) "privilège" auquel vous nous laissez accéder, celui d'être la risée du monde.
Vous qui n'avez jamais cessé d'insulter le peuple, de le voler, de l'oppresser, de le terroriser, de spolier ses richesses, de détruire sa culture, écoutez bien qui vous êtes: des usurpateurs!


Carthage QRT.HDST même avec le Q laisse entrevoir le nom d'origine, ce QRT HDST n'est que l'appellation sémite. Appellée Cartago par les romains, Karkhidonia par les grecs, Carthagena par les Ibères (espganols). Carthage c'est...Patience, nous sommes à un empan de la vérité. Carthage c'est:
KwRT HDST ou GwRTh HDhaSTh = Gurthadhasth
Carthage n'est autre que la terre destinée, la terre promise.
Cette ville aurait été fondée bien avant les sémites.
Sa soeur jumelle au côté opposé en Ibérie est HDS (Hadhès) Gadès.
Vous pouvez essayer de déchiffrer les autres sens de ce toponyme (port, distance, etc...).

Outils:
empan: t' hardhast. 'DST (H aspiré), HDST
hedhu, h.dh : dédier, destiner, ode
(idem grec hodhos = chemin, ode. voir post à ce propos)
tha-kwrth = pelote, globe
Gwr = lune
(voir post précédent pour Q sémitique = notre gw/kw)
kwuray, gwuray = motte de terre (qui s'effrite facilement)
Gwrth = Earth en anglais, Erdh en allemand, Ardh en arabe, Eretz en hébreu.
Forme moderne de Gwurth/kwrth: Gwr (Gouraya), Gwrth (Tougourt), Werth (Ath-Werthilane en Kabylie). Cette forme moderne wrth se retrouve dans thamurth = patrie/pays/campagne qui s'écrirait t'ham'wrth (hemel/hamw = aimer/chaleureux); pour notre langue le h est soit aspiré soit remplacé par le k spirant (les sémitiques n'ont de spirants et aspirés), donc ce cas précis on a soit thamurth - ta h'am wrth, soit ta kam-wrth.

Terminaisons en HDST ou DST (H aspiré), variante au masculin HDS, DS en suffixe: bwmerdhas (Boumerdas)
terminaisons en -ST: thevesth (tébéssa en ar.), Thebes en Grèce et en Egypte.
Le calque latin/fr. distance-destination-destin
Le préfixe latin DIS- (distinguer, distiller) est équivalent à notre ST/SD ( Seth, sedh); on l'a vu pour les toponymes SYD, SYDY (sidi messaoud). Autre exemple: seth-ufu = dipsoser, disponible. HD hedh/Hedh de l'empan est déformé en toponymie (hadj, lehadj) équivaut au latin et indique tendu, c'est à dire l'empan tendu!
NB: regarder ce que signifie et ôu se trouve Hades dans la mythologie grecque.


Pour finir on doit quand même se poser la question qui étaient les puniques, les phéniciens et surtout qui a fondé "la terre promise" connue sous le nom de Carthage, fondée bien avant les sémites (-812 BC selon l'histoire officielle) . Première supposition: cette région et celle ville auraient été fondées par des rescapés d'une grande catastrophe, comme celle de l'Atlantide de Platon. Si ce n'est pas des Atlantes d'une époque très lointaine, eh bien la première version rationnelle est la suivante: les minoens de Crète (ne pas confondre avec les grecs mycéniens arrivés plus tard) après l'éffondrement de leur civilisation vers -1500 BC. Ce n'est pas pour rien, peut-être, que nos arbres kethunya (coing) = kidhonia en grec et toponyme crétois et surtout le raccourci inévitable entre Knossos la capitale des minoens crétois et Knisya = le cerisier. Ecriture: le linéaire A crétois (minoen) n'a pas de relation avec le grec au contraire du linéaire B; et j'ai lu et entendu des spécialistes linguistes affirmer qu'une partie des écritures de nos cousins guanches aux Canaries ressemble étrangement au crétois linéaire A. Voilà une première piste. Bon décollage!

L'arc atlantique

Ce post va nous emmener loin dans le temps, s'en suivra une "hypothèse" bouleversante.

Avant-propos
Aujourd'hui ja vais probablement égaler Apulée, sur un registre particulier évidemment et non pas littéraire, car je risque d'être traité de sorcier. D'oû mon souci de répéter encore une fois que je n'incite personne à me croire mais uniquement à réfléchir.
J'avais émis des doutes sur le Q que je soupçonnais d'être un intrus. Aujourd'hui nous allons commencer à trouver les premières solutions à cette énigme.


10 gram' d'Apulée
J'avais parlé des sons composés ou comme disent les spécialistes les digrammes th, dh, ph, etc... J'avais signalé aussi que le son kabyle (mazigh, libyque) ph pouvait se scinder (p+h, f+h) et qu'il serait parfois une syllabe (h voyelle) porbablement équivalente à la syllabe pw (pu, po, py) en grec et en latin. Cet adapteur en qlq sorte va nous permettre de mieux lire et comprendre les appellations latino-grecques, dans le cas précis de passer d'Apulée à Apollon. On peut prendre d'autres exemples, les toponymes surtout: à quoi ressemblerait phRe'a (Fréha, en Kabylie) en latin ou en grec? Avec le ph en pw et le h aspiré (ou en ia/ya) on aura pureya, poreya, pyreia comme Pyrée en Grèce. Rigolo non?! Mais svp pas de raccourci. L'intérêt est de systématiser cette recherche et de l'élargir à tous les domaines avec multiples exemples pour la vérifier, ex. Port aurait été chez nous phRt.

