dimanche 22 février 2009

Matrix

Ceci est un post éclair relatif au R kabyle, mazigh ou "libyque".

Nous continuons à extraire les valeurs et sens rationnels de notre lexique. Nous avons déjà expliqué et confirmé que le R kabyle (mazigh) se différéncie du L (le fond) et que ce R atteste la forme, notamment la forme ronde. Il s'agit donc de forme.

Aujourd'hui je suis formel, le vrai sens du R kabyle (mazigh en général) est celui-ci:
R kabyle atteste la MATRICE.
R atteste le classement, l'ORDRE, la règle.

Ce R kabyle (r,R) est toujours présent dans les notions mathématiques suivantes:
R: division, fraction

shR: infini ; jR : limite

Ce R kabyle (mazigh) atteste entre autres les sens suivants:
Rang, Classe
Part ou share en anglais, Partie, Portion, Division
Barre, Ligne, trait, Limite (délimitation)
Commun, partager, répartir
Pour le lexique on retrouvera ce R avec un "sh, g° ou j/dj, ts" indiquent le sens de: écart. C'est l'écart ou la distance entre deux lignes verticales exactement comme sur un code-bar:
L'écart entre deux lignes est l'espace qui sépare une valeure de la suivante, un nombre du suivant. La ligne, la barre est attestée par g°R (ou jeR) comme dans tha-jeRaR-th, jReDH; cette racine est dans leqjeR = casier qui nous renvoie vers le sens "arranger, ordonner, ordre".

Mini-lexique kabyle
sheReq = 1. écarteler, écarter (ex.les jambes, les yeux). Ecarter/ecarteler du latin exquartare (diviser en 4).
sheReq = levée du soleil. Interférence avec le sémite arabe sharQ/mashriQ = levant/orient/est.
un peu d'humour: le mot anglais shark (requin) conviendrait à cette définition de geule écartée!
shereg = déchirer, diviser?
shrek, shreg (k/g spirant) = partager, avoir en commun, s'associer Idem en arabe.
share en anglais = (une) part
frag = cloison, frontière, délimitation d'un champ

fReq = scinder, diviser, répartir, partager. fraction? Interférence partielle avec l'arabe fariq = équipe.
jRedh = ligne, tracer une ligne (voir kReDH/hReth en kabyle et en grec kharakste = tracer).
feReDH = vider (de sa consistance).
ger = entre (écart entre deux lignes, deux barres verticales du code)
sheR-sheR = couler abondamment. Voir le "sh" de la corne abondante ("sh" de tout ce qui regènère et repousse: isher-ongle, shepuv-cheveu, ishew-corne).
chaR = remplir, CHARGER, Compléter: voilà le vrai sens de ce verbe. Il faut désormais résoudre qui a emprunté à qui avec ashRa (dix, 10) en kabyle/mazigh et âashra (10) en arabe. Voir aussi avec la racine g°R ou jR les mots au sens proche: tha-jeRar-th = fermeture éclair, chaîne (enchaînement), tha-fejuR-th = lobule ou tranche d'orange , tha-hejuR-th = morceau taillé en rectangulaire, morceau/brique de sucre raffiné et...le mot tha-lajuR-th ou lajuR (brique) que je croyais naïvement être un emprunt à une marque imaginaire (lagor) de l'époque coloniale!
meRa-meRa = parfois, par moments (ici par parties, par écarts entre deux barres)
meR'a = tous, unanimité. de A à Z (de 0 à 9 par ex.) sur le code-bar serait le vrai sens?
qeRev = s'approcher (réduire l'écart/distance entre deux barres). Interf. semite-arabe
ledjaR = voisin (ici dans R indique partager une barre/frontière commune). Interf.sem-arabe.
frag, fReq: voir leurs sens plus haut.
veRa = dehors, extérieur
Le préfixe grec para- =à côté (ex.parallèle) convient parfaitement à ce code-bar.
fru = résoudre (énigme), départager (deux belligérants). départager est le sens exact au vu de ce que nous venons de voir.
Voilà pour la première approche de ce R kabyle mazigh qui atteste la matrice. Pour le film du même nom (Matrix) à mon avis l'auteur de l'idée n'est pas tellement loin de la vérité. Et si le dieu du disque solaire Ra, Rê des anciens egyptiens n'était pour les premiers prêtres rien d'autre que ce que nous venons de voir, à savoir R - la matrice, l'ordre (divin)?

vendredi 20 février 2009

Scala XL (td)

Ce post est un préambule aux billets qui suivront prochainement.

Sigma nous a ouvert beaucoup de portes, comme le phsi d'ailleurs. L'introduction d'un Xi kabyle, mazigh ou "libyque", est une nécessité. Nous sommes entrés dans les mesures, les règles, les canons, les codes de tout ce qui est principalement important en géométrie et en arithmétiques (calculs) et mathématiques en général. Ce Xi kabyle est un X générique si je puis dire, il est phonétiquement plus large que le X latin dans les langues romanes (ks, gz) comme dans exit/exode ou le ksi grec.
Xi mazigh = une gamma G/K + un son du "milieu" S-Z (et au second degré: T-D)
1ér degré, l'Os (ighes) :
k.s, q.s
g.z, gh.z
2ème degré
k.t, k.th
g.d, g.dh
q.th, q.dh
3ème degré avec mutation usuelle de gamma G en semi-voyelle W (y, w, 'a/ha/Ha, v, f, p)
y.s, y.z - w.s, w.z - et autres

Voici donc la première approche de ce Xi qui devra nous aider à solutionner le thème de calculs et de géométrie en langue kabyle. Nous allons avec ce Xi découvrir l'échelle des mesures en passant par l'escalier, l'hélice, la vitesse, l'accélération, les proportions et donc la relativité, la règle des mesures de longueur, hauteur, etc...

Lexique
k.ll ou g.ll, k/g spirants = mouvement (du temps, horloge, pendule)
thi-kli = marche, mouvement
ghli = chuter, tomber, descendre (à la verticale)
'all'i (gall'i, kall'i?) = monter, escalader
thawla = fièvre (montée de témpérature). Voir awles = inflammation; Hlek (glek?) = malade ghlay = prix élevé, cher * idem en arabe ghali = cher
gz: ghezif = long (taille)
wz: wezill = court (taille)
dhr-ws = insuffisant, peu. Voir aussi vs/vz dans l'adverbe vezaf = trop.
khilla = beaucoup
kthill (gdhill?) = mesurer (taille, longueur, etc...)
yghill = bras, avant-bras, coudée?
kesell = allonger
kt: ketheR = plus. Idem en arabe kathir = beaucoup.
az'zel (ag'zell? a-Xell) = courrir rapidement, aller plus vite, accélérer. Voir aussi ghewell/ghSev = se dépêcher, se hâter, faire vite. ks: a-ksill, a-xill = guépard pour certains (tigre, léopard pour d'autres)
gz: ghezal, tha-ghezall-t = gazelle. idem en arabe ghuzala
gz: gezem = diviser, répartir, fractionner. En arabe qesem/qism = diviser/division.
yl, yal = chaque
kwl, wr kel = tout. Idem en arabe kul = tout.
kudash = courtaud, petit de taille (cou-cou à Odysée - Ulysse)
qed = taille.
qys = 1. cibler 2.mesurer, essayer (un vêtement). Voir ws dans ywsa/thwsa = il/elle va/convient, sur mesure. Voir aussi a-gws = ceinture/corset autour de la taille
Les mots signifiant mouvement, règle, échelle en arabe n'ont absolument rien à avoir avec X (ks, gz, ou kt, gd, etc...).
Escalier vient du latin scalaria issu du mot latin scala d'oû est venu le mot échelle.
Quand on dit échelle on a la notion de rapport, exemple ghelev (plus grand, dépasser) mot que l'on retrouve en sémitique-arabe. Ce mot aurait été sans doute ghezelev ou xelev (x=gh.z de ghezif = grande taille) avant que le son "z" ne soit "avalé". Le terme de rapport XL se retrouve dans notre lexique même si le mot est altéré: tsilly= être un parent, proche de qlq'1, avoir un rapport avec (famille), en anglais un "relative". Ce son "ts" est aussi à élucider dans notre lexique en général (tsama-à proximité, tsikli-bientôt, tsell = ) et par rapport aux mesures tsnaSfa = milieu/centre, tsirni = unanimité (totaux?), etc...Et enfin, on verra bien sûr la racine inverse de ce X (ks, gz) kabyle comme zgell = moitié qui nous renvoie comme vous l'avez compris vers Sigma. Voilà, donc c'est le Xi et Sigma qui vont nous ouvrir les portes des choses on ne peut plus rationnelles comme les mesures, les calculs, les maths, la géométrie. Tout ça va nous aider à exploiter ce qui est notre argument indéniable, ce qui a le moins souffert de l'usurpation: la toponymie kabyle et mazigh en général. Les os (ghes) de ce Xi mazigh définissent les mesures, les longuers, la taille, etc...On va faire parler les os, le Xellet, pardon! le squelette humain et prendre les mesures nécessaires pour mettre fin au mensonge de l'usurpateur qui ne résistera sans doute pas aux rayons Xi.

mercredi 18 février 2009

Sigma

Pour comprendre ce qui va suivre il faut avoir lu au préalable le post précédent.

