Vestiges de l'ancienne Egypte...en Kabylie !
Conclusions ô combien importantes pour comprendre la vraie identité kabyle. Donc concentration maximale requise pour la lecture de ce billet.
Cathédrale
Nous allons utilsier la formule de change Q = MN pour décrypter notre lexique.
qim = 1. s'asseoir 2. rester (résiduel)
lemqam = temple (interfère avec al-maqam en arabe pour "sanctuaire")
qam, tha-qamets = tronc d'arbre élevé et de proportions énormes
Avec q = mn notre QM (thaqamets) devient MNM comme Monument.
QM, qam = monument : il serait plus apprenté à un obélisque au vu de sa forme et dimensions.
QM, qim = monument : le sens de "asseoir, rester" - voir aussi base qa, -, aurait peut-être une relation avec hedra en grec (siège, base) qui a donné cathédrale.
Au final, en kabyle qam de lemqam signifierait Cathédrale plus que Temple, c'est une nuance non-négligeable.
Hidjab
Le terme kachabia (cape) est tha-qeshavi-th en kabyle. Il est directement lié à hejev (se cacher, ne pas se montrer, vivre en reclus, ermite? ascète?) en kabyle, comparé à hidjab en arabe.
[q.s] ou qesh, qej kabyle = [h.dj] ou hadj arabe
Cette formule de correspondance nous permet d'expliquer certaines choses :
- Le toponyme arabisé Hadjout serait, peut-être, qeshut ou qejut (carrément "chienne") qui se retrouve ailleurs pour iqukan ou Ikjane (littéralement "les chiens"). A approfondir donc.
- Le hidjab serait qeshab ou kachabia (cape) simplement. ce qesh est en kabyle dans qeshush (liège, bouchon de liège) aussi dans a-qashush.(cime, faîte) sans doute avec le sens de "revêtement" ou vêtement qesh, lqesh. A approfondir ultérieurement.
L'intérêt est ailleurs pour l'instant :
hadj de hidjab arabe serait qesh, qash (qeshavit, qeshush)
(sens de "caché, voilé") (sens de "revêtu, couvert")
q = mn : notre QS de qesh,qash avec le sens de "caché, voilé".
MN avec le sens de caché se retrouve ailleurs en kabyle : amna "comme si" (donc "imaginaire"). Plus important encore, le caché c'est lui, le maître de Siwa. Et dans le contexte de ce qui va suivre plus loin c'est très important.
Pèlerin
On connaît la tolérance qui caractérisait jadis la Kabylie...Les plus zélés des soi-disant pieux faisaient le pain des critiques anticléricalistes comme l'atteste la chanson de Dda Lwennas sur les pèlerins hypocrites pour qui effectuer le Hadj (pèlerinages sur leurs lieux saints) est synonyme d'achat d'indulgence. Cependant limitons notre curiosité à la comparaison étymologique du mot pèlerin avec un autre mot :
HJ en arabe : el-hedjadj = pèlerins; hedjra = pierre
ZR en kabyle : ziar = pélérins; azru = pierre, rocher, roche
HJ en arabe et ZR en kabyle attestent la relation entre pélerinage (religieux) et la pierre (du sanctuaire visité) ! C'est une preuve d'un fond commun, l'Egypte sans aucun doute.
Les Kabyles n'ont qu'à se remémorer "ay azru lghira, ay izem lghava, n'ussed gherk an zur, an awi lvaraka" pour la relation Pèlerinage - Pierre et Baraka (bénédiction).
Les Arabes-musulmans dont les plus fondamentalistes ne cessent de détruire les pierres païennes (ex. Tombouctou) oublient la pierre angulaire de leur propre lieu de pélerinage et les bétyles adorées et autres pierres noires sacrées comme celle de Cybèle ! Et ici c'est d'une pierre noire qu'il s'agit, indice hyper important comme nous allons le voir plus loin.
La ville de Petra (qui en latin signifie "pierre, rocher") serait étymologiquement, vu de notre côté, elle aussi un lieu de pèlerinage, un sanctuaire.
Le plus grand sanctuaire chrétien est lui aussi lié étymologiquement à la pierre : basilique St Pierre du Vatican. Le Nouveau Testament considérant même l'apôtre Pierre comme pierre angulaire (encore une !) de la fondation de l'église chrétienne. On se dit que peut-être que pierre noire = pierre angulaire que l'angle serait apparenté à la couleur noire ? A vérifier.
Ironie du sort, à notre époque ce n'est plus la pierre noire qui est bénite mais l'or noir qui étymologiquement n'est autre que huile de Pierre (Pétrole) qui, étrangement, est abondant dans les pays arabo-musulmans du Golfe. De la pierre (huile de pierre) transformée en dollars et en or : là c'est sans doute la pierre philosophale version cheikhs arabo-musulmans du Golfe qui ont réussi là où les alchimistes avaient échoué :)))
Chez les camarades sémites arabes la pierre (hadjra) est liée à hedjadj (pèlerinage) mais peut être aussi avec Hidjra (exode), leitmotiv de toutes les religions monothéistes apparues à la décadence de l'ancienne Egypte. Pierre~Pèlerinage~Exode. A approfondir.
La terre promise
Nous avons vu récemment dans "tête de maure" comment notre racine VRK de verkan "noir, brun, sombre" s'est retrouvé en sémitique arabe BRK pour burkan "volcan" (altération R>L). Figurez vous que cette racine "noire" VRK en kabyel se retrouve ailleurs en arabe :
BRK de baraka = bénédiction, faveur divine.