Satisfaction
Maintenant on passe au deuxième adapteur qui nous permettra d'avancer, celui du Q supposé à juste titre comme étant un apport sémitique, très probablement, mais alors très probablement!, phénicien.
Pour vous faciliter la tâche je vais vous donner un exemple comparatif:
quR = dur, rigide, sec
kw, kaw = sec (zéro humidité)
Bref, le Q aurait été à l'origine un kw, gw! Ces g/k seraient des spirantes ou G/K occlusives.
Maintenant un peu de géométrie, attachez vos ceintures car très probablement:
gw donne gwr/gwR = cercle
kw donne kwr/kwR = carré
Vous voyez déjà que kur de tha-kurth (la pelote, bobine) serait en réalité gur (tha-gurth), simplement les g et k spirants sont très souvent confondus et sont donc altérés. Remarquez aussi que le latin avec qu (kwa) transmet cette forme intermédiaire entre kw d'origine et Q emprunté aux sémitiques. Je vous laisse vérifier cette supposition en utilisant cette formule Q = gw/kw, vous devinerez le carré, quartz, quasi, quart, etc... Voyez ce qu'est une corde (kordé en grec), les cordes, etc....Prenez beaucoup d'exemples (qrats = bouteille) et vous serez surpris. Moi je vais vous en donne deux:
Exemple 1
qudhRa, lequdhRa = puissance (ce mot se retrouve en sémitique-arabe)
qudhRa ....kwdh-Ra, gwdh-Ra
god-Ra, dieu Ra en anglais: amusant comme raccourci! Et si c'était les Goth?
qudhRa....kwth-Ra, gwth-Ra
qewth ... kwth, gwth (goût/goûter? la variante gwdh aurait donné goth, quel raccoucri!)
qewth = nourriture, alimentation, ce qui est mangeable

Une évidence: gwt ou plutôt kwt est en relation avec quota et quantité. Le mot dTuqeth (fréquent, affluent, nombreux) serait Taw-kwth dont la valeur mathématique est à déterminer prochainement taw+ kwt (quota). Le mot ketheR =plus (empruntés par l'arabe kathir = beaucoup) serait kwth-yr = quota-(en) delà/extra-quota ou plus que d'ordinaire.
tha-vaqith, vaqith/faqith = plat, assiette (vakwyt, vagwt, fagwut, fakwt)
feZ, feghz? = mâcher; voir gheZ = mordre (calque russe: kus'at = mordre/kushat = manger)
fakya, lefakya = légumes (mot supposé, par "eux", d'origine arabe fawakiH)
qwa, quwba = bien nourri, ventré. Voire quva = courbé, vouté.
qubets/qube = kwb (cube?), kwp (coupole?)
Il y a matière à réflexion, je suis d'accord avec vous. On peut noter déjà que cette racine gw/kw signifie flux ou courant (kwrn), cela confirme d'ailleurs ce qu'in avait dit avant HW = stream/courant comme dans gW/HW de agw/ag'hw = nuage, leHwa = averse/pluie, aawdhiw/a-Hawdhiw = cheval; on y reviendra. Voir exemples. thi-qith /gwit/kwit = goutte,[M-eau, pluriel aman= les eaux], thi-miqit=migwit/mikwit = goutte d'eau, qwa (yeqwa l'ghashi) = affluence, etc...
Exemple 2
Pour les systèmes de mesure le Q est omniprésent, pardon donc le gw/kw est ominiprésent. On ne vas pas abuser d'exemples, d'aller outre-mesure, on va se satisfaire de deux petits exemples. D'abord le mot wdhm - udhem = visage/face est aussi qdhm -aqadhum soit avec le kw/gw au lieu de q il devient gwadhum/kwadhum voir kwathum: ne-kwa ou nekwa pièce d'identité ça vous dit qlq chose?! Ensuite voyons un autre exemple:
qna, seth-qna (set heqna?) = se satisfaire (ne pas demander outre(mesure)
Si le verbe qna (que l'on retrouve en argot arabe DZ, aussi en arabe?) n'est pas 'eqna ou heqna mais simplement qna devient gwn ou kwn. Je ne sais pas quels sens ont ces racines et quelle relation avec les langues germaniques, avec king/queen (roi/reine) chez les les anglo-saxons ou scandinaves (kvina = femme). Je ne connais pas le sens des racines gwn/kwn en langues celtes sauf le mot breton gwen = blanc, heureux. Si leur racine gwn = heureux, donc satisfait comme qna=kwn en kabyle on a là avec cette interférence un deuxième élément (voir post Pavé flamand). Idem pour le mot QR qeRw = crâne/tête; il pourrait être déchiffré différement g+HR (?) et aussi GWR, la permutation W-H le confirme d'ailleurs. La racine KR our crâne est presque partout existante dans les langues européennes. Donc si qeRu est g+HR on sera proche de Herr (monsieur) en allemand et d'autres mots germaniques; si la racine qR devient gwR on aurrait un mot proche de wr germanique de War (guerre) d'ôu est officiellement parvenu le mot gweRa ou guerre en latin et langues romanes. Tout ça confirmerait peut-être la thèse de l'existence de l'arc atlantique! Celà nécessite un travail plus profond pour confirmer ou rejeter cette supposition.