Nous sommes à un moment crucial de nos "recherchers" et la lettre Sigma dans son interprétation en kabyle révèle tellement de choses que l'on peut avancer plusieurs hypothèses ou du moins des suppositions ou hypothèses de travail que l'on analysera encore une fois, plus tard à la lumière d'autres révélations et de nouveaux éléments. Voici les premières réflexions.

Les sons altérés
Les sons concernés par "sigma" en kabyle sont ceux du "milieu" S-Z, T-D et le groupe G "gamma":
G, gh, g, q, k
zh, soit j ou g°
dj ou dg° probablement
ch (tch en français)
dz et ts
Donc les mots du même lexique, ex. décompte du temps, doit prendre en compte les mutations et altérations de ces sons qui devraient un sens plus ou moins proche.

Origine de sigma
La version officielle dit que l'alphabet grec vient du "phénicien-sémitique" et surtout que ce "phénicien-sémitique" aurait été un alphabet consonnatique et les grecs auraient donc ajouté des voyelles. Soit. Maintenant ce que je pense avoir compris après une première analyse basé sur la langue kabyle et les comparaisons aux sémitiques, à l'arabe notamment: cet alphabet phénicien repris par le grec, cet alphabet phénicien désigné d'office sémitique, cet alphabet dit phénicien et désigné consonnatique serait composé non pas de lettres comme nous le comprenons aujourd'hui mais en réalité il serait composé de symboles, de graphèmes syllabiques avec des valeurs arithmétiques et géométriques bien définies et non pas de valeurs numériques arbitraires comme c'est le cas. C'est comme en géométrie, vous avez un point donc vous restez là; si vous avez deux points (deux lettres) vous pouvez tracer une droite (syllabe), plus exacement un segment avec une longueur bien déterminée donc caculable (valeur numérique). Est-ce clair?
Cet alphabet de symboles reposerait sur les mathématiques et la géométrie de l'espace, le ciel compris, donc sur l'astronomie et la division du temps. L'origine de sigma doit se refléter non pas seulement au ciel mais sur terre aussi, sur les cartes géographiques avec la division du monde et des pays, plus exactement elle doit se refléter linguistiquement en toponymie oû un lieu et son toponyme est en elation directe avec la division du temps. C'est là que le bat blesse pour les sémitiques! Et par contre pour le kabyle, mazigh en général, c'est la règle de base de tous les toponymes qui sont en relation directe avec le temps, l'appellation d'un lieu se fait selon son positionnement géographique et donc par rapport au temps. C'est la géométrie qui va foutre en l'air tous ces tas de mensonges que l'on nous impose depuis des siècles.
Vous avez vu la forme du sigma grec Σ pour le son S (Z parfois et le shin sémitique W pour le son SH (aussi CH ailleurs) et j'espère que tout le monde a compris les posts précédents pour le sens exact de la "pointe" aiguille du temps. Vous voyez bien que le sigma grec est un W incliné de 90°; si on l'incline de 180° on aura la lettre M, voir ici le mum phénicien avec toujours les 2 "pointes",

deux dents. Vous voyez bien qu'il sagit de deux dents triangulaires, deux pointes/aiguilles (sg- en kabyle), d'un couple de sg- comme syn (2, couple, paire) qui serait sgn par mutation classique "y-g". L'important est que cette aiguille sgn est un indicateur, il montre le temps (une montre) et celà se vérifie par le lexique kabyle:
s'nath qui serait segnath = montrer, indiquer
seken qui serait segen = montrer, révéler
Voir aussi leurs synonymes ou proches: mel, vegen.
L'importance de ce M est majeure pour la langue kabyle, mazigh en général, car ce M indique par excellence l'espace, la division de l'espace et la segmentation du temps, ce M est la forme du conditionnel en kabyle, il dirige le "duo" cause-conséquence; ce M est celui qui indique la ressemblance, qui se ressemble s'assemble!, sans blague! (Mlil = rencontrer, Mager = aller à la rencontre de/rencontrer) Un ensemble c'est aussi important en mathématiques! Ce M désignerait la période, le moment du temps (quand?).
Préfixe -'am = être, créature soit homme ou animal (équivalent au grec omo/homo = homme)
am = comme
am'na = comme si,
y'mi = puisque. ash'ymi = pourquoi?
ma = si.
mer, limer = si
am'ar = peut-être, vraisemblablement
mel = montrer, indiquer
my'l /ma'l = incliner, pencher
armi, al'arami = jusqu'à. melmi = quand, à quel moment
si melmi, seg melmi = depuis quand. dheg'mi = c'est pour ça (pour cette raison) que...
seg'mi = depuis le moment oû
meRa-meRa = parfois, par moments, des fois tha-mara = obligation/nécessité. En arabe maRa = fois (une fois, deux fois etc...). a-shema = tout à l'heure (futur), dans un brin de temps. a-shemek/a-shema = rien, presque rien.

Q sémite = SG kabyle
qima et azal
qym, segim, sigm? = rester, demeurer
mazal = rester, demeurer, pas encore. En arabe mazal = pas encore
azal = 1.valeur 2. diurne (dheg zal) copié par les camarades: zawalen
lqima idem au qima en arabe = valeur
lqima, qima = segima, sigma?
swma = somme, valeur, prix (en arabe thamen)
sawem = évaluer, estimer (prix)
y swa = il coûte (tant), il a de la valeur
swadh, swaHedh? = indiquer la direction (du doigt [H.dh] aDHadh)
swa-swa = pile (ex. midi pile quand les aiguilles heur/minute indiquent la même direction)
swa-swa = pile, le compte y est, exact. En arabe sawi = égal, mais aucune référence au temps.
tha-numy = périodique, habitude, de coutume. Idem au grec nomos "coutume, loi".
dyma = toujours, constamment. En arabe daimen.
syma-syma (sgma-sgma?)= de plus en plus.
j=sg ou sw?
jema = rassembler. En arabe djamiâen = ensemble, djamaâa = rassemblement?
jema serait swma? tha-jemayth = "assemblée, forum, concile" serait swmayth/swmalth ?
i-zumal = des quantités, très nombreux, multiples
i-zumal serait-il sigumal, sumal?

Voilà mes premières impressions. Les choses paraissent assez floues pour le moment mais il est évident que l'aiguille SG et le Sigma lui-même nous ont ouvert une brèche, plutôt un trou béant dans la muraille de l'usurpateur. La solution viendra de notre compréhension de notre langue et de notre capacité à reconstituer l'horloge du temps de nos très lointains ancêtres, qui je vous le dis dès aujourd'hui serait très certainement un pendule.

mardi 17 février 2009

Sigma. Illustration.

Ce post est un préambule au coup de tonnere avec les billets suivants.

Vous avez vu dans les posts précédents l'engrenage, la roue du temps, le sens de seg-(sec- latin) en kabyle pour a-senan (segnan), thi-segnith, etc...
Lisez maintenant ce qu'est la lettre sigma grecque:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sigma
Et comme "il est convenu" l'alphabet grec comme sigma serait d'origine phénicienne donc "sémitique". Voyez le shin hébreu:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Shin_(lettre)
Et le shin arabe:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sh%C4%ABn
Notez bien la graphie, sigma ressemble à un double v, tout comme le shin. Retenez bien celà. Regardez ce qui se passe avec la lettre sigma si je la à la renverse (thinegnith, méditez ce mot). C'est idem au W , au "shin" phénicien ou à deux dents de scie.

Ensuite suivez les illustrations, les photos qui vont suivre en bàs.
Nous allons découvrir prochainement les secrets des mutations des sons S, Z, J, SH, CH tout comme ce qui a touche W et le groupe gamma kabyle GH (gh, k, g, dj) avec une divulgation sur le son intrus, la gutturale orientale Q en kabyle dont on doit se débarasser au plus vite.



En réalité seg- ou segn- dans tout ce qui a un rapport à ce qu'on a vu dans les billets précédents avec tous les sens (pointe, épine, couper, pignon, etc...) est géométriquement un triangle. Il est beau ce triangle isocèle S (symétrie), et l'arc N...
C'est une pointe en triangle. Comme dans notre épine/pignon/aiguille (a-segnan, segnith). Griffe...

Faute majeure en sémitiques, avec le sens de dents "shin" (hébreu) ou "a-snan" (arabe). Notre sg (sgn) devient leur "sh" (shn) ou simplement aspiré en arabe "s" dans a-snan. Alors , camarades sémites, ce sgn devenu shn ou sn chez vous n'atteste pas les dents (ou fourches) en général mais seulement un certain type de dents, sg désigne une dent triangulaire soit les canines ou les crocs, les défenses. Justement c'est le gamma kabyle/mazigh qui atteste l'angle de la pointe et c'est une grave erreur que de l'avoir "avalé" ou transformé! Faites la différence entre une scie (seg-) et une lame/éperon/glaive (mes-) oû mes indique "lisse" et semsedh = polir différent de qDHa segDHa = aiguiser. Leur Q = notre SG. Canines/crocs/défences = wglan en kabyle, soit la racine wgl. Aboyer = seglef...q/kleb ou bien kelb = chien en arabe.

