Du cheval on en trouve partout, même dans une poire...
Ce qui va suivre est une énigme pour moi. Il ne s'agit pas de coïncidence comme on pourrait le penser mais d'une logique que je ne m'arrive pas à expliquer, pour le moment du moins.
Poire kabyle
L'arbre poirier comme le fruit (poire) est appelé i-phyres (ifires) en kabyle; on y entrevoit des similitudes avec le latin pirum, pyrus (poire) sauf que cette racine PR/FR voir PRS/FRS ç n'existe pas en sanskrit, ni en sémitiques d'ailleurs (chose importante vu ce quiva suivre plus loin).
Pur-sang arabe
En sémitique-arabe le terme contenant la même racine FRS est dans fares (jument) et fares-forsane (chevalier, chevaliers). C'est cela que nous allons retenir.
Salade césarienne
En actuelle Césarée (altéré en "Algérie") la langue dialectale "arabe" (maure) est une salade composée de termes kabyles (mazigh), arabes et latins (latin, espagnol, français). Ce charabia, l'algérois surtout, a le plus souvent une consonance arabe mais un fond kabyle (mazigh). Comme nous allons le voir, ce charabia peut servir à révéler des chose fantastiques, une logique kabyle (mazigh) caché sous le parler "arabe" algérien. En voici la preuve :
1) Le cheval kabyle et césarien
En kabyle c'est a-awdhiw, a-3awdiw
Idem en argot "arabe" algérois, algérien, maure: al-oud, al-3ud (laouada au pluriel ?).
(le 3 pour symboliser le 'ayn sémitique arabe)
Ce n'est pas du sémitique-arabe comme certains le pensent à tort car en arabe c'est hisan, khayl, fares mais jamais 3oud pour cheval.
2) La poire césarienne
En argot "arabe" algérien (césarien) la poire est dite boua3wida avec la même racine 3wd de cheval. Ce n'est pas de l'arabe car poire en sémitique-arabe c'est iadjas, djens.
Poire - Cheval
La même racine, PRS/FRS est dans l'appellation (kabyle et latine) de la
poire et celle (arabe) du cheval, plutôt de la jument et du chevalier;
Les appellations de poire et de cheval ont la même racine 3WD en argot césarien (algérien).
Cette "coïncidence" me laisse perplexe, cependant je n'ai aucun doute qu'il doit y avoir une raison, une explication à cette relation Poire-Cheval qui aurait émergé en Afrique du Nord, carrefour où se sont mélangés le kabyle et mazigh, l'occident latin et l'orient sémite.
Voici donc une énigme de plus à résoudre et aussi la preuve que même arabisés les césariens (algériens) peuvent, sans le savoir ou le vouloir (surtout les arabo-islamistes), véhiculer sur leurs langues désormais étrangères des valeurs ancestrales et des logiques purement mazigh ("berbères"). A méditer...