L'île aux volcans
Le mensonge est tôt ou tard rattrapé par la vérité. L'usurpateur pense qu'il suffit de donner un nom à sa consonance à des villes envahies et à ses habitants soumis pour assoir son pouvoir et pérpétuer le mensonge. Un peu comme la ville d'Alger fondée par Vulughyn Ziri, devenue soit-disant ville arabe, avec son nom arabe qui serait vernaculaire et le seul (unique, comme d'habitude avec ces gens, ces "uniqwm"!) qui puisse être accepté. Ce nom topnymique arabe al-djazayer signifie les îles, donc mot au pluriel; et leur thèse repose sur soit-disant le toponyme du comptoir punique/phénicien ikosium = (une) île aux mouettes, une île au singulier! Je vous dis qu'à Alger il y a autant d'îles que de volcans à Paris, croyez-moi! Y en a marre de leurs mensonges, mais vraiment marre!
En changeant les noms toponymiques et patronymiques l'envahisseur pense avoir coupé le cordon ombilical et couper définitivement le lien entre la terre-mère et ses fils. L'usurpateur use du mensonge pour respirer et la vérité l'étouffe. L'usurpateur est assis sur un volcan dont l'éruption ne devra pas tarder. Je vous laisse remonter le temps et voir un autre exemple plus lointain. Vous avez l'adapteur Q = kw/gw; vous avez les noms des villes puniques et phéniciennes en ADN et en Ibérie, surtout Gadès (Gadir) devenue Cadix et bien évidemment Carthage dont l'étymologie officielle est QRT.HDST (ville nouvelle), il s'agit de golfe dans les deux cas, de nos jours golfe de Cadix et golfe de Tunis. Qui étaient leurs fondateurs et quand?
Carthage doit livrer ses secrets, à vous de jouer!
Bon courage!

mercredi 14 janvier 2009

Apollon

Suite du post précédent relatif à l'origine étymologique du mot Kabylie.

On vient de voir que le mot Kabylie aurait pu être issu de i-dheflawen. On a supposé que l'appellation sémite-arabe qabail ne serait donc qu'une traduction du mot i-dheflawen. Maintenant on va prendre la deuxième option à savoir ce que le mot i-dheflawen voulait réellement dire car le qualificatif "les enneigés" ne peut en aucun cas, à mon avis, remplacer un toponyme, une désignation géographique ou un groupe ethnique car chez nous c'est toujours un préfixe aït, 'ath, yath, nath qui désigne une éthnie, une région, un village, un clan.

Outils
i-dheflawen comme nous le prononçons devrait s'écrire correctement ydhephlawn.
La consonne dh serait th, donc ydh ou yth comme préfixe yath, yth, ath, ayeth, aït
ydh phlawen n'est pas un pluriel à cause du N comme on le pense mais un toponyme, il serait transcrit ydh-phelawen oû à une époque lointaine sans voyelles:
yth phlwn

Le phi (F) libyque peut se scinder/décomposer p+h comme on l'a vu, voir post Draft, Classement.
La mutation du h aspiré en voyelle W (w=u,o; Y=iy, yi, y) est très fréquente. Le W ou Y sont interchangeables.

Apollon de la mythologie grecque, lisez ici:
http://mythologica.fr/grec/apollon.htm ou bien ici: http://fr.wikipedia.org/wiki/Ph%C5%93bus
Retenez bien l'un des symboles d'Apollon: l'arc.


Question
On voit que la version originelle du mot i-dheflwen moderne serait yth phlwn et avec le h en voyelle W on aura yth pwlwn, yath serait le ath (aït) moderne.
Un habitant de cette région au toponyme yth-pwlwn (ath-pwlwn) donnerait normalement pwlwn moins le N et le Y (ey, iy, ay) pour la terminaison de l'adjectif au masculin.
Pourquoi Apulée a-t-il choisi ce pseudonyme Apuley (Apuleus) ou bien apwley?
Pourquoi son prénom Lwsy, Luci (Lucius)? Et pourquoi les pistes se brouillent quant les spécialistes essayent de trouver l'origine du mythe d'Apollon et de son épithète Lycien?

Lewis
La racine "libyque" LWS se retrouve dans les prénoms kabyles modernes lwsif (Loucif), lwisa (Lwiza) et ses variantes LW, WS aussi comme lewnis, lwenas d'un côté et wisa (wiza), wesna (wezna). Il m'a été donné de lire que Lwiza vient de...louis d'or (sic! hugh!)! Ah, les esprits servils! Depuis quand est-ce que le pauvre kabyle a vu un louis d'or?! Quelle honte! Mais pour Louis ou sa forme d'outre-manche on ne vas renier tant les interférences sont troublantes.
En fait LW, LWS, WS indiquent bien autre chose et cela risque de vous surprendre! Je vous donne qlq tuyaux: luz (lush) en portugais = lumière; luch en russe = rayon de lumière/soleil, lueur. Eh bien les racines LW, LWS mazigh indiquent sans équivoque le rayon de lumière! Vous savez ce qu'est tha-wize-ts du soleil au zénith, au midi solaire (voyez les orfèvres! chez les Iflissen tha-wizets nets'nash DHeva'an Yeflissen/'eghligh ger warrash 'a tsrugh ger asen, chanson de Hamidouche je crois)? Ou bien lwiz(magnificence, splendeur), dhe lwiz (c'est très beau, c'est magnifique)? Pour l'autre racine WS prononcée WZ vous n'avez qu'à vous rappellez que 'as (was) signifie jour (lumineux) et donc en relation avec le soleil. Vous savez à quoi ressemble le prénom wesna prononcé wezna?...au russe vesna = printemps! Pas de raccourci svp mais ça donne matière à réfléchir!
Pour finir. Prenons le prénom alilush que l'on croir être la forme diminutive de Ali avec le suffixe diminutif usuel us-ush. Mais voilà que le Ali est leur prénom qui a supplanté notre 'aly avec le son spirants ou aspirés inconcevables pour eux et leurs sémitiques. Donc 'aly aurait pu être Haly (il y a des patronymes Halyt), haly (déformé en khaly, khalyd/khaled?); ou bien avec les k-g spirants: galy ou kaly (cali-) est-ce cette forme qui a donné akly (Akli) moderne? En tout cas Alilouche alilush serait en fait Haly-lws, kaly-lws oû le suffixe lws LWiZ = splendide, radiant, magnifique; une autre forme de lws serait ailleurs Lewis ou Lewish comme la langue/le peuple du même nom en Ecosse, langue en voie de disparition.

Vous avez maintenant compris qui était Apulée, son génie et sa vanité? Et quelle était son origine géographique? Et surtout nous devons comprendre que cette appellation désignait toute la patrie et pas seulement cette petite partie qui est aujourd'hui appellée la Kabylie!