Q sémitique-arabe,(k) = SG kabyle = ? SC latin

Ah! les ongles "sh", les angles "g, gh", le "Q" mutant qui pique, les piquets, les clôtures, les défenses, les remparts, les villes forteresses, Cirta, Carthage...

Ah! les crocodiles, les clôtures barbelés, Agadir gad- en phénicien SwR, Tyr...On les a, les gars, ça y est on les a!

En kabyle S et W seraient équivalents (swa-swa) ou proches, les digrammes signifient respectivement SW = , ZG constante , SG < inférieur à , alors que WG attesterait > "supérieur à" (wgar), WZ court, GZ long. Tout ça reste à vérifier.

Je n'ajouterai plus rien pour le moment, regardez les photos ci-dessus et vous comprendrez le sens de cette pointe! Bon courage.

lundi 16 février 2009

Transmission

Ce post fait suite aux révélations du billet précédent. Nous avons ici les explications exactes (physiques) de notre lexique.

Engrenage et vis d'Archimède
Ce que c'est un engrenage regardez ici:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Engrenage
Vous savez que le génie Archimède, mon préféré!, a voyagé en Egypte oû il a découvert beaucoup de choses qui l'ont encouragé à inventer lui-même. Ce que c'est la vis d'archimède regardez ici:
http://fr.wikipedia.org/wiki/Vis_d'Archim%C3%A8de

En réalité la racine kabyle/mazigh seg- (sek-/sec-) de l'épingle, aiguillon, aiguille, pointe est en forme de pointe de vecteur. Vous comprendrez en regardant "engrenage" pourquoi on dit souvent roue dentée . En fait c'est une pointe de vecteur comme dans notre a-senan/-segnan = épigne, pointe ou simplement pignon en français. Et vous comprendrez oû les camarades sémites-arabes ont pris le mot asnan (dents), sagnan à l'origine sans doute.
L'intérêt est qu'un engrenage atteste la transmission de mouvement de rotation (temps = cycle/rotation), comme dans une horloge par exemple quelle soit suisse ou celle d'Anticythère:http://fr.wikipedia.org/wiki/Machine_d%27Anticyth%C3%A8re

Transmission
Comment dit-on transmettre en kabyle? Transmettre c'est faire passer.
SaweDH = faire parvenir
(forme Active) glu, klu = emporter dans sa foulée/sur son mouvement/avec soi/sur son chemin
(forme Pasive, négative) 'du, ed'w = aller avec, être emporté
(forme Neutre) aadi (âedi, Hadi/gedi?) = passer
saadi (sag'di) = faire passer (un examen, une vitesse par ex.), transmettre

Qlqs conclusions s'imposent:
1. Le [gh.d] de âadi/Hadi ou simplement Hd signifie passage. Donc Ode/Hode en kabyle signifie passage et non pas chemin comme en grec! Et pour les arts Ode ou Hdhu est aussi un passage destiné à qlq'un. La nuance est que GD (dT/DH emphatique = gd/kt) est la destination yDH/aweDH (arriver à destination) alors que Hd n'est qu'un passage (Hd =? th? dh?). Cette supposition reste à vérifier.

2. L'équivalent du préfixe latin TRANS de transit, transmettre, transmision est notre seg/sek ou segn/sekn prononcé le plus souvent respectivement s'/sen aujourd'hui. Exemples:
thi-segnit = épingle, aiguille, piqure. Ce mot sg-nith = seg (trans) + nith =nt (ntu=planter, implanter) = transpercer serait le mot le plus exact.
sniger = transporter à répétition (faire la navette). Sniger serait soit A) segn-ger = segn (trans) + ger (mettre) donc sniger = transmettre/transmissio ou soit B) seg-nig'er = seg (trans) + niger (? mot perdu? sens de "navette", "transporter" comme naqel?). A vérifier.

3. Rien qu'à voir la vis d'Archimède avec son hélice vous pouvez retrouver notre L divin "cylindrique". Le verbe qui atteste la marche comme le mouvement en général (du temps par exemple) est gl ou kl, dans thi-kli = la marche ou glu = emporter dans sa foulée. Cette racine GL ou KL atteste le cours du temps (pour mémoriser: clock en anglais, mais pas de raccourci svp). Regardez plutôt la vis sans fin . Dans ce mécanisme notre seg/sek indique le pignon, le gL/kL lui atteste le cylindre.

Vecteur du temps

Une fois n'est pas coutume, je vais mettre sur ce blog ce qui a été écrit avant sur un autre site, en l'occurence le site oû on a fait hier cette démonstration en direct sur ce site ADN

Horloge du temps
La racine WGD ou sa version light (latine) WKT attesterait le temps, le vecteur, le vecteur du temps. De nos jours elle est déformée en wqt à cause du sémitique-arabe probablement.
Suivez la démonstration ci-dessous "Vecteur du temps - en direct sur ADN":


1.
SAGA Par rapport au temps. Je viens de vous le dire que c’est Seg- (soit sec- en latin des mots secare = couper) l’aiguille y compris l’aiguille du temps, qui sert à "couper" le temps en parties. Le mot ’as/was journée ou wssan (jours, temps) se découpe en heures saa (sagha/saga avec un gamma g ici aspiré ; sa déformation par la mutation du g en y donnera saya d’oû au pluriel swaya = les heures). Le fait que ce mot saa/saga se retrouve en arabe saâa (heures) ou sana, sanawat (année-s) est le problème des arabes car c’est à eux d’argumenter et de prouver oû ils ont pris cette racine du temps ; pour nous le S à lui seul suffit car il indique le SOLEIL et une montre en antiquité c’était le plus souvent des cadrans solaires pour décompter les heures solaires. Tout indique avec S, Seg- l’aiguillon une parfaite cohérence du calcul du temps en kabyle et de son lexique aussi, alors de grâce laissez-nous tranquilles avec vos apports très douteux.
Pour le mot seconde j’en ai déjà parlé. Pour la minute le terme dqiqa interfère avec l’arabe daqiqa. Il faut d’abord savoir qu’en arabe daqiq = fin (grain fin) comme le sable ou la semoule ou la poudre (awren). Il s’agirait donc pour les arabes d’une horloge
SABLIER justement fortement utilisé par les arabes dès l’époque du calife Harun Al-Rashid à Bagdad vers la fin du 8ème siècle. S’il y a un emprunt par le kabyle il faut le démontrer car ce suffixe qiq se rencontre ailleurs : reqaq en kabyle Vs en arabe raqiq = maigre, fin de taille/epaisseur, en kabyle leqaq = tendre (il n’y a pas d’analogues interférents en arabe). Ce suffixe qaq lavé de la gutturale orientale devrait être -gag ou -ghagh ; et en vrai "gh" de l’adjectif leghwi attestte aussi le sens proche de "tendre" : MOU. L’inverse de leghwi pour les verbes du temps/marche du temps c’est ghiwel. La règle générale veut que souvent la langue arabe a déformé et maquillé des mots pour se les accaparer. Probablement dqiqa en kabyle serait un mot dgiga/dghigh/dkik ou avec S(ou Z/ts/dz) à la place du D on aura sgig/sghigh avec la racine proche de seg- qu’on a déjà expliqué ici. IL FAUT CONTINUER à anlayser et à comparer avant de lancer des verdicts arbitraires. Donc pour le mot minute il faudra patienter.

2.

A propos du suffixe -qaq, je continue. Donc a-leqaq n’existe qu’en kabyle.
Le grain lui-même est appellé a-aqa, agheqa en kabyle alors qu’en arabe c’est heb, hubub (en kabyle a-hvuv désigne une figue sèche, synonyme tha-zarth).
Horloge à eau, existait en méditerranée antique (Grèce, Egypte). Une goutte d’eau en kabyle thi-miqith, thi-qith au pluriel thi-meqwa. Le verbe qudeR = s’égouter. Donc goutte en kabyle c’est thi-qith, en arabe c’est qetRa. Comment on dit RATTRAPER en kabyle, ex.qlq’un qui a pris de l’avance sur vous ? C’est q’DHa ou L’heq = rattraper, arriver à terme. Son synonyme a-weDH oû le DH emphatique indique le TERMINUS par définition, ce DH ou dT = gd/kt comme je l’ai démontré sur mon blog. Donc a-weDH = a-wedg/wegt/wekt. Idem pour le verbe q’DHa (rattraper) qui serait avec la gutturale Q remplacée par notre gamma G ou GH et le DH décomposé en gd/kt donnerait q’DHa = gagda avec cet affixe gag que l’on prononce aujourd’hui qaq-. Par ailleurs le verbe l’heq est en relation directe avec la marche lhu/lehu (marcher soi même, marche d’une aiguille de montre) qui serait en fait leyu ou leku/legu. On est proche de l’anglais leg et clock (montre)...et d’ailleurs aqlaqal (galop), qluqel (déambuler en marchant) et surtout a-qlal (luette qui est en fait un PENDULE) !
Je vais faire bref. Le mot TEMPS weqth/lweqth en kabyle et qui existe en arabe weqt serait en langue kabyle wgd ou sous sa forme light proche du latin wkt. Le temps ...c’est le VECTEUR, chers compatriotes. TEMPS = VECTEUR en géométrie pour la langue kabyle !