Ce mot est aussi utilisé en kabyle l'varaka avec le même sens.
Et là nous avons mis le doigt sur une chose importante ! En composant le sens de verkan (noir) et l'varaka (bénédiction) on comprend facilement que Noir est Bénédiction !
1. La pierre noire est symbole de bénédiction !
2. Les religieux Kabyles, les bons quoi, qui officient au temple de Akal Averkan (terre noire) aux Ath Dwala on désigne par imravdhen nel varaka (1) seraient les religieux de la bénédiction ou simplement des Bénédictins Kabyles...les bénédictins chrétiens, ô coindidence, sont appelés "moines noires", toujours la même relation entre Noir et Bénédiction.
Banalement les patronymes kabyles averkan verkan (Berkane, Berkani) qui sont au civil "Le Noir, Le Brun", sur le registre religieux deviennent tout comme leurs variantes maures arabisés Mebarek, Mbarek ou Mbarki équivalents aux noms chrétiens Benedicto ou Benoît.
3. On a démontré récemment que les appellations grecques de l'Egypte comme de Mauretanie reposent sur la même divinité Ptah (Egypte) et le Vulcanus/Hephaistos kabyle Akli le nègre/Maure le noir. Donc le parallèle entre Egypte et nous estr flagrant.Les égyptologues ne l'ont jamais affirmé, les afrocentristes risibles parasitent sur une interprétation érronée de KM.T "Terre Noire", là nous allons la leur fermer :
KM ou KM.T en ancien égyptien = (équivaut à) = akal averkan en kabyle moderne
Kemet est non seulement Terre Noire = Terre Fertile mais ausi:
Kemet (Egypte) = Terre Noire = Terre Bénite.
Le toponyme kabyle Akal Averkan (c'est un temple) aux Ath Dwala ou bénis Douala ( bénis, c'est le cas de le dire !) en Haute Kabylie a conservé exactement le même sens que l'ancien égyptien Kemet. Et ça les spécialistes égyptologues le reconnaîtront tôt ou tard, pour vu qu'ils ne soient pas afrocentristes, arabo-musulmans ou français traditionnellement pro-arabes.
Kemet (Egypte) = terre noire = terre bénite serait à mon avis à la base de ce que d'autres religions ont repris plus tard comme la terre promise. A mon sens, c'est une preuve recevable : cette terre promise est une mauvaise traduction ou interprétation des camarades sémites de kemet (Egypte) = terre bénite.
C'est ça notre Akal Averkan si bien chanté par le maître El-Hasnaoui.
Par ailleurs, nous avons vu récemment sur ce blog ("la terre et le diable") qu'en kabyle le tere akal (terre, sol) aurait d'autre significations comme "île", "continent" mais aussi "Terre" (la planète). C'est à dire que si ici-bas akal averkan ou kemet sont "la terre noire/fertile, la terre bénite ou promise", à l'échelle du cosmos c'est de la planète qu'il s'agit et non du sol : c'est la (planète) Terre promise que Dieu aurait donné aux humains. Et ceci est conforme à la réalité ! D'où la conclusion que le mythe de "terre promise" version sémitique des religions monothéistes est complètement à côté de la plaque car ils ont déformé le sens initial de cette expression née sans doute en Ancienne Egypte, notion présente dans le nom même de ce pays Kemet (terre noire) qui par le biais du kabyle akal averkan (idem à kemet) est justement interprétée comme "terre noire/fertile, terre bénite/promise = (planète) Terre promise (à l'homme)".
Kabyles vs camarades Sémites 1: 0 :)))
Minoens
D'ailleurs, le toponyme Béni-Douala qui paraît être une arabisation de ath par béni serait peut-être Bénid Wala, au vu de bénédiction = averkan (akal averkan) on ne peut l'exclure. Ce toponyme repose sur Thalla Dwalla qui serait peut-être Thallad Wala tout comme Ath Ali Wali (dans la même direction) serait Ath Alid Wali.
La première hypothèse cosiste à dire que vu que Béni n'a pas partout remplacé Ath (Ait), ce serait le B sémitique qui aurait remplacé le M kabyle. Donc Beni-Douala (voir Bénid Wala) serait Méni-Douala (voir Ménid Wala). Ainsi de suite...comme Bén-Yenni, fief des meilleurs artisans de Kabylie, serait Men-Yenni qui sonne étrangement, par le simple hasard (pas de raccourci svp), comme Minoyen ou Minoen : ça paraît fou mais la lampe de la mariée kabyle est comparable à celle de Crète :) Le verbe veni, venu "bâtir, construire" supposé être un emprunt aux sémitiques bani serait alors menu, meni ? On y reviendra plus sérieusement sur cette piste un autre jour, peut-être.
Siwa
Pour conclure, on ne peut que supposer que jadis nos aïeux pour avoir la faveur divine et la bénédiction des dieux ou Dieu faisaient des pélerinages au sanctuaire (pierre noire) du temple du Caché (VRK : verkan "noir" est aussi "opaque"), c'est à dire au Temple d'Amon dans l'oasis de Siwa, demeuré "berbère" malgré les ans, les ânes, izane les hillaliens et j'en passe !
Le tourisme culturel et religieux de Kabyles vers Siwa a de beaux jours devant lui, à condition que les autorités égyptiennes (et leurs terros avec) en facilitent l'accès. Amen. Amon !