Prenez cette racine LWS et ses variantes (W comme f/v/p/y et S prononcé z,sh,ch,dj) et vous aurez découvert beaucoup de choses. Vous pouvez commencer par l'hydre, tha-lafsa: c'est quoi son sens exactement?

Osiris - Apollon
Maintenant j'ai la quasi-certitude que pour passer du latin et du grec à notre langue-mère (mazigh, "libyque", kabyle et autres) notre ph doit remplacer le pw grec ou pu, py latin. Si je prends le mot pyramide et son originel grec pyramis (sans le suffixe usuel grec: pyram-), j'aurai la variante kabyle phRam ou vRam, comme veR'a = dehors, étranger peut-être pheR'a. Alors si je vous dis cette racine phR+M est en relation avec le mot anglais frame? Cadrez, les gars, cadrez! Vous avez compris l'allusion, le tuyau? 4 Cadres! Et comprenez bien une fois pour toutes que cette racine phR ou vR en toponymie (fRéha, fRawsen, feRawn et les formes arbaisées bR: zbeRbeR, beRwagia, beRaqi, baRqa en Libye) ou les patronymes conséquent qui en découlent phRawn (Feraoun), phR'adh (Ferhat) sont des vernaculaires 100%, c'est du blindé!

L'intérêt pour le moment est ailleurs, pour le mot du jour phlwn. je rappele que fella/phella signifie "haut, du haut" en kabyle moderne. Alors ce quoi le sens de ce mot qui désignait nos ancêtres autrefois, ceux du haut? Possible mais le mot phlwn qui désignait notre patrie signifierait exactement ceci pôle-nord. Notez que notre phl devient pwl = polus en latin et que le N "libyque", qui symbolise l'arc (coucou Apollon!) et l'anneau comme on l'a vu sur ce blog, indique toujours l'hémisphère en général, hémisphère Nord surtout dans les exemples pris jusque-là(on en reparlera en toponymie), on revérifiera cette hypothèse pour savoir exactement ce qu'il en est. Mais quel pôle indique le suffixe WN peut-être sa variante wy, 'ay au singulier ('ay- préfixe de 'ayefus = droit/droite)? Alors pôle magnétique, géographique ou astronomique? Ou peut être orienté vers une étoile bien précise? Mystère à élucider. Une autre fois. Mais déjà une hypothèse d'orientation s'impose: Orion. Tout droit vers Orion! La constellation d'Orion est quasiment à l'équateur céleste. Pour la mythologie grecque, elle représente Orion, un chasseur légendaire. Les anciens égyptiens la considéraient comme une offrande à Osiris. La constellation même est en forme d'arc, avec au milieu 3 étoiles en quasi ligne droite. Au final on a Apollon dieu de la clarté solaire/chasseur, etc..., Arc, droite, Orion, chasseur. Et aussi les deux radieux, Osiris et Apollon. Il reste à situer dans l'espace et dans le temps lws phlwn (lewis apollon!) pour remonter grâce à l'astronomie aux temps mythiques et à l'origine de l'appellation de la patrie comme celles des mythes, grecs notamment. Il y a du travail mais ça promet!
Nous sommes, croyez-moi, à la veille de révélations sensationnelles, grâce soit rendue au Créateur, l'Unique et Seul secours du peuple oppressé par l'usurpateur et le Mal Absolu.
Thanmirth n'wen!

lundi 12 janvier 2009

Kabylie

Post express juste pour 1 mot et quel mot!: Kabylie

La Kabylie. Combien de versions entendues sur l'origine de cette appellation! La plus répandue est celle de l'usurpateur à savoir qabila, al-qabila = tribu, une tribu et au pluriel al-qabail = les tribus. Et les kabyles mêmes ont avalé cette version en appellant leur région tha-murth l'qvayel (littér. pays des kabyles), a-qvayli = (un) kabyle. Vous imaginez des chameliers débarquer chez nous au 7-12 siècle et nous donner une appellation? Bon, assez les gars, on passe aux choses sérieuses.

Pour ceux qui ne le savent pas. Les arabophones plus les guétoules ou néoarabes nord-africains, appellez-les comme bon vous semble, en bref les nomades-envahisseurs du 7 -12ème siècles venus de l'est et du sud, ont gardé des particularités dans leur parler et prononciations de leur langue ou celle de leurs maîtres d'orient, l'arabe.
Ils prononcent G (G de Gare en français) au lieu du DJ (dzh) de l'arabe classique.
Ils prononcent G (G de Gare en français) au lieu de Q de l'arabe classique.
Et ça concerne tous les arabophones d'Afrique du Nord, de l'Atlantique jusqu'en Egypte. Exemples: djamil = beau devient gamil, thaqil = lourd devient th'guil.

Que s'est-il donc passé pour l'appellation Kabylie? Tout est parti du mot djebel = montagne, djebel devient gebel dans le dialectal des guétoules (influence du Sud), ensuite gebel devient qebel probablement "grâce" aux collabos et esclaves au Nord. Ce Q est omniprésent en sémitiques et aussi en kabyle sans doute cela date de l'époque phénicienne (QRT - carthage). Donc cette version avec le Q est une re-sémitisation en qlq sorte. Au final on a la chaîne djebel-gebel-qebel = montagne. Donc tout simplement Kabylie indique le sens de montagne(s) et kabyles = montagnards. Ni plus ni moins. Aussi simple que ça? le problème est donc résolu? - oh, que non!