3.

Par rapport au post VECTEUR = TEMPSJ’attire votre attention que le verbe q’DHa a deux sens : rattraper et aiguiser (une lame. smesedh = polir), donc le sens d’AIGUILLE, épingle encore une fois comme la racine seg- dans segnan/senan (épine), thi-segnit (aiguille), segdel/sedTel = se raser, etc...Par rapport au temps c’est le verbe seg (sec- de secare en latin = couper) COUPER, DECOUPER qui compte.

4.
Levdha = toujours, éternellement, éternité
Levdh = lev-gd ; lw-gd (Lwe-qth = temps)
Lewqid, luqid = LUM. allume-feu/lumière, allumette (voir en latin lucidus = brillant, illuminé d’oû le mot lucide en français). LUX = lumière en latin. LUQ de luqid pourrait être lwksid/lwxid:
Lew- en toponymie (Ath Lewnis)est lié aux heures de la journée . Lew- dans 13.00 ou 1 heure de l’après-midi Lewehda serait "une heure après milieu hed/ged/gd midi de la journée) et 11.00 lehdash serait une déformation lw-ged-seg "1 heure avant gd/ midi ou milieu de la journée". Ici Lew = 1, unique d’oû probablement la désignation de Dieu par ILW (ilou).
wgd = vecteur = temps
wgadh = avoir peur
Le monde a peur du temps, et le temps a peur des pyramides.(proverbe de l’Egypte moderne). J’ajouterai " ..., le temps a peur du Sphinx" qui est un LION à cause du LW/LF/LV de lwgd/levdha et du vecteur/temps lwgd/lweqth. Leo = lion.
La chute de l’Egypte approche, Osiris sera bientôt visible. ALEF- invention sémite vous dites ? Ha-ha-ha... Aleph porté aux nues des siècles durant, Alpha mu à nu cette fois. La chute de l’usurpateur approche.

samedi 14 février 2009

Le pont du Centaure

Ce post est consacré à la lettre N kabyle/mazigh et à 2 mythes méditerranéens majeurs.

Avant-propos
Quand vous ouvrez Larousse, une référence indiscutable, et que vous lisez que le mot tare (poids de l'emballage) vient de l'arabe tarha, ou "mieux" encore le mot quintal vient aussi de l'arabe qintar, vous comprenez qu'il y a un problème qlq part! C'est vous dire à quel point les européens post-reconquista et post-renaissance, les français en premier lieu, ont une fois pour toutes décidé d'accorder crédit à celui par lequel ils ont eu ce mot sans se demander qui était vraiment le vrai détenteur de ce mot à l'origine; Et ils ne font pas dans le détail, c'est quasiment la même chanson dans plusieurs domaines, la France est devenue l'office des brevets arabes qui légitime l'usurpation sur le plan international. Eh bien, aujourd'hui on va démontrer rationnellement que ce mot qintar ne peut en aucun cas être d'origine sémite-arabe et le fait qu'il soit parvenu en Espagne via les arabes-musulmans et donc transmis aux européens de l'époque ne donne pas le droit d'auteur aux arabes-musulmans, le facteur ou délivreur de courrier n'est pas son envoyeur, la logistique n'a jamais remplacé ou précédé la production, c'est bien le contraire.

Noeud
On avait déjà écrit sur ce blog que le N kabyle, mazigh/"libyque", atteste l'arc et l'anneau, et que ce N serait en fait un son composé avec un k ou g spirant que l'on aspire donc on ne le prononce pas. Le mini-lexique suivant va nous apporter les éléments convaincants.
thi-segnith = épingle, aiguille, pique (par extension piqure)
a-senan = épine
a-seknan ou a-segnan (k, g spirants comme ich allemand).
! En arabe sikin = couteau; en français: épingle -peigne, poignard.
Nous voyons clairemnt que seg-/sek- indique la pointe, le pique, épingle, aiguille. Le mot inisi (hérisson) serait-il ignisi? Le mot a-jenwi (poignard, long couteau) serait jegnwi, déformation de zegnwi, segenwi (d'oû sikin en arabe?). Par ailleurs a-mesak soit disant issu de l'arabe mesak (toz!) doit être écrit a-mesag = épingle (massue). Le verbe sedTel (raser la barbe) avec la formule dT=gd/kt serait sedTedl = segdel/sektel avec donc le seg/sek ou sec- en latin qui signifie simplement en latin secare (couper) d'oû le mot scie.
gen, tha-guni = se coucher. En toponymie a-guni = relief courbé, "couché" "descendant"
knu, qui serait en fait gnu = courber. Parfois knu/gnu = descendre
! En russe gnut = courber, plier, ployer. En anglais kne = genou (donc il se plie, se courbe à la rotule).
Par ailleurs il y a d'autres verbes du même sens, dTinez, nes, nser, etc...En toponymie thu-nes (Tunisie) serait thu-gnes, thu-knes...tha-knisya (cerisier) et Knosos c'est pas loin!
'neDH = nouer, embobiner. Le noeud vient du latin nodus. Voir aussi ndTeDH = coller à qui serait kenteDH (gendTeDH) d'oû sh'kendTeDH (s'aggriper à un support immobile) ou sh'kenter (s'aggriper à un support en mouvement, ex. à l'arrière d'un camion, jeu adoré par les enfants de Kabylie!). Voir aussi ntu donc kentu/gentu = planter/ficher/piquer, implanter (aiguille, couteau, barre, tige, etc...)
kneDH ou gneDH
! En anglais knot = noeud
nwi = penser (en son for intérieur), supposer. D'oû niya = esprit sans malice, naïveté
gnwi ou knwi...on diratit know = connaitre/savoir en anglais mais c'est une coincidence (pas de raccourci).
naqus = cloche
gnaqus ou knaqus? si oui le terme anglais knock est techniquement proche.
a-menugh = conflit, rixe (sans mort d'homme); i-menghi = combat, bataille
a-megnugh? i-megneghi?
a-menay = cavalier, chevalier
amegnay, ameknay: soit relation avec bataille, soit avec am = homo en grec, ameknnay = homme knay...techniquement proche de l'anglais knight (nayt) = chevalier.
Bon assez de lexique, l'essentiel est de retenir le vrai sens du verbe kabyle qen = nouer, ceintrer, attacher, relier, rattacher. Il s'agit en fait d'un noeud au milieu/centre qui relie deux bouts, deux extrémités. En tenue vestimentaire on utilise ce verbe pour qen a-mendil (nouer le foulard) avec un noeud au milieu du front; qen a-gus ou tha-ghugadT (attacher la ceinture) avec le noeud au milieu de la taille; qen a-khelkhal (mettre le bracelet au pied), qen a-meqyas ou saa (mettre un bracelet, une montre) le noeud au milieu du poignet, etc...En clair c'est un contour comme tha-qenDuR-th; qen = ceintrer, nouer autour d'une partie du corps en anneau! En pratique pour les instructions dans les avions "attachez vos ceintures" doit comporter ce verbe qen et non pas shud (qui existe aussi en arabe!) qui signifie plutôt ficeler. Il y a lieu de signaler que le terme kabyle a-mDHiq (coin, province) ou son féminin tha-mnadT devient tha-megnadT/meknadT, donc vous voyez que a-mekan (place, coin) n'est pas un emprunt à l'arabe makan (place) mais l'inverse et il devrait s'écrire a-megan. En toponymie meknas serait plutôt megnas, proche de meghnia et voir même de amegnas (ain-amenas).
Et bien sûr le dieu de la mythologie kabyle et mazigh anZar serait ken-ZaR ou gen-Zar. C'est lui personnifié par l'arc-en-ciel qui relie la terre au ciel. D'autre part le verbe qensignifie aussi attacher une bête (cheval, mule, âne) et je me risque à avancer que cette racine QN en kabyle ou KN en grec va dans le même sens qu'en grec "muselière" "harnais", cette racine est parvenue chez les slaves christianisés par les grecs (russes, ukrainiens) mais avec le sens de "cheval" (kon', kin').
Quintal
Là on va entrer dans les systèmes de mesures, le canon des mesures. A la diffrénce du sémite-arabe en kabyle Q, qen atteste on ne peut mieux les systèmes de mesures de poids notamment: a-qaRwi, tha-qenushth, qula, qna/seth-qna (pas outre-mesure, satisfait), dToqeth, deqs, qui indiquent clairement que ce Q intervient dans le canon des mesures. On y reviendra.
a-qendTaR masc.= quintal 100 kg. * Mot dont l'origine est attribué à l'arabe...par les français!
tha-qendTaR-th fém. = pont. * Interférence avec le sémite-arabe qentara = pont.
dTaR en kabyle a été déjà expliqué, voir notamment les post Tartare et Gibraltar. Sinon regardez le corps humain et, pardon, sur quoi vous êtes assis, les deux falaises/rochers!
Pour le kabyle qen-dTaR de tha-qendTaR-th indique clairement qen (ceintrer, nouer, lier, attacher) le dTaR extrémité, ce mot dTaRf se retrouve en arabe mais il est clair comme de l'eau de roche que dTaR le rocher/la falaise, dTarf et Rif (extrémitén bout), dTar-dTwR n'existent pas en arabe et ce mot est un emprunt pur et simple, c'est du flagrant délit camarades sémites-arabes! Ce mot qen-dTaR indique une chose que l'arabe ne peut en aucun cas indiquer: le centre! Qen est simplement le ken- grec (kentro = centre) ou le cen/cent latin (centre, cent 100), et qui se retrouve en kabyle moderne mais déformé tsen- de tsenasfa (centre, milieu), tsanash gyDH/uzal (milieu de la journée/nuit, midi-minuit)! On ne va pas le répéter 100 fois, le pont et le quintal ont la même racine qen-dTaR. Et ce n'est pas fini, regardez plus loin. Je ne vais rien expliquer, juste quelques mots et une photo.

