Suite du billet précédent.
Jésus
La croix ansée Ankh qui signifie "vie" en ancien égyptien va nous aider à trouver de nouvelles solutions pour mieux comprendre notre lexique pour l'assainir par la suite.
D"abord il faut comparer Ankh "vie" à notre aysh "vie" trop proche de âysh la variante sémitique. Nous savons que la chuintante phénicienne "sh" aurait sans doute influencé notre langue, cette chuintante existe en hébreu aussi. Le nom de Jésus en arabe est Aïssa alors qu'en hébreu Yéshua. Si nous voulons revenir à une variante antérieure aux influences des sémitiques, phénicienne surtout, nous devons replacer notre langue au milieu, entre nous et les sémites, c'est à dire en Egypte ancienne. Par exemple Aysha du mythe populaire kabyle, celle qui sauva les os de son frère, supposée à juste titre être la soeur d'Oziris appellée en grec Isis, soit Aset en ancien égyptien, ce nom aysha aurait sans doute été déformé sous l'influence des sémitiques et il faudra aller chercher le nom originel. Mais l'intérêt aujourd'hui est pour Jésus -Yéshua et la croix. Ce qui est frappant dans tout ça est qu'on peut lier le nom Yeshua et l'appellation de la Croix à condition que le "sh" sémitique devienne un "kh" égyptien (xi grec), c'est à dire Yeshua-Aïssa-Jésus serait peut-être bien ankha = la croix ansée. Jésus Croix est un pléonasme? Ce n'est qu'une supposition bien sûr et on y reviendra si de nouveaux éléments apparaissent.
Couture
Donc ce Ankh égyptien ancien nous invite à appliquer une formule de change, la voici:
sh ~ kh
En fait pour un francophone c'est facile à retenir, c'est comme le Xi grec transcrit "ch" en français qui est prononcé soit "sh" comme dans charte (khartia en grec) ou "K" comme dans charisme (kharisma en grec). Pour nous kabyles -mazigh le passage du "sh" au "kh" nous permettra de remonter le temps, d'aller plus loin au delà de la cohabitation avec le phénicien, c'est à dire vers l'époque de l'ancien égyptien. Alors cette formule de change sh~kh se confirme-t-elle en kabyle moderne? Oui, et voici deux exemples explicites:
1. a-khenfush = bouche en kabyle familier (au lieu de a-qemush ~ rapproché du mot stomus en grec), le suffixe diminutif "-ush" atteste la petitesse.
a-shenfir, i-shenfiren = lèvre(s): avec sh=kh on aura akhenfir avec la même racine khenf entre bouche et lèvres (akhenfush-akhenfir) ce qui indiquerait la forme ronde ou la fonctionnalité de "fermer/ouvrir, ouverture".
2. a-shangal = lacs [la], potence.
avec sh=kh on aura a-khangal oû l'on devine facilement la racine khng de khneq = pendre qui interfère avec l'arabe khneq (pendre) et avec l'anglais hang (pendre).
Ce deuxième exemple est très intéressant à plusieurs titres notamment parce que il nous dévoile deux choses très intéressantes.
Primo, ma supposition faite il y a très longtemps se confirme: les sémitiques ont à l'altération du N par L, ce dont on parlera plus en détail dans le billet prochain; ici le verbe pendre khneq nous renvoie vers le cou a-anqiq en kabyle âneq en arabe mais aussi vers le verbe suspendre aaleq en kabyle et âleq en arabe: euréka! on voit bien que le L sémitique a altéré le N, ce verbe serait logiquement aaneq en kabyle ou âneq en arabe (suspendre) proche de khneq (pendre) dans les deux langues.
Secundo, j'ai observé la logique suivante: le mot cou et le verbe coudre sont étrangement proches sans doute par la forme ronde ou en noeud ou boucle, et c'est valable pour plusieurs langues:
cou - coudre en français
sheya (cou) - shit (coudre) en russe
anqiq (cou) - khiDH (coudre) en kabyle, idem en sémitique arabe: là on constate que anqiq serait ankhiq ou ankhig et que lkhidh (fil) serait nkhiDH probablement.
Pour finir. Nous avons avec ce Ankh ou simplement Nkh la forme ronde de boucle, en réalité ce sont des bagues, des anneaux comme ceux de la trachée (jakhukh, jankhukh?) ou d'une conduite gaufrée, c'est aussi un N ou Nkh des ondulations, ondes, du décompte des années, etc...Retenez cette signification rationnelle du N et Nkh pour les prochains billets sur ce blog.