On sait que les autres ont le plus souvent maquillé les patronymes d'origine mazigh sans changer leur contenu juste pour qu'ils soient à consonance arabe et qu'ils aient un sens à leurs yeux et ils s'en fichaient carrément du sens originel en kabyle (mazigh, "libyque"). C'est la méthode bédouine de crazy-Joe qui a promulgué Shakespeare = cheikh zoubir; pour lui c'est compréhensible. Idem chez nous pour les toponymes et patronymes. Je vous le dis tout de suite, notre Seyd (seïd/seït) n'a absolument rien à foutre avec le prénom arabe saîid transcrit Saïd à l'état civil; par contre la racine du patronyme très répandu au liban Zeyt-un (zeitoun = huile en sémitiques/en arabe) est sans doute lié à notre version Seyt-Seyd; il s'agit d'origine géographique plus que d'huile d'olive au même titre que notre Zem- de Zemmur et ça on le démontrera prochainement.


Alors d'oû vient le mot arabe djebel = montagne d'oû est arrivé l'appellation Kabylie ou quel mot mazigh ont-ils maquillé en optant pour al-qabail, mot au pluriel remarquez? Je vous en vais parlé sur ce blog à propos de leur djebel = montagne, j'en ai déjà parlé quant j'expliquais que le DJ arabe, Z aussi, ont supplanté notre DH! En plus vous savez que notre V devient B pour eux! Regardez: en arabe djebel = montagne et le kabyle dhvel/dhefel = neige!
La Kabylie était appellée sans doute à l'arrivée des envahisseurs des nomades du sud et de l'est comme suit: au pluriel i-dheflawen ou plus correctement y-dhephlawen. Comme dans la chanson laH-laH i-dheflawen / 'e seLah i-gawawen / sed'ats yiwen yiwen. Quant au sens réel, spirituel de cette appellation i-dheflawen on l'étudiera plus tard.
a-sugas a-megas 'ay i-dheflawen! Joyeux Yennayer, les enneigés!

Hérésie

Ce post sera court, fête de Yennayer oblige!

Choix
Ce que veut dire hérésie surtout du point de vue religieux je pense que tout le monde connaît. Ce mot est parvenu via le latin haeresis du grec hairesis qui signifie action de prendre choix. Oui, ce mot haires (sans le suffixe orinaire grec) indique le choix. En kabyle le verbe khethiR, kheyer est selon les autres issu de l'arabe ikhtaR que l'on retrouve en argot DZ kheyeR. Vous remarquerez que la racine du verbe est la même pour le grec, l'arabe et le kabyle avec le sens proche "choix, choisir". J'avais signalé que les sémitiques ignorent les sons aspirés (h, H) au contraire du grec, donc souvent ils sont remplacés par les sons kh ou gh et celà a influencé notre langue. Voyons le lexique kabyle ayant rapport avec ce verbe "choisir" avec entre parenthèses les variantes probables à l'origine:
khetheR = choisir. (ghetheR, getheR, hetheR, 'etheR, 'édher)
kheyeR = choisir. Ideme en argot DZ mais pas en arabe; verbe proche en arabe: gheyeR = changer
a-khyr comparatif = mieux, vaut mieux
hyr, heyeR = être indécis, être devant un dilemme, ne pas pouvoir choisir; ex. heregh amek a khedhmegh = je ne sais pas comment procéder.
xeR-Sum = au moins, soit le moins bon ou plus mauvais des choix.
Voilà qu'on a vu avec cet exemple que le blabla des autres est pire qu'une hérésie.

Gyro
C'est l'occasion d'apporter des éclaircissements sur deux homonymes 'yr (yir) avec deux sens très différents 'yr, yir, dhyryth (mauvais, vilain) et yir (giron, côté, hémisphère?, bord?) comme dans ar yir iw (à mes côtés, dépendant de moi, sous ma sphère d'influence) ou dans anyir = front, shenfyr = lèvre. Dans le premier cas le son aspiré si on le fait apparaître 'yir va donner hyr (mauvais, vilain) d'oû dhyrith, d'hyrith, s'hyris? (hérésie se cacherait dans ce mot probablement). Dans le deuxième cas il s'agit d'un autre son aspiré ou un g/k spirant et évidemment la mutation g en y ou l'inverse est un grand classique dans notre langue. Donc yir serait gyr ou kyr.
Nous avons là avec YR (yir ou yer) le suffixe de Yenayer (yen-yr) qui serait en fait gyr identique au grec ancien ghyr-os, guros = cercle, une rotation; ce préfixe se retrouve dans le mot gyroscope. Celà se confirme pour le kabyle, et mazigh, "libyque", pour a-gur, a-yur = mois, une lune, la lune. Donc gyr/yr une rotation. Vous comprendrez que WR/gur indiquerait mois alors que YR/gyr- indique une rotation complète, une révolution = une année ou year en anglais.
La variante kyr avec k spirant est attestée pour la forme kur de tha-kur-th = petite balle ronde, pelote. Ce mot a donné d'autres (voir post Cicéron) comme shyr = ballon, balle. J'avais signalé que ce mot a donné un lexique assez particulier chez les gens de l'ouest algérien qui ne parlent pas un mot de kabyle ou mazigh: shyra (en frn. chira) = boulette de hashish et shyra = fillette, fille, shyr = petit garçon. Pour ces mots shyr/shyra il y aurait deux explications: 1. ça serait sh'yr oû s ou sh diminutif indique la petitesse en kabyle (surtout en suffixe, ex. qemush) et d'ailleurs on a le mot shawrar = petit garçon (petit rond) en kabyle, les Y et W étant interchangeables. 2. ça serait la variante s'kyr oû le kyr/kur indique la rondeur (comme gur aussi dans agur=lune). Je pense comprendre que le phénicien chuintant SH serait pour nous un S + un aspiré h ou bien un spirant k/g. Mais là le plus intéressant est qu'en arabe le mot avec la même racine skr, ou presque, saghiR signifie = petit, court, jeune, junior. Et là il n'est pas question de rondeur, de pelote ou de lune! C'est comme le mot arabe kuRa = balle, ballon qu'ils ont pris on devine oû. Pris la main dans le sac, hein les gars!!!