Centaure
En grec, racine ken- dans kentron, kentein = piquer, aiguillon. Ce ken- grec est équivalent au cent latin, au kabyle segn (segnit = aiguille, segnan/senan = épine) qui indiquent le centre, et le milieu tsen- en kabyle moderne qui attesterait la dizaine 10 plutôt ou la douzaine 12. On reviendra sur ce thème avec Osiris en renfort.
En grec centaure = ken-tavros. Lire ici la mythologie: http://mythologica.fr/grec/centaure.htm; http://fr.wikipedia.org/wiki/Centaure
Le sens réel, rationnel par rapport aux mesures et voir même à la chronologie, à la mesure du temps sera expliqué plus tard.
Une petite astuce: le Z et le D du noyau sont proches, des nuances les séparent, permutation possible des sons Z et D emphatiques. exemple ZeR peut être DHeR, dTeR.
Quintal, 100, pont. Regardez cette photo: Du pareil au même. ken-Tavr, le centaure grec - 'anZaR/gen-ZaR, le dieu kabyle/mazigh. Le pont d'arc-en-ciel. Un canon de mesures, le standard international de la pré-antiquité.

Alors Larousse et l'establishment français doivent désormais inventer un centaure ou un dieu anzar pour leurs amis et aimés sémites-arabes pour venir nous convaincre que quintal est issu de leur langue. Quelle honte!

D'autre part le verbe qen signifie aussi attacher une bête (cheval, mule, âne) et je me risque à avancer que cette racine QN en kabyle ou KN en grec va dans le même sens qu'en grec "muselière" "harnais", cette racine est parvenue chez les slaves en particulier chez les slaves orientaux (russes, ukrainiens) influencés et christianisés par les grecs mais avec le sens de "cheval" (kon', kin'). En kabyle moderne la muselière est à avec la racine kM/gM tha-kumam-th/tha-gumam-th en relation avec guma = ne pas (faire, vouloir), refus et qemeDh = fermer (bouche), qemesh (yeux). Mais le terme de harnais que je ne connais pas (mot dipsarû?) ou de la "corde/chaîne" autour du cou (genqiq ou ghenqiq) du cheval/âne devrait être avec un Q/g/k ou sa déformation Ts pour fermer/boucler et surtout N car c'est un anneau, un contour. A vérifier. Toujours est-il que cette racine gN iu KN en langues européennes a une relation avec le cheval, et dans chevalier "gn.kn" de amnay megnay/meknay kabyle et knight anglais. Alors Cen- ou kent de centaure explique pourquoi ce personnage mythologique est moitié cheval et moitié homme car Tavr signifie taureau en grec, taurus en latin, thawr en arabe. Pour nous le mot tha-qenDuR-th (robe féminine), au masculin a-qenDuR (mot piqué par les autres et vendu comme étant un mot arabe par l'office frenchie des brevets arabes) suffit à voir le contour et comprendre le vrai sens de tous ces mots inclus Kentavr le centaure mythe grec mais dont l'explication grecque est quand même peu convaincante (cheval vs taureau). Il est possible que -tavr/-taure du centaure ou -duR de qenduR signifie en kabyle SwR de SwRa = corps, racine à la base du mot SwRdi = argent/monnaie ou solde venu du latin (d'oû soldat). Alors aduR/SwR ou voir même ZuR ou TsuR proche de chuR (plein, rempli) en kabyle moderne pourrait nous indiquer un chiffre comme 100 pile, un quintal; ou une notion de physique: solide; mais le plus logique est de pense que ce centaure peut-être interprété en kabyle comme centre du corps ou simplement centre de gravité. Pas compliqué à mon avis surtout que 'ndTar (kendTaR/gendTaR) signifie "gravement" tout comme DHuR (tort, grave). Et l'expression française "être à cheval entre..." convient très bien au Centaure. Tiens, le mot kenchur, pardon ghendjuR (nez acquilin) s'inscrit dans la même lignée que qen-duR et centaure. Eh oui!

Je vous laisse écouter la chanson d'anzar. Merci à l’auteur du clip sur Dailymo: lounes-le-kabyle.



Ce clip est basé sur le superbe film "la montagne de Baya" réalisé par le regretté Azzedine Meddour que Dieu ait son âme comme celles des personnes disparûes durant le tournage et après la sortie de ce film qui m'a profondément marqué, interpellé et rappellé à mes devoirs identitaires. Mon modeste remerciement est ce post qui est dédié tout particulirement au cinéaste A.Meddour, à ses acteurs Djamila Amzal et les autres, à toute son équipe qui a réalisé ce film, au groupe Jurjura pour le superbe soundtrack. Thajmilt a y-medhyazen. Merci, les médiateurs.

vendredi 13 février 2009

Tyr

Post consacré aux explications rationnelles de la lettre dT emphatique kabyle

Avant-propos
Rappel. Le dT empahatique est le plus concerné mais ses voisins D occulisif et DH emphatique sont aussi concernés. Généralement le dT en terminaison est le féminin de DH.
Ce billet fait suite au précédent avec la "fenêtre" qui nous a ouvert un champ de vision tout à fait exceptionnel. Le son "j" (jeq) se rapproche de dT (dTaq) avec quasiment le même sens jeq/dTaq = ouverture comme on l'a vu dans le post précédent, sans parler de "z" de tha-zeqa/thi-zeghwa = maison (s). En réalité cette formule dT = j n'est pas tout à fait exacte car il s'agit bien d'une formule mais un peu différente, avec le son "zh" ou "j" français mais qui doit être transcrit différement, à l'anglaise ou comme dans le kabyle bérbériste, avec le g. Cette nouvelle transcription de ce son sera donc introduite dans le prochain Classement sur ce blog et pour le différencier du g spirant et G occulisf on le notera comme suit: .
Je vais vous économiser votre temps en donnant directement la formule:
dT = g.d, avec toutes ses variantes: g, g°(j, dj) et d/dh
dT = k.t, version light avec toutes le variantes: k, K, C (k, s, sh, ch) et t/th
Cette dernière version avec KT serait en latin CT donc avec les sons "K"comme "S"
Je vous dis tout de suite que cette formule convient parfois au passage du grec au latin, wdhi kabyle est ladhi en grec (beurre), avec dh=k.t ou dh=c.t on aura ladhi = lacti...soit lactose. Troublant, non?
Cette découverte est un vrai trésor tant elle peut expliquer les passages au sein même du kabyle, du kabyle au latin (lexique latin avec "ct" comme pacte, acte, vecteur, etc...) et voir même du passage du grec au latin et bien sûr elle concernerait le phénicien et les sémitiques (jed-,etc...). Cette formule du dT nous renvoie à l'antiquité, pas moins que ça!
Pour illustrer cette formule voici qlqs exemples:
medTi= pleurs/sanglots.
mejedh ou meg°edh = pleurer (généralement un défunt)
meth, medh? = mourrir
megeth, megedh = un défunt, un mort
On peut passer des semaines, voir des mois à vérifier cette formule pour la langue kabyle comme en comparant au latin et autres langues, comme n'yDH (de nuit) devient nykt/nyct proche de nocturne.

Rectangle
Mais l'exemple le plus frappant est mathématique, géométrique. Le jeu saut de mouton en est la meilleures illustration. Nous voyons que celui qui fait le "mouton" (cheval pour les gymnastes, je crois) fait un angle droit et s'immobilise (se tabilise) comme rekedh = se calmer, ne pas bouger, s'arrêter, se stabiliser, être calé.

En fait c'est cet angle droit qui nous intéresse le plus, RedTi se déchiffrerait Rekdi, rekti ou tout simplement Recti- équivalent de rectus = droit en latin. Et d'ailleurs le mot kabyle RadTiw (postérieur) ou déchiffré Rectiw serait proche du latin rectum et recto (ex. recto verso) et encore plus proche du grec ὀρθός [ortho-] = droit, correct, normal comme dans orthogonal, orthographe. Déjà on peut en tirer beaucoup de conlusions, exemple droit-endroit oû le dT/DH kabyle indique par excellence la situation dans l'espace dha=ici, dhin=là-bàs, dTarf = bout, a-gumaDH = rive opposée, horizon lointain, a-mDHiq = province, endroit (ce mot est à lier avec passage de "dh" à "j/" avec le mot qui désigne les distances a-meshaq qui serait sans doute avec un "j/g" a-mejaq/a-meaq = longue distance, égale à..?). Par ailleurs le dT/DH emphatique kabyle indique clairement la platitude comme dans a-vlaDH ou tha-vladT (plateau). Horizon, droit, plat...En géométrie ce dT emphatique kabyle/mazigh attesterait probablement la notion de plan.