Jésus
La croix ansée Ankh qui signifie "vie" en ancien égyptien va nous aider à trouver de nouvelles solutions pour mieux comprendre notre lexique pour l'assainir par la suite.
D"abord il faut comparer Ankh "vie" à notre aysh "vie" trop proche de âysh la variante sémitique. Nous savons que la chuintante phénicienne "sh" aurait sans doute influencé notre langue, cette chuintante existe en hébreu aussi. Le nom de Jésus en arabe est Aïssa alors qu'en hébreu Yéshua. Si nous voulons revenir à une variante antérieure aux influences des sémitiques, phénicienne surtout, nous devons replacer notre langue au milieu, entre nous et les sémites, c'est à dire en Egypte ancienne. Par exemple Aysha du mythe populaire kabyle, celle qui sauva les os de son frère, supposée à juste titre être la soeur d'Oziris appellée en grec Isis, soit Aset en ancien égyptien, ce nom aysha aurait sans doute été déformé sous l'influence des sémitiques et il faudra aller chercher le nom originel. Mais l'intérêt aujourd'hui est pour Jésus -Yéshua et la croix. Ce qui est frappant dans tout ça est qu'on peut lier le nom Yeshua et l'appellation de la Croix à condition que le "sh" sémitique devienne un "kh" égyptien (xi grec), c'est à dire Yeshua-Aïssa-Jésus serait peut-être bien ankha = la croix ansée. Jésus Croix est un pléonasme? Ce n'est qu'une supposition bien sûr et on y reviendra si de nouveaux éléments apparaissent.
Couture
Donc ce Ankh égyptien ancien nous invite à appliquer une formule de change, la voici:
sh ~ kh
En fait pour un francophone c'est facile à retenir, c'est comme le Xi grec transcrit "ch" en français qui est prononcé soit "sh" comme dans charte (khartia en grec) ou "K" comme dans charisme (kharisma en grec). Pour nous kabyles -mazigh le passage du "sh" au "kh" nous permettra de remonter le temps, d'aller plus loin au delà de la cohabitation avec le phénicien, c'est à dire vers l'époque de l'ancien égyptien. Alors cette formule de change sh~kh se confirme-t-elle en kabyle moderne? Oui, et voici deux exemples explicites:
1. a-khenfush = bouche en kabyle familier (au lieu de a-qemush ~ rapproché du mot stomus en grec), le suffixe diminutif "-ush" atteste la petitesse.
a-shenfir, i-shenfiren = lèvre(s): avec sh=kh on aura akhenfir avec la même racine khenf entre bouche et lèvres (akhenfush-akhenfir) ce qui indiquerait la forme ronde ou la fonctionnalité de "fermer/ouvrir, ouverture".
2. a-shangal = lacs [la], potence.
avec sh=kh on aura a-khangal oû l'on devine facilement la racine khng de khneq = pendre qui interfère avec l'arabe khneq (pendre) et avec l'anglais hang (pendre).
Ce deuxième exemple est très intéressant à plusieurs titres notamment parce que il nous dévoile deux choses très intéressantes.
Primo, ma supposition faite il y a très longtemps se confirme: les sémitiques ont à l'altération du N par L, ce dont on parlera plus en détail dans le billet prochain; ici le verbe pendre khneq nous renvoie vers le cou a-anqiq en kabyle âneq en arabe mais aussi vers le verbe suspendre aaleq en kabyle et âleq en arabe: euréka! on voit bien que le L sémitique a altéré le N, ce verbe serait logiquement aaneq en kabyle ou âneq en arabe (suspendre) proche de khneq (pendre) dans les deux langues.
Secundo, j'ai observé la logique suivante: le mot cou et le verbe coudre sont étrangement proches sans doute par la forme ronde ou en noeud ou boucle, et c'est valable pour plusieurs langues:
cou - coudre en français
sheya (cou) - shit (coudre) en russe
anqiq (cou) - khiDH (coudre) en kabyle, idem en sémitique arabe: là on constate que anqiq serait ankhiq ou ankhig et que lkhidh (fil) serait nkhiDH probablement.
Pour finir. Nous avons avec ce Ankh ou simplement Nkh la forme ronde de boucle, en réalité ce sont des bagues, des anneaux comme ceux de la trachée (jakhukh, jankhukh?) ou d'une conduite gaufrée, c'est aussi un N ou Nkh des ondulations, ondes, du décompte des années, etc...Retenez cette signification rationnelle du N et Nkh pour les prochains billets sur ce blog.