Goose
Le dîner de Yennayer est souvent fait de poulet. Et bien on va voir ce mot a-yaZyDH = coq, poulet de plus près. Au pluriel il devient i-yuZaDH ou comme disent les vieux GuZadh, quand les enfants entendaient cette version ils en riaient, quel tort! La mutation G-Y est un classique, je rappelle. Avec cette variante on aura en fait le mot à son origine Gus-'aDH au pluriel et gas-yDH au singulier, ici le g spirant passe en y et donc gs-yDH=ys-yDH. Essayons maintenant de déchiffrer ce mot. On voit tout de suite la racine GS qui ailleurs dans d'autres langues Gs ou Hs indiquent l'oie!, goose en anglais, Hus en tchèque, Gus en russe, etc...Vous connaissez l'histoire des oies et de Rome? Peu importe! Mais les gars, et si pour le repas rituel de Yennayer on devait manger une oie à la place du poulet, hein? C'est d'ailleurs une tradition chez les peuples de l'autre rive (nord) de la méditerranée!

Sur cette note d'humour je termine. Je profite de l'occasion pour souhaiter assegas amegas, Joyeux Yennayer à tout le monde, plus particulièrement à la famille et à la grande famille, aux kabyles et à tous les mazighs même ceux qui malheureusement ont perdu l'usage de leur langue maternelle (ouest algérien par exemple) mais continuent à pérpétuer les traditions de nos ancêtres et à fêter Yennayer. Meilleurs voeux!

dimanche 11 janvier 2009

Tartare (td)

Ce post est un "td" qui porte sur la mythologie.

C'est la minute de vérité chers kabyles, libre à vous de croire ou pas mais réfléchissez surtout!

Le Tartare de la mythologie grecque:
le Tartare passe pour une prison située dans les Enfers, protégée par un triple rempart d'airain autour duquel coule le Phlégéthon, et bouclé par une porte en fer fabriquée par Poséidon. Ceux qui ont péché durant leur vie (notamment envers les dieux) sont condamnés à y subir des châtiments éternels. Y sont notamment enfermés Sisyphe et les Titans.
Lisez plus ici:
http://mythologica.fr/grec/enfers.htm

Outils
Jurjura ou Djurdjura en Kabylie; il forme avec les Bibans et les Babors 3 chaînes de montagnes qui entourent, isolent et protègent la Kabylie. Voir les 2 posts Acropolis pour le sens de TR-TR en kabyle.

Appellé mont de fer "Ferratus" par les romains
chuR, chaR = remplir (d'eau ou liquide). Le même mot chuR désigne la fin de la vie, the chuR as = la sienne est remplie pour qlq'un qui meurt (façon de dire c'est le destin).
sheR = couler (eau, liquide)
sheR-sheR = couler en cascade
a-sheRshuR = chute d'eau, cascade, point d'eau
GudeR (qudeR) = s'égoutter
gyd (qyt de thi-qyth, thi-miqith, thi-meqwa ou thi-megwa/thi-mekwa), le M de aman = eau.
Voir les aspirés H/h et les mutations fréquentes et l'origine du "dj" actuel.
Ydro, Hydro en grec
WTR/WDR/YDR/GDR:
water en anglais, wasser en allemand = eau
GW/KW: acqua en italien, agua en espagnol = eau.

Révélation
Je vous avais dit qu'Albert Camus ne savait probablement pas à quel point il avait raison avec sa comparaison de la Kabylie en misère des années 40 à la prestigieuse Grèce (voir post " la Grèce en haillons") et qu'il avait plus senti (6ème sens?!), mieux que quiconque, que compris la Kabylie. En plus il a écrit sur le mythe de...Sisyphe!
Vous avez tous les éléments pour trouver la révélation:

Le Tartare de la mythologie grecque n'est rien d'autre que le Djurdjura.

Du calme et surtout gardez la tête froide, ce n'est qu'un début! Il faut retrouver le côté opposé, les champs Elysées. NB: ce n'est pas de Paris qu'il s'agit. Bon courage!

Identification

Ce post est un premier pas pour identifier les racines "libyques", mazigh, kabyles qui nous aideront à recouvrir notre vraie identité.

Rappel
Le groupe 2 dit gamma est celui qui a le plus subi d'altérations et de mutations, donc c'est celui qui nécessite un assainissement urgent. Voir le post correspondant pour plus de détails:
http://mazaris.blogspot.com/2008/12/classement-draft-2.html
Voici les voyelles de ce groupe:
GH : identique à gamma "γ" en grec (γάμμα)
Q: comme le Q des sémitiques
G occlusif, ici toujours en majuscule
g spirant, ici toujours en miniscule
K occlusif, ici toujours en majuscule
k spirant comme "ch" de ich en allemand, ici toujours en miniscule.
X, KH : comme le X grec ou "kh" en français.