Octave
Mais revenons à la géométrie; ce RedT/Rect indique "angle droit" mais il reste à comprendre s'il a un rapport avec radius, le rayon car dT de dTa dans le mot dTawes (paon) indique clairement 180 degrés. Pour l'arithmétique ce dT = kt ou ct doit nous renvoyer vers le latin octo- du grec okto/hecto = 8 dans hectar par exemple. En musique une octave est techniquement proche de la percussion kabyle dTev de dTev-dTev = tapper/frapper à la porte, DHev de DHevel/dTvel des iDHebalen! Octo et l'héros de la mythologie grec Hektor/Hector? Et les Octavian romains? On y reviendra plus tard.
Pour finir je voudrais revenir sur le toponyme a-gadhir (AGADIR) que le très respectable chercheur en langue "berbère" de l'Inalco le très connu docteur Salem Chaker affirme être un mot phénicien de gad = rempart. J'ai émis mes réserves sur ce sujet et on a même démontré sur ce blog que a-gadhir avec tous les sens (surélevé, dominant, fortifié, grenier, etc...) qu'il a en kabyle, chleuh et ne mazigh en général est un vernaculaire mazigh 100% blindé! La question qui se pose est de comprendre ce que nous comprenons par la désignation "phénicien", pour moi il est clair qu'il y a une grosse erreur, une confusion de qualifier un phénicien de sémite au moins sur les interférences linguistiques avec notre langue. Voici un argument tout à fait nouveau en notre faveur à la lumière de cette formule dT = kt/gd.
gadhes, Gades en phénicien/Cadix en Ibérie, Espagne
a-gadhir = en pays mazigh occidental, Maroc
Eh bien gades devient dTes = coucher, le couchant donc OCCIDENTAL en toponymie. Et d'ailleurs ce dT est exclusivement réservé aux toponymes mazighs/phéniciens/latin de la partie occidentale de notre grande patrie: dTan de Maurétanie, Tanger, Titwan, etc...
Vous voulez rigoler un peu des coincidences? Eh bien notre dT/DH emphtique qui atteste "le plat, l'horizon, le coucher dTes/iDHes, l'occident en toponymie avec cette formule dT = gd/kt va donner ceci: dTes, dT+s, le "s" étant un affixe (?), en un certain sens (coincidence ou pas, mais sans faire de raccourci svp) se retrouve dans l'arabe s+kt de seqet = tomber (mais pas coucher, et surtout pas coucher de soleil) et surtout dans le russe z+kt de zakat = le coucher (de soleil) voir même zakhod, z-affixe et khod qui a donné le terme zapad = occident, Ouest.
On se demande avec cette formule dT= kt/gd, pourquoi ce Gades et d'oû viendrait le toponyme de...Kadesh en Orient oû s'est déroulée la fameuse bataille de Ramses II.
Le plus troublant est ailleurs, avec cette formule dT=kt/gd, Gades aurait pu être gates! et kates, dans ce cas je me demande s'il y a une relation avec catastrophe mot venu du grec katastrophê (bouleversement); je rappelle qu'en grec kata signie "en descendant/contre" comme dans cathode ou dans kataklusmos, soit cataclysme, qui signifie inondation. Tout en évitant les raccourcis et les versions trop simples je ne peux pas m'empêcher de repenser à l'Atlantide de Platon.
Pour finir on revient à a-gadhir, Agadir. Techniquement avec cette formule on aura gedhyr = DHyr ou dTyr. Et là il y a coincidence avec la ville phénicienne au levant Tyr. D'autre part avec a-gadhir je tiens déjà des versions étymologiques kabyles/mazigh nettement plus convaincantes que celles issues du grec pour les mots cathédrale, catholique, Laïc par exemple. Je pense que c'est vraiment le moment d'interpeller les historiens et de leur demander de revoir leurs versions de l'histoire concernant les vrais phéniciens, les "phéniciens officiels" de facto désignés sémites et de nous expliquer qui est parti le premier vers qui, de l'occident vers l'orient à une époque très lointaine, ou vont-ils se limiter à la dernière phase la plus connue à savoir la venue (ou le retour?) d'orient vers l'occident de la méditerranée des phéniciens ou d'une race de néo-phéniciens résultat d'un métissage entre "phéniciens" et populations orientales, sémites en majeure partie. C'est un défi à relever, chers historiens. Faites appel à la génétique ça aidera sans doute mais surtout faites appel à votre génie et à votre sincérité. Cette fois ce ne sont pas les kabyles, les mazigh en général, les seuls concernés mais aussi ceux qui habitent nos contrées et d'autres contrées, en premier lieu les grecs et les libanais, ceux du Nord du moins. Bon courage.

jeudi 12 février 2009

Windows

Il ne s'agit pas d'éloges à Bill Gates, ne vous inquiétez pas! C'est juste une fenêtre qu'on va ouvrir.


Préambule
On a vu auparavant sur ce blog, notamment dans le billet précédent la mutation de "dh" en "z" et "j" comme a vu aussi dans le post Aphrodite que le suffixe -dja serait sans doute un intrus qui aurait remplacé dh.s/dh.t (-dis, -dit). Aujourd'hui on va ouvrir une fenêtre qui créera un grand courant d'air qui bouleversera nos connaissances actuelles avec à la clé notre lexique rétabli dans ses droits et lavé de tout affront dont l'usurpateur est la cause.
D'abord un peu d'humour. Cours de sciences naturelles, le prof pose sa question à la fin du cours: "J'espère que vous avez bien assimilé la leçon, les enfants. Alors, qui peut me donner un exemple de reptiles?" Momo lève le doigt: "moi, m'sieur!". Le prof: "vas-y Momo". Momo: "un serpent". Le prof: "Très bien, bravo Momo. Continue, donne-nous encore un autre exemple" Momo: "Un autre serpent".

Cette très vieille blague est citée juste pour dire ceci: le lexique avec des mots qui contiennent des sons qui s'altèrent mutuellement, ex. "dh" avec "j" ou "z", serait logiquement de la même classe, de la même espèce mais il y a différenciation au niveau de cette classe. Le crocodile est comme le serpent un reptile, de la même classe donc. J'espère que la métaphore est claire.

Embrasure
Si vous avez lu attentivement le post précédent vous aurez donc remarqué le lexique qui nous intéresse à savoir:
ijyq, tsijiq = pousser un cri strident, crissement, grincement
jeqeq ou sheqeq = se fissurer, craquer, crevasser
lejqayeq = le fissures ou embrasures sur un mur, des ouvertures étroites en un mot.
dTaq = fenêtre, lucarne.
En réalité la racine est quasiment la même: jeq devient dheq avant d'être dTaq avec le même sens d''ouverture étroite, lucarne, fenêtre, embrasure".
Cette racine jeq/dheq nous indique un sens de "étroit, pressé". Vous comprendrez alors pourquoi les mots dyq = exiguité, DHyaq = exigu, dhaq = pressé (dhaqegh = je suis pressé) tout le contraire de DHwa = déployé, étendu, étalé, écarté (donc vaste, large) ou dTawes = paon, voir même avec un "L" le verbe DHleq = allonger/s'allonger. Les camarades sémites-arabes ont tort de revendiquer DHiq (tout comme les mots ayants relation avec cette racine) comme leur vernaculaire, vraiment tort.
Maintenant il reste à déchiffer le mot dTaq (fenêtre), dTwiqan (fenêtres), sachant que le "q" est un intrus abrasif venu des sémitiques (de l'arabe surtou) dont on doit se débarasser après avoir compris quels sons il a remplacé. Ce q on l'a vu peut avoir remplacé un occusif "gamma" kabyle/mazigh K, G, GH ou même on l'a vu une syllabe "gamma" GO ou GW. Alors le mot dTaq (c'est un D et non pas un T, donc DHaq ou Daq) serait DaGw, DaG, Dagh, DaK: est-ce en relation avec le terme grec Deka (déca- en latin) qui signifie 10?, surtout qu'en terme de quantité le D kabyle se répète a-dTas (beaucoup) , 'Deqs = assez.
D'autre part quel est le sens de dTaq autre qu'ouverture et probablement chiffre 10? Il suffit de muter le dT/D en "j" et de rappeller le billet précedent: jagh aspirer, jeh-: expirer et d'un autre verbe kabyle DHeqeR = jeter, DHyl = jeter un regard (de la fenêtre, DHal si dTaq). Ici le mot dTaq directement ou via sa variante jaq indique le sens d'évacuer, de jeter, rejeter comme le latin...jactare d'oû vient ejactare qui signifie éjecter, tout comme éjaculer d'ailleurs (latin jacere ou jactare = jeter). Il est évident que ce mot dTaq outre l'ouverture, la baie indique ici une fonction assez précise qu'on appelle aération ou ventilation. Comme quoi les anglais avec leurs wind (vent)-windows (fenêtre) ne sont pas passés à côté de leur sujet! DHaq, dTaq ou DaGw vous voyez bien que aDHw = vente (Hw = air) est dans ce mot aussi, vous comprendrez pourquoi la signification en arabe de DHaw (lumière) certifie que nous comprenons les choses différement si vous saisissez bien sûr toute la différence entre la forme, la fonctionnalité d'une lucarne, fenêtre qui laisse aussi passer la lumière mais en architecture cette fonction revient surtout aux larges baies sur les côtés sud-ouest et aux "puits de lumière" ou géodes en plein milieu à la verticale. Pire encore, en arabe fenêtre se dit nafidha, avec un peu d'imagination on ne peut exlure que ce soit là un calque n+f.dh (déformation de phath = lumière en kabyle, en grec phas/phat d'oû photo/photon) surtout que le verbe arabe avec la même racine que nafidha (fenêtre) nefedh = exécuter (tirer?), pénétrer, infiltrer (d'après le dictionnaire en ligne Sakhr).

Je pense que cette gutturale Q, étrangère au kabyle et ô combien abrasive, pourrait avoir remplacé un digramme composé d'un occlusif G, K ou Gh plus l'aspirée H de Hraw en kabyle (large) ou Here en anglais. Dans ce cas le mot a-qeRw serait a-KaHeRw...à vérifier donc!

Pour finir un devoir à domicile. Le mot démocratie vient du grec demos = peuple. Le mot arabe djumHuria = république est à la base du mot djumHur = public. Donc Dem, Djem ou jem si on fait light; reste qu'à ajouter jem/zem de l'assemblée...Je jure jmaaliman que vous arriverez à la bonne conclusion sans mon aide! Bon courage!

mardi 10 février 2009

Ressort

Ce post est consacré au sons "j" (zh) dans la langue kabyle, mazigh en général.

Préambule
Vous vous rappellez les chansonnettes enfantines kabyles comme par exemple "baadu, baadu" pour le papillon (a-pheRdTedTw, afertetu) et celle de l'escargot "escargot dans la coquille, fais sortir tes antennes,..." a-aRws vu veRnus, s'wphegh ed thi-mejathin ik,... le reste je l'ai oublié tout comme ce dernier mot qui m'a été rappellé par des kabyles sur le site kabyle ADN (
http://www.afrique-du-nord.com/) , je tiens à les remercier vivement . Ce mot thi-mejathin est au féminin pluriel, son masculin est i-mejan, donc la racine est [m.j] ou [m.zh]. Notre escargot avec ses antennes va nous apporter beaucoup et beaucoup d'informations! A propos, les racines proches de mezhan, mejathin (antenne d'escargots) avec un "sh" au lieu de "j" sont aussi intéressantes, a-meshish (chat), a-meshedal (termite, fourmi rouge) dont le point commun serait sans doute leurs antennes capteurs.

Elasticité
Ce son "j" en kabyle atteste un phénomène que l'on appelle en physique elasticité. Les antennes mej (i-mejan, thi-mejathin) peuvent être rentrées et ressorties, c'est un comme un ressort. Elles sont sensibles aux vibrations, aux oscillations, aux ondulations, donc ondes et vagues. Elles peuvent se retirer, rétracter et puis s'étirer, se détendre pour reprendre leur forme. Rétacter, trace, tirer. Retenez ces mots et puis regardez le mini-lexique kabyle qui suit, les interférences avec le sémitique-arabe sont signalées par un asterix en vert*.
jvedh = tirer * dj'bed en argot DZ
luqjeR = tiroir
jeReDH = tracer une ligne (voir de la même famille: kReDH = gratter, graver, krez/hReth = silloner/labourer)
l'djeRa/ljeRa? = trace (voir aussi *latheR/ladher?/lazeR? = trace, empreinte)
i-jipheR = pan, giron
jma = rassembler * djamiân = ensemble i-jeRmeDH = ver de terre, lombric (élastique, ondule en se déplaçant en zigzag)
(z au lieu de j/zh): a-zrem = serpent. Voir aussi a-shewiq = ver/poème accompagné du son de flute; a-jewaq = la flute. Y a-t-il lieu de s'étonner que flute-mélodie-serpent aillent ensemble comme chez les fakirs ou les charmeurs de serpents comme ceux de Marrakech?!

a-awej = déformer
wejiR = les crampes (donc rétraction, déformation); lmuja = vague (donc onde) *en ar. mawdja
tha-jeRaR-th = ferméture éclair, chaîne
a-jaavuv = un tube mou (de dentifrice par exemple), par extension: un tuyau mou ou gaufré. Probablement ce mot devrait s'écrire jakhvuv/jaghvuv avec la même racine jakh/jagh que jaghugh/jakhukh = trachée ou s'écrirait jahvuv avec la même racine jah (h aspiré) que jahnidh = rectum. Cette racine de base jagh est attestée dans jgheR/jughem = boire d'un coup, avaler et tha-jughimth = une gorgée comme dans shukheR/jugheR = ronfler. Le sens exact de cette racine jegh/jekh serait aspirer (voir aussi la variante -sheh dans mesheh = sucer), celui de jekh/jeh = expirer; désormais on peut composer le mot aspirateur en kabyle! D'autre part nous avon l'adjectif a-dhugheR = celui qui boit énormément, a-dhugheR désigne aussi le têtard dans certaines régions, la sang-sue dans d'autres. Nous avons avec jugheR/dhugheR un élément qui indiquerait une possible mutation de "dh" en "j"/zh/Z ou l'inverse. Les mots *dhakhel (intérieur), *dwkhan (fumée, fumer, cigarette), dewekh (avoir la tête qui tourne/être "sonné" après avoir humé du tabac ou pire, ou après inhalation d'une infusion "vekheR" en cas de maladie ou pour un rite) s'inscrivent dans cette même logique (*les arabes les revendiquent comme les leurs!) tout comme n'dukhem = perdre le goût quand on a un rhume ; par ailleurs par coincidence dykh- en russe indique respiration (dykhanie), respirer/humer (dyshat), l'esprit (dukh), bizarre non?

a-jakhukh/a-jaghugh = trachée (elle est en forme de gaufre, de ressort)
n'jeR avridh = tracer/percer la route
lejqayeq (fissures), jeqeq (sheqeq) = se fissurer/craquer/crevasser
ijyq, tsijiq = pousser un cri strident (très haute fréquence donc), crissement, grincement

L'ouie
La racine mezh, mez, mesh, mes existe aussi dans:
meslay (parler) qui est mes +lay (laghi = adresser la parole, parler), soit émtttre des sons, des ondes du point de vue de la physique
mesZugh = oreille, soit le capteur de ses vibrations et ondes sonores. Pour mieux comprendre la relation je me limite aux illustrations, aux photos; je dirai juste que l'escargot est une limace et que l'organe d'audition appellé en anatomie limaçon ou colchée vient du grec kokhlias = escargot, vis (screw en anglais) avec le sens de hélice géomériquement parlant.

Le concile
Prenons maintenant la racine inverse de [m.j], soit [j.m] avec la variante [z.m] aussi.
tha-jmayth = assemblée
jma = rassembler
zmedh = serrer (donc visser aussi)
Zem = presser, traire
Vous savez à quoi ressemble ce lexique kabyle, à quelle langue?...au russe! Comme dans jat, vyjimat = serrer, presser, tordre, dans najat/najimat = appuyer, peser sur, faire pression sur. C'est une coincidence assez curieuse! Par le hasard des choses la racine zem est dans le mot russe zemstvo (
http://fr.wikipedia.org/wiki/Zemstvo), cette racine zem en russe est en rapport avec zem'/zemlia (la terre) alors que la même racine phonétiquement proche jem/zem est aussi présente en kabyle pour un mot quasiment du même sens: l'assemblée kabyle tha-jemayth (tha-zemayth?), le concile de tout village ou ville.
Pour le kabyle cette racine jem/zem atteste le rassemblement mais surtout en physique la rétraction du ressort (donc pression), la contraction de tous les maillons du ressort (assemblés, ensemble). Inutile de vous dire que les prétentions des usurpateurs à ce mot jma/zema sont ridicules tant chez eux ce mot est isolé et n'atteste rien d'autre que le sens "ensemble". Juste un rappel: tha-jmayth (assemblée), jmay ou zemay; voir i-zumal (dhi zumal) = en quantité, nombreux, somme?, zumal qui peut être chez nous zumay. Pour les toponymes tha-zmalt serait proche de tha-dhmayth avec "y" au lieu de "l', d'oû la racine zml/zlm? ou jml-jmy, dmy/dym, zmy/zym comme dans ziama (Jijel) ou l'antique Zaama oû a eu lieu la victoire de l'armée romaine Scipion et son allié numide Massinissa sur Hannibal le cathaginois et son allié numide Syphax. A bon entendeur!

dimanche 8 février 2009

Lixiva

Ce post est le premier pas pour lancer la grande lixiva (lessive) de notre lexique pour redonner du lustre à notre langue.

Les intrus
La détérioration de notre langue est dûe à plusieurs facteurs notamment à sa cannibalisation par des sons intrus, des faux-amis en majorité parvenus par les sémitiques et surtout de l'arabe vu la domination des arabes, arabes musulmans et asiates depuis leurs invasions de l'Afrique du Nord au 7 siècle et leur emprise totale sur le pouvoir matériel et le pouvoir spirituel . Cette fois il me semble que ces sons étrangers ou suspectés d'être des intrus sont bel et bien identifiés, les voici. NB: notez que le son kabyle V transcrit en "b" arabe relève d'un acte de nuisance grave pour ne pas dire d'acte de trahison. A bon entendeur.