Influences
Il y a souvent confusion et les sons sont altérés GH en KH/ K en G/ g en k ou l'inverse.
D'autre part l'influence des sémitiques a fait que le 'ayn sémitique arabe a supplanté le gamma libyque et les H/h aspirés. Probablement la consonne gutturale vélaire sourde Q qu'on retrouve en kabyle est dû à l'influence des sémitiques, le phénicien à l'époque punique dans la haute antiquité et l'arabe après les invasions arabes du 7 au 12ème siècles.
Le "libyque", sa variante kabyle aussi, serait plus proche du grec que du phénicien et des sémitiques qui ignorentt les aspirées (h et H en grec, en kabyle) et les sons spirants (k et g en kabyle. Ex. un arabophone ne pourra jamais prononcer correctement a-kal = sol/terre ou a-kli = esclave/boucher) . En revanche le phénicien et sémitiques ont plusieurs gutturales inconnues du grec et apparement étrangères au "libyque" kabyle, les sémitiques (phénicien) sont plus riches que en chuintantes et sifflantes, comme SH à la place de S ou Z.
Autre particularité influençée par les sémitiques, le phénicien d'abord et l'arabe ensuite. On a abordé "l'énigme des Ath-Dwala" avec souvent le Y ((iy/-ille en français) à la place du L, soit melay au lieu de melal. Aujourd'hui je susspose que l'on doit tenir compte des 2 variantes Y et L et essayer de voir comment ce processus a commencé surtout que nous avons la mutation facile comme bonjour et très fréquente du Y en G et inversement, don un L en G peut l'être aussi. Personnellement je pense que la généralisation du L à la place du Y est dûe à l'influence des sémitiques surtout de l'arabe, donc je table sur la variante des Ath-Dwaya/Ath-Dwala avec le mot melay contenant un Y et un L sans pour autant écarter la version qui prédomine avec le L génralisé melal. Les deux variantes doivent être préservées surtout que pour les terminaisons le Y au lieu de L est assez répandu, en langues romaines par exemple famille (famiy) en français, famiglia (familia) en italien, cette terminaison -glia avec gl pourrait nous intéresser.
Voilà qu'on a cerné les faux-amis parvenus par l'influence des sémitiques (Q, 'ayn, Sh/j/dj au lieu de S/Z, L au lieu de Y). C'est le moment de passer à l'action et de vérifier avec des exemples concrets, par exemple en toponymie (et patronymes par conséquence) puisque c'est le thème le plus urgent.
Autre chose. Quelle est la variante juste, tha-gemut ou tha-gemunt? Je pesiste et signe que le suffixe -ut (tha-gemut) est le féminin du suffixe -un (a-gemun). Donc une fois encore on devra préserver les deux variantes.

Gaya
La difficulté de déchiffrer les toponymes d'une région précise provient souvent du fait que la transcription est faite par des étrangers à la région, donc on écrit Ath -Dwala alors que la moitié de ses habitants la désignent par Ath-Dwaya. Que faire dans ce cas? Eh bien il faut prendre les deux variantes, celle des habitants de la région et la variante officielle. En dehors de cette altération L-Y, il subsite d'autres mutations dans les toponymes kabyles dont il faut se débarasser avant de procéder au déchiffrement des racines de ces mots et comprendre le vrai sens des toponymes kabyles, toponymes "berbères" mazigh. Voyons un exemple aux Ait-Douala, plus précisement aux Ait-Mahmoud avec comme village dominant Tagemout Azouz. Je transcris correctement et je souligne les sons altérés (sémitisés): ath-mahmudh, tha-gemut 'azuz.
mahmudh
Le h sémitique a remplaçé unson aspiré ou un spirant "libyque" (h ='a, g, y), le mot est donc:
ma'amudh, magmudh, maymudh
Les sont T et D sont interchageables, en anglais th désigne les deux dh (this) et th (think). Pour le kabyle/"libyque" le th est le féminin du dh. On aura donc la variante féminine:
ma'amuth, magmuth, maymuth
Au final on confronte Ath-Mahmudh et Tha-gemut 'azuz:
magmudh (au lieu de mahmudh)
tha-gemut
Il y a une corrélation totale entre deux toponymes qui désignent la même région!!! Il ne reste plus qu'à essayer de comprendre le sens de ces toponymes ressuscités. Tha-gemut 'azuz serait tha-gemuth ghasus car 'azuz serait à rapprocher de qashush = piton, mot qui devrait être Gasus à l'origine. La racine gm de gemun, gemut devrait avoir une relation soit avec gm/ym comme dans ymi/Gemus -qemush = bouche, soit avec hm/gm d'un hémi (ymi) libyque proche du hémi grec = moitié (ex. hémicycle). Il faudra aller plus loin encore en prenant le nom complet non-scindé thagemut, athmagmudh et voir les racines impliquées. On peut déjà déduire la racine mg, my souvent prononçée mh avec le h, comme dans les toponymes meg-nun, my-mun, etc... Les patronymes, prénoms et noms de famille sont aussi concernés, exemple mahi (mayi, magi), mah-yuz (magyus, maayus), mah-yut (magyut, maayut). Pour hamudh/gemut nous voyons à la surface les patronymes touchés par cette sémitisation: hemu, hamud, hemuda, hamyd, hamydy, hamyty. Je rappelle que que tha-gemut azuz/ath-mahmudh sont au sud des Ath-Dwala et que hm (hamu, hmu) indique "chaleur, chauffer" et ghamash = canicule, forte chaleur. En clair le h doit être banni!

Il est en est de même pour les toponymes avec le L-Y et h , surtout aux Ait-Douala. Exemple, la racine yh se retrouve pour yehedh (Lehed), ath-'ydhadj (transcrit ath-L'hadj), ath-vw'yahia (transcrit bou'yahia). On voit bien que dans un cas (lehadj) le L a remplacé le Y et dans l'autre non, donc il faut élucider ce problème. Cette racine yh est aussi dans le patronymes souvent kabyles mais arabisés Yahi, Yahu, Yahia, Yahiaoui, Yahiaten, w'Yahia, et...Yehusyn (ath-Dwaya) devenu L'husyn (L'Houcine) sachant que yehu/lehu = marcher, aller. Vous voulez en savoir plus?!, et bien faites comme moi, débarrasez vous du h et essayez de découvrir l'origine du préfixe Y qui pourrait être un W, ou une altération du L, ou une mutation d'une consonne du groupe gamma (gh, g). Alors? Gaya, par exemple, ça vous dit quelque chose? Idem pour la racine inverse hy ou hw: hwsyn (Hocine, Haouchine).

A suivre...

jeudi 8 janvier 2009

Corleone

Ce post est consacré à la lettre "libyque" mazigh q,Q.