1-"ayn" arabe, transcrit souvent par le chiffre 3 ou â sur le net.
Exemples: â. ex. â de ânnaba Annaba en arabe, a-âwdhiw = cheval en kabyle
Ce son intrus doit être éradiqué dans l'immédiat de la langue kabyle. Pour celà il faut comprendre quelles consonnes mazigh cet intrus altère le plus souvent. Ce "ayn" arabe remplace le plus souvent une voyelle 'a prononcée comme un double aa, ou avec un a avec un aspiré (ha, Ha) comme dans 'aamedh = permettre; ce "ayn" altère les voyelles du groupe gamma GH mazigh comme par exemple laâi = appeller, adresser la parole qui serait en fait laghi ou layi (wr ts leyegh ara wagi= je ne parle pas à celui-ci/je suis fâché contre ce type). Le prénom Seydh ne doit pas être prononcée à la manière arabe avec le "ayn" arabe Saâid (saïd). Voilà le premier intrus à mettre à la porte illico presto, hasta la vista "ayn"!

2- Q consonne gutturale vélaire sourde
Ce son qui vient du fond de la gorge caractérise les populations orientales du Levant, du Caucase, d'Asie mais jamais en ADN ou en Méditeranée occidentale à fortiori. A mon avis ce son Q nous a été "imposé" à la période punique probablement et par l'arabe depuis le 8ème siècle certainement. Ce Q qui est en fait un K articulé profondément aurait aurait remplacé un K ou un G occlusif, une consonne du groupe "gamma" GH mazigh. L'explication la plus simple est que vu l'absence de voyelle O en sémitiques le son KO ou GO par exemple aurait pu devenir chez eux QU. Le retour à un K ou G hard en mazigh nécessite la généralisation de la voyelle O. D'autre part la probable introduction du Xi (ks, gz) mazigh devra nous aider à identifier et à dégager la place occupée par le Q guttural dans notre langue. Cette gutturale orientale devrait être éliminée de la langue kabyle.

3- H et h aspirés
En arabe il n'y a ni aspirés ni spirants, ces H et h se prononcent et les sons spirants comme notre k de akal ou g de ger ne peuvent pas être prononcés par un arabe, un arabophone et donc ils n'existent pas dans leurs langues. Ici il faut y aller doucement car le "h" prononcé peut être une altération d'une consonne gamma mazigh GH, et il peut être prononcé au lieu d'être aspiré comme le veut la règle en sémitiques, en arabe à fortiori. Nous devons donc trier l'influence de ce "h" et là oû il remplace un aspiré nous devons appliquer la règle: ne pas prononcer ce son mais l'aspirer. Exemple hemel = aimer devrait être 'aemel (un aspiré) alors que hmu/hamu=chauffer/chaleur devrait être avec une consonne gama ghamu/khamu ou plus probablement avec un g/k spirant kamu/gamu. Il est nécessaire de généraliser l'utilisation des sons spirants k/g et de revenir aux aspirés h, H au lieu de les prononcer. De cette façon on se démarquera de la langue arabe qui ne cesse de faire pression et d'agresser la langue kabyle/mazigh, l'arabe est le support №1 de l'usurpation, n'oublions pas.

4-les sifflantes et les chuintantes
Tout le monde a entendu parlé du "Sh" prédominant en phénicien, en autres sémitiques comme l'hébreu. C'est à la généralisation de son "Sh" qu'il faut faire attention car il aurait sans doute toujours existé en Mazigh. Idem pour les autres consonnes de ce groupe "sh, ch, j/zh, dj, ts, dz". Ici la tâche est assez difficile mais c'est faisable car ces "consonnes du milieu" sont très intéressantes en terme d'informations. Le son "dj" devrait être éradiqué de la langue kabyle.

5-les emphatiques
Par moment les sons emphatiques comme S, Z, DH, dT présents chez nous comme chez les sémites arabes, suscitent des soupçons. Ces sons peuvent être des sons composés en Mazigh avec le phsi mazigh par exemple. C'est au niveau des voyells qu'il faudra voir aussi en généralisant les voyelles hard comme A et O latines. Cependant les emphatiques ne sont pas une urgence.

Objectifs
L'objectif principal est de procéder à un vrai assainissement de la langue kabyle pour pouvoir ensuite mettre en oeuvre une nouvelle transcription que je souhaiterais faire en lettres grecques et d'obtenir ainsi un "alphabet intermédiaire" ou si vous voulez une "écriture néo-kabyle intermédiaire" basée sur l'alphabet grec. Ce "kabyle intermédiaire" devrait nous servir à arrêter l'hémoragie et la cannibalisation de notre langue par l'usurpateur, l'enrichissement de notre langue et sa conservation, la débarasser de sa fausse identité imposée par les esprits malins et les esprits servils (hamit, shkoupit, etc...), son retour à son bercail méditerranéen sans aucun accent étranger, oriental à fortiori; ça permettra sans doute de tenir le coup pendant assez longtemps avant d'arriver à l'objectif final: à notre écriture propre, écriture qui sera d'un type nouveau, très conforme à l'ère du numérique.
Les avantages de cette proposition sont nombreux surtout à moyen et à long terme. Dans l'immédiat ça nous permettra de tirer notre langue des griffes de l'agresseur, de redonner sa véritable identité à notre langue, à notre culture et à notre peuple, et finalement de récupérer notre lexique pillé par la langue adverse, des vernaculaires mazigh sont comme vous le savez très souvent travestis ou maquillés pour avoir un air et une consonnace arabe et les arabes se les accaparent pour en faire leur vocabulaire et les clamer comme étant les leurs. Là nous avons l'occasion d'identifier ce vol et ce pillage par les altérations que j'ai énnumérés au début de ce billet. En voici 3 exemples.

a-wkil = tuteur, garant: interférence avec l'arabe wekel, mutawakil, etc...
wekel (verbe) = faire procuration à qlq (en le sermentant), déléguer ses droits, remettre à la décision de (Dieu). Il n'y a pas de tels verbes en arabe (hlef = jurer)
gal = jurer, prêter serment
Il est évident qu'il y a intérférence en tre le G et K: soit wekel serait wegel, a-wkil serait a-wgil ou bien le verbe gal serait kal. De toute évidence ce mot wkil/wgil est un mot mazigh.

[w.h.sh] wehsh, lwehsh, lewhush = monstre, animal (-aux), sauvage. Interférence avec l'arabe wuhush = animaux.
wehesh = avoir peur (en arabe il n'y a pas de tel verbe, ils ont khewf, khaf = avoir peur)
[w.gh.z] waghzen = ogre, monstre. Ce mot n'existe pas en arabe.
[w.g.d] wgath, wghadh = avoir peur (thwgdhi = la peur).
On voit clairement que les sons sémites-arabes "h" et "sh" ont altéré respectivement une consonne gamma mazigh GH et le S-Z de terminaison. Le verbe wehesh = avoir peur devrait s'écrire wghes/wghes ou wgeth/wgedh ce dernier est attesté d'ailleurs wgadh = avoir peur. De cette façon lwehsh (monstre, animal, sauvage) serait lweghs/lweghz ou lwegth/lwegdh mot dont on devra pouvoir déchiffrer le sens exact (loup?)


djaR, ldjaR, ldjiran = voisin(s). Interfénce avec l'arabe djar, djiran.
qeRev, qRiv = approcher, proche. Interférence avec l'arabe qarib = proche.
La mue des mots se serait faite comme suit:
1) djR et qR sont deux variantes sémitiques de GR, le G nord-africain deveint "dj" ou "q" oriental au Levant. Cette racine GR ou peut-être GHR est pour nous une direction de rapprochement gheR = vers (moi, ici, le centre) au contraire de wer (sani wer) ou veRa (dehors, extérieur). Si le verbe qRev signifie "approcher" le verbe wekher (qui serait en fait wegher) signifie l'inverse "reculer" (en arabe le mot avec cette racine akhir/teakhar signifie retard, dernier mais jamais reculer). On voit bien que wgher/qrev(ghrew) attestent deux sens proches mais inverses selon que le W (ou V) soit en préfixe ou suffixe. Et pour achever notre adversaire voyons l'exemple avec L au lieu de R: wghal/wqel = revenir, devenir. Une simple comparaison "wghal -wgheR/wekheR" suffit pour comprendre qui a raison de revendiquer l'origine de tout ce lexique tant la logique en kabyle/mazigh est irréfutable alors que pour l'arabe c'est un conglomérat de mots sans aucune logique.
2) le "dj" arabe, on l'a déjà vu sur ce blog, altèrerait surtout dans les suffixes des patronymes notre dz/ds ou [dh.s]. Or ce dhis signifie clairement côté, à côté (i-dhis, iy'ad ar s idhis iw/ ar ghuR y = viens à mes côtés/vers moi). L'origine de ces 2 mots, surtout djaR, sont indiscutablement mazigh.