Rappel: Q dur provenant du fond de la gorge, dit "consonne gutturale vélaire sourde" c'est-à-dire un k articulé profondément. Ex. qoppa (koppa -90) grec archaïque et qof/qaf sémitique; le q français est beaucoup moins profond que le q sémitique. Par ailleurs ce Q pourrait être impliqué dans le Xi mazigh "libyque" avec les sons groupés "ks, gs, GZ, xc" (idem au Ksi grec) jusque-là ignoré mais dont on ne peut ignorer l'existence ou du moins la nécessité

Corleone
Ce toponyme sicilien devenu patronyme dans la fameuse saga de Coppola "le parrain" se prononce différement, avec un K carléoné par les italiens et étrangers et avec un G garléoné par les siciliens eux-mêmes.
Nous avons un sérieux problème avec le Q "libyque" que je soupçonnais au départ de ce blog d'être un son emprunté aux sémitiques, probablement à la période punique. Un peu plus tard je me suis rendu compte que tout n'est pas si simple car le Q kabyle/mazigh est omniprésent et il atteste le point de jonction, la dureté, la pointe, le point. Le plus intéressant est qu'il est présent dans les systèmes de mesure donc il est impératif de le déchiffrer au plus vite. Remarquez qu'en ADN les arabophones prononcent G le Q classique tout comme le DJ d'ailleurs.
A l'heure actuelle je pense comprendre que ce Q très généralisé aujourd'hui serait probablement une altération du son G (gué) dans certains cas et une variante plus dure du son K (ca, co) dans d'autres cas. Par ailleurs je me demande si ce Q ne serait pas un composite, c-à-d un son composé de deux autres comme c'est le cas pour beaucoup d'autres lettres en "libyque" mazigh.
Au final nous avons le son Q qui serait un K ou un G, ce dernier pouvant facilement muter en H (H de Here en anglais) et en Y (i, yi) comme on l'a vu maintes fois sur ce blog.

Gabarit
Prenons le notre lexique
a-qeRu = crâne, tête
a-qeRwi = unité de mesure de base (modèle) pour les céréales notamment, demi-décalitre ?
Et si le mot qeRwi était KeRwi ou GeRwi (voir HeRwi)? Tiens il y a une coincidence assez intéressante. Selon Larousse le mot gabarit en français provient du provençal gabarrit, déformation de gorbi qui proviendrait du gothique garwi qui signifie modèle. C'est une coincidence mais avouez que c'est quand même assez curieux.
Toujours avec les germaniques il y aurait sans doute d'autres coincidences parfois droles, parfois curieuses, à l'exemple du kabyle familier beqbuq (un gros) qui serait begbug, ce mot a donné aussi en kabyle familier a-begbag (un paquet! un vrai morceau!), c'est presque le big anglais.
Mais, l'humour mis à part, l'intérêt pour nous est ailleurs, à savoir de déchiffrer ces mutations Q en K et G au sein de notre propre langue. Confrontons deux mots proches dheQeR (jeter) et dheGer (pousser), l'un deux doit avoir subi une altération du Q ou G. Le verbe dheGer (pousser) devrait être dheKer vu que la racine Ker se retrouve avec le même sens de faire bouger KerKer, s'KerKer (tirer, entrainer, trainer), KeRus (char, voiture), etc...Donc l'autre verbe dheQeR (jeter) devrait être probablement dheGeR, là la racine GeR serait à lier avec GHeR (vers) qui indique la direction; donc le G serait une forme du gamma GH. Avec le même mode opératoire on peut distiller r'Gem (insulter) et R'Qem (colorer, marquer): r'Gem serait en fait r'kem ou rekem (relation? avec RK négatif de reku = pourri) et donc R'Qem serait ReGem qui serait issu de ReGHem (gh'ma = onguent, inighman = figues séchées/colorés/pigmentées; autre variante ReGh, wReGH = jaune, or) avec donc G issu du gamma GH.

Helmut
L'hypothèse d'un G à la place du Q se confirme pour plusieurs exemples. On en va pas tout voir tout de suite mais certains exemples sont intéressants comme:
luqid (lwqyd - lwgyd) à mettre en relation avec gaï/gaya, la forme sémite-arabe qaid/caïd (chef) et les préfixes de patronymes nord-africains gayed.
quva (se dit de qlq'un voûté/courbé), tha-quvets/qubets (quba - kouba en arabe).
qav- qui dans les mots qavel (an prochain), qavuv (bec), qavash (hache): ce qav serait un Gav (Gaf, Gap, Gay, Gaw, Gab) et signifierait un cap, chose très importante en toponymie par exemple. Les variantes avec le G muté en H sont aussi intéressantes (Hap, Haf, Hav).
Je pense que très probablement ce Q serait véritablement un son sémitique phénicien qui n'existait pas en mazigh "libyque" ou rarement utilisé comme variante de K mais il s'est généralisé et a supplanté le G à la période punique. On verra plus tard si cette supposition se confirmera. Toujours est-il que Carthage même à sa racine donne matière à réflexion QRT (ville), j'y reviendrai plus tard.

Finissons avec un autre mot, a-qelmun (capuche), le mot n'ést pas lié aux mots tête (qeRu, ikhef) comme c'est le cas pour le latin. Ce mot qelmun "couvre-tête" pourrait être Gelmun ou sa mutation Helmun: ici la racine Gelm ou Helm importe le plus car elle se retrouve dans les germaniques avec le sens de "couvre-tête" ou plus exactement casque (Helm en allemand, helmet en anglais; en russe aussi: shlem). Alors avec un peu d'humour a-qelmun devient au féminin tha-qelmut donc Gelmut ou Helmut (mein Got!). Sérieusement rien ne dit que ces mots soient proches mais le plus intéressant est de voir notre lexique sous un angle critique, ce mot qelmun pourrait être Gelmun, Helmun et il faudra aller chercher plus loin le sens de cette racine qlm/Glm/Hlm. Les surprises devraient être nombreuses de ce